Chapitre 1 - La guerrière

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Imaginer un monde semblable au notre, à une différence près, la technologie n'a jamais existée. Il est vrai que l'eau courante et l'électricité existent, mais seulement pour une infime partie de la population, seul les plus riches ont droit à ce privilège.
Ce monde abrite plusieurs royaumes rivaux, mais celui qui nous intéresse est Atlanta, dirigé par la dynastie des Bahena.
Maintenant, vous allez suivre une partie de la vie d'Ineba Kolen, une jeune femme de 22 ans qui a eu la chance de travailler au château où elle y fera des rencontres qui changeront peut être sa vie.

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Monsieur Ronald Chandin, consultant du roi et mon patron, a décidé qu'il serait intéressant de voir la ville de nuit. Bien entendu je n'ai pas eu mon mot à dire. Malheureusement pour lui, il aurait dû m'écouter parceque s'il était resté chez lui, je n'aurais pas eu à me battre contre cinq gars deux fois plus grands et plus gros que moi en plein milieu de la place publique. Ces hommes tiennent des poignards que j'essaye d'esquiver tout en protégeant monsieur le consultant, armée de mon fidèle baton en fer.

Il serait temps pour vous d'abandonner. Dis-je enfin avec un sourire narquois.

Les deux hommes tenant encore debout finissent par partir en traînant leurs camarades blessés.

Vous...vous avez fait du bon travail Ineba. Me dit mon patron d'un ton pas très rassuré.

C'est pour ça que je suis payée, monsieur.

Je l'aide à se relever, je n'en reviens pas, il tremble comme une feuille morte. On rentre finalement chez lui. Il monte directement dans sa chambre et moi je reste un peu dans le salon pour finir ma lecture. Lire me passionne, depuis aussi longtemps que je me souvienne, je lis. Tous les domestiques sont partis se coucher. La maison est vide, il n'y a plus que moi et mon roman.

J'ai du m'assoupir parceque je suis réveillée par le tonnerre. Les volets claquent et la pluie s'abat sur les vitres. J'hésite un instant entre refermer les volets et inonder la maison au passage ou laisser le bruit réveiller quelqu'un d'autre pour qu'il aille le refermer lui-même. Bon, je vais être une gentille personne et fermer ce fichu volet qui fait un boucan horrible. J'ouvre la fenêtre et c'est une tempête de pluie qui trempe le sol du salon. Je referme les volets, non sans luter contre le vent et vais chercher un chiffon pour nettoyer le sol. Je ne dormis pas beaucoup cette nuit, en partie à cause de l'orage qui me rappelait des mauvais souvenirs.
Paula, la femme de ménage, vint me réveiller en panique. Il est à peine 7 heures qu'elle s'affole devant mon lit en parlant trop vite pour que je comprenne quoi qu ce soit.

Doucement tu veux? Reprends et parle moins vite.

C'est monsieur Chandin, il est parti... et il ne m'a rien dit... et tu es ici... et... et ... et...

Calme toi Paula. C'est peut être une affaire importante,quelque chose de secret.

Mais si il lui arrivait quelque chose!

Il ne lui arrivera rien. Je vais le chercher si tu veux.

Merci Ineba!

Elle me prit dans ses bras en guise de gratitude. Je m'habille rapidement et vais dans le bureau de monsieur Chandin en quête d'indice pour m'indiquer où il est allé. Je ne trouve rien d'intéressant mais je viens de me souvenir de quelque chose. Mon patron a acheté une toute nouvelle tenue et m'a dit qu'il la mettrai quand il irait voir le roi. Si sa tenue n'est pas dans son armoire, ça veut dire qu'il est parti voir le roi, d'autant plus que son cheval n'est pas dans la cour de la maison. Je vais donc vérifier mon hypothèses, qui s'avère exacte. Monsieur Chandin est tout simplement parti voir le roi à cheval et sans moi, parceque chez le roi il n'a pas besoin d'être protégé avec tous les gardes qu'il y a. Je descend informer Paula de ma découverte pour la calmer.

Tu en es certaine?

Et bien, c'est ce qui me semble le plus probable.

Il aurait pu nous le dire, je me fais un sang d'encre pour lui! Tu ne voudrais pas vérifier quand même?

Comment ça vérifier? Tu ne veux tout de même pas que j'aille au château?

S'il te plaît. Me supplie-t-elle en m'agripant par le col.

Tu es folle, si je me fait tuer sache que ça sera de ta faute. Rétorquais-je dans un souffle de résignation.

Merci! Tu devrais prendre Osiris, tu iras bien plus vite.

Je file chercher le jeune cheval dans la cour de la maison, je le selle et pars en direction du château du roi. Les sabots d'Osiris claquent sur la route pavée au rythme de son trot. Quelques voitures tirées par de gros chevaux nous dépassent. Le soleil brille et l'air est chaud malgré l'orage de la veille.

Je me retrouve rapidement en face d'une grande allée menant à un château immense. Je décide de laisser ma monture un peu plus loin et de finir le chemin à pied.

Halte! Vous n'avez pas le droit de vous balader ici.

Pardonnez moi, monsieur, mais je cherche seulement à savoir si monsieur Chandin est bien en compagnie du roi.

Je ne suis pas autorisé à vous répondre. Maintenant vous devez partir.

La voix de cette homme a alerté ses compagnons qui se rapprochent pour voir ce qui se passe.

Je veux seulement savoir si monsieur Chandin est bien au château, si il n'y est pas il est peut-etre en danger.

En guise de réponse, le garde moustachu brandit son épée. Les autres gardes se rapprochent un peu plus, s'apprêtant à sortir leur arme.

Je ne veux pas me battre, je vais vous blesser.

Le moustachu rigole et se met en position de combat. Ok, j'ai compris, je sors mon baton. Que le meilleur gagne.
Il frappe l'air avec son épée, j'esquive ses coups avec une facilité ennuyante. Qu'il est prévisible! Il se contente de donner des coups sans réfléchir. A mon tour de frapper. Un coup de baton en fer dans le tibia, ça fait mal, enfin demandez plutôt au moustachu, il sait mieux que moi.
Il serre les dents et continue à essayer de me toucher avec son épée pendant que je l'esquive. Les autres gardes ne sont plus amusés de notre petite bagarre et décident de se joindre à nous. Là ça commence à faire beaucoup de monde pour continuer à m'amuser à danser autour d'eux. Je décide donc de prendre les devants et de les frapper dans les cottes. La plupart des gardes sont à terre, se pliant de douleur quand la voix de mon patron retentis derrière moi.

Ça suffit Ineba!

Ma princesse charmanteWhere stories live. Discover now