Chapitre 14 - Douce nuit

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Suivie par les princes, je frappe à la porte qui me sépare de Lilith. Elle ouvre et parrait surprise de me voir, ou peut-être de voir ses frères. Elle nous laisse entrer, sans un mot.

Vous faites quoi tous ensemble? Finit-elle par nous demander.

On cherche un solution pour t'éviter le mariage. Répond Adrien.

Elle parrait réfléchir un moment avant de poser une autre questions.

Ça veut dire que vous savez?

Qu'on sait quoi? Que tu sors avec Ineba, ça oui, on sait. Réplique Philippe en riant.

Lilith devient toute rouge de gêne et moi aussi.
On discute tous ensemble de plusieurs solutions pour trouver un arrangement entre Floréal et Atlanta sans que Lilith ait besoin de se marier.

Ça me manquait qu'on se retrouve tout les trois pour parler, enfin à quatre maintenant, même si ça aurait été mieux dans d'autres circonstances. Dit Philippe alors que ça fait déjà plusieurs heures qu'on est assis en rond sur le sol.

C'est vrai, avant on était vraiment complices. Renchérit Lilith avant que ses yeux se remplissent de larmes.

Qu'est-ce qui les a éloignés? Peut-être leur adolescence. Ils ont de la chance d'avoir une famille sur qui compter...

Ça va Ineba?

Je relève la tête et la princesse essuie les larmes qui ont coulées sur mes joues.

On va vous laisser. Dit Adrien tout en tirant son frère hors de la chambre.

Tu sais, j'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose quand tu es partie ce matin.

Enfin tu veux dire hier matin. Dit-elle en désignant l'horloge de la tête.

Peut importe... Je pensais innocemment que ton père te laisserai le choix.

Il ne l'a jamais fait et ce n'est pas pour tes beaux yeux qu'il le fera... Il est si... têtu.

Être violent ce n'est pas être têtu. Dis-je en la regardant droit dans les yeux.

Il n'est pas violent... il est juste impulsif...

Impulsif... Répétais-je dans un rire nerveux. C'est exactement ce que Philippe m'a dit... Prouve moi qu'il ne t'a pas frappé.

Elle détourne le regard en mettant machinalement sa main sur sa joue.

Ce n'était pas volontaire... Dit-elle en retenant un sanglot.

Bien sûr, j'aurais du m'en douter. Elle masque ses bleus avec du maquillage.

Si, c'était volontaire, et tu le sais très bien vu que ça dure depuis longtemps!

Elle s'assoit sur le sol, au pied de son lit avec la tête entre les mains. Je n'aurais peut-être pas du la brusquer.

Excuse moi. Dis-je tout en m'assayant à côté d'elle.

Tu n'as pas à t'excuser. Tu as raison. C'est juste que je ne veux pas que tu penses que je suis faible...

Tu es tout sauf faible, tu tiens toujours tête à ton père. Et surtout tu essaye de trouver ta place. Même si on ne se connaît pas depuis longtemps, je sais que tu es courageuse, emphatique, intelligente, magnifique aussi, même si tu dois l'entendre souvent, mais surtout je t'aime et rien ne pourra me faire changer d'avis.

Tu m'aimes? Me demande-t-elle en relevant la tête et en plongeant son regard dans le mien.

Enfait tu n'es pas si intelligente que ça. Dis-je en rigolant. Bien sûr que je t'aime et il faut vraiment être aveugle pour ne pas le voir.

Ma princesse charmanteWhere stories live. Discover now