Tom Holland (Partie 1)

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2 décembre 1820

Cher journal,

Aujourd'hui, c'est le grand jour de mon entrée dans la cour. J'ai atteint l'âge, de pouvoir entrer parmi les jeunes filles à marier. Et de faire partie des nombreuses prétendantes, dont beaucoup de mes amies font partie également. Mais je ne sais pas, si je suis vraiment prête à l'être. J'ai à peine vécu mes 18 ans, que je dois déjà penser à dépendre d'un homme et fonder une famille. Parfois, je me demande comment nous en sommes venus à cette façon de penser ?
Ma mère ne cesse de radoter, à quelle point je dois être fière de cet événement. De simplement, m'agenouiller devant la Reine, si elle me juge digne de faire partie de sa cour. Mais je n'ai pas envie, de devoir être devant tout ces gens de ma classe. Me juger de leur regards hautains, à savoir si je suis suffisamment jolie pour être marié avec un noble ou même un seigneur. Toutes celles de mon âge, lorsqu'elles vont à cet événement veulent avoir la chance de pouvoir peut-être être la future épouse du futur Duc Thomas Stanley Holland. Combien de fois, je les entends parler de sa beauté, de sa volonté et de sa détermination à reprendre les affaires de son père. Ce n'est pas rien d'être le fils d'un homme aussi puissant que Le Duc Dominic Holland, bras droit du mari de la Reine depuis des années. Et je dois avouer moi-même que c'est le jeune homme le plus charmant que j'ai vu. Mais je ne le connais pas personnellement, pour en dire plus. Toutes sortes de rumeurs vont et viennent, au sujet de ses précédentes prétendantes. Ou alors des jeunes filles déjà duchesses qui pourront être la femme parfaite pour lui. Je me contente de les écouter, mais je n'en pense pas moins. Je verrai bien, lorsque mon tour de me présenter devant la Reine viendra. Je dois me préparer d'ailleurs, le temps presse.

Je referme mon carnet et le cache dans mon tiroir à double fond, de ma table de nuit. J'entends ma mère monter les escaliers et accourir dans le couloir. Sûrement, pour venir me faire la morale que je vais nous mettre en retard et que je devrai prendre plus au sérieux cette journée. Je me prépare avec l'aide de ma gouvernante personnelle, que j'aime plus que tout. Elle est légèrement plus âgé que moi, et s'appelle Pandora. Elle m'aide à mettre mon corsage, en tirant sur les fils le plus possible, lorsque ma mère débarque:

Ma mère: (T/P) ! Tu traînes encore au lit ? Tu sais que...

Mais elle s'arrête, dès qu'elle me voit avec Pandora. Elle se contente de sourire, sans rien ajouter et s'approche pour bien vérifier le travail. Puis on m'aide à enfiler la robe de velours bleu ciel, dont elles peinent à mettre:

Ma mère: C'est absurde ma fille ! Tu as encore abusé des tartelettes aux fruits rouges, que ta tante nous a offert. Tes seins tiennent à peine dans le corsage. C'est comme si elles vont sortir d'une minute à l'autre.

Elle dit en rouspétant.

Je pouffe de rire ce qui me fait mériter d'une tape sur les fesses par ma mère:

Toi: Mère! Ce ne sont pas des petites tartelettes , qui pourront me faire grossir comme ça voyons ! J'en ai mangé que très peu. A mon humble avis, c'est papa qui a du en abuser un peu trop.

Je dis pour ma défense.

On parvient enfin à me mettre dans la robe et la fermer sans complication. Je soupire, en me sentant si mal dans ce genre de robe. Et dire que je vais devoir attendre des heures, avant de pouvoir en sortir. Ou alors, je réussirai à sortir de cette soirée bien avant. Mais ça c'est sûrement dans mes songes les plus folles. Pandora termine par la coiffure, je fais une grimace lorsqu'elle tire mes cheveux pour bien les aplatir. Mon cuir chevelu va en souffrir autant que le reste de mon corps. Puis un chaussurier arrive rapidement dans ma chambre, pour me faire essayer de nouvelles paires. Je n'en peux déjà plus, et regarde mon lit avec nostalgie. Mais après avoir choisi la paire qui correspondait le plus à ma robe, ma mère me les fais enfiler et me sort de la chambre. Je regarde mes sœurs qui gloussent en me voyant me faire tirer par la dentelle de ma manche. Je leur tire la langue, avant de descendre les escaliers. Dans le salon, mon père est debout près de la cheminée. Il tourne le regard et souris en me voyant, il s'approche:

Mon père: Tu es resplendissante ma chérie ! Tellement, que tu vas les faire fuir ! Et la Reine va tout de suite te chasser de la cour.

Tom Holland Imagines [TERMINÉE]Where stories live. Discover now