Tom Holland (Partie 2)

221 9 0
                                    

6 décembre 1820


Le froid s'installe de plus en plus. Je peux voir de ma fenêtre, les flocons qui se placent et peignent l'herbe de notre jardin français. Je n'ai pas arrêté de repenser encore et encore au jour de ma rencontre avec la Reine et du Duché Holland. Personne n'a encore reçu la fameuse liste, qui va permettre de savoir qui seront les jeunes filles qui feront partie de la cour. Je suis curieuse de la lire, même si je sais pertinemment que je n'en ferai pas partie. Je serai heureuse pour mes amies, qui elles le seront. Elles sont venus hier me remonter le morale, mais je n'ai pas parlé de ma rencontre avec le Duché, seulement Pandora est au courant.

Soudain j'entends un bruit de sabot dans l'entrée. Je me retire de mon poste d'observation, et décide de regarder par le couloir en sortant de ma chambre. J'aperçois le messager, s'approcher de la maison pour délivrer une lettre que je reconnais être celle de la Reine. Je me précipite en levant légèrement mes jupes pour descendre les escaliers rapidement. J'entends ma mère, elle aussi s'approcher de l'entrée. Elle réussit à atteindre la porte avant moi, avant de l'ouvrir:

Mère: Bonjour...Oh merci beaucoup !

Elle prend la lettre en la tenant d'une main, pour ensuite refermer la porte. Elle se tourne et lorsqu'elle me voit, elle pince les lèvres. C'est ce qu'elle fait à chaque fois, qu'elle me voit. Je peux voir qu'elle semble toujours déçue de mon comportement à la cour. Mais mon père a réussit à la raisonner, en lui disant que c'était tout simplement un manque de chance et de la mauvaise fabrication de ma robe. Elle me tend la lettre, même si elle a hésité un court instant. Je la lui prends des mains, lentement comme si j'allais me brûler en touchant ses doigts. Puis je décide de l'ouvrir, lorsque j'entends mes soeurs descendre et se mettre autour de moi en attendant que je déplie la liste. Lorsque je la décachète, elle fait deux fois la taille de ma main. Il y a seulement un verseau, écrit avec une plume de paon que je reconnais par la calligraphie. Je ressens quand même une envie de chercher mon nom, parmi la liste. Mais bien evidemment, je n'y suis pas. Je sens mon coeur se comprimer et des larmes menacer à nouveau de tomber. Je soupire et laisse le soin à mes soeurs de la regarder, pendant que je remonte les escaliers et de m'enfermer dans la bibliothèque. Mais je n'ai aucune envie de lire ou d'étudier. Je ressors, et décide de plutôt aller faire une balade avec mon chien-loup. Pandora m'aide à enfiler mon manteau, et de me mettre une coiffe qui protège mes cheveux et mes oreilles. Puis je sors de la maison et descends les escaliers. A peine je siffle pour appeler ma chienne, je l'entends aboyer et accourir vers moi. Lorsqu'elle se place devant moi, elle s'asseoit pour que je puisse la caresser tranquillement. Je souris et lui gratte sous ses babines:

T/P: Bonjour ma belle ! Aujourd'hui petite balade rien que toutes les deux. Tant qu'il ne neige pas trop fort, je pense que l'on pourra bien en profiter ! Aller !

Je dis avant d'aller sur le chemin, suivit d'elle qui trotinne ou cours de temps en temps pour se dépenser un peu. Nous marchons pendant dix minutes, et arrivons dans le bois. Je le connais par coeur, pour y avoir passer des heures à essayer de trouver toutes sortes de variétés de plantes et de fleurs ainsi que des fruits sauvages. Nous nous engagons un peu plus profondément, lorsque ma chienne redresse sa tête d'un seul coup et renifle vers le haut. Puis soudain un coup de feu se fait entendre. Je me fige, car le coup de feu est très proche de nous. Soudain ma chienne se précipite vers la source du bruit, en grognant et aboyant:

T/P: (N/D/C) ! Reviens !

Je crie, en essayant de la rattraper. Mais elle est beaucoup trop rapide, et mon souffle se fait de plus en plus court. Je m'arrête et regarde de tout les côtés, pour essayer d'écouter les bruits. Quand j'entends un autre coup de feu suivit d'un gémissement plaintif animal . J'écarquille les yeux, et ma gorge se serre. Je cours le plus vite possible, en essayant de ne pas me faire mal avec les branches qui me fouette le visage. J'entends des voix, puis j'aperçois trois hommes avec leur chevaux. Ils encerclent quelque chose, je me précipite lorsque l'un d'eux me menace de son arme. Je crie et lève les mains en l'air:

Tom Holland Imagines [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant