TROUBLE MAKER [Jeon Jungkook Fanfic Fr] [TERMINÉE] by Cious

Chapitre 17

Jungkook

Mon sang ne fait qu’un tour en voyant autant de parcelle de sa peau. Malgré moi, je détaille son anatomie. Mes yeux dansent sur ses courbes et je me perds à divers fantasmes et scénarios. En observant ses joues virer au rouge et ses petites mains tenter de tirer la serviette pour se cacher, j’en déduis qu’elle est gênée face à l’animal que je suis en sa présence. Avant d’être trop à l’étroit dans mon pantalon, je me lève d’un bon et court m’enfermer à double tour sur le balcon.

J’ai beau être en t-shirt dehors, ma température corporelle met un temps fou à redescendre. Je m’insulte moi-même quand j’entends des frappements contre la baie vitrée. En me retournant je vois Léa, habillée, cette fois, avec un large sweat shirt sombre et un legging. Même comme ça je la trouve hyper sexy. La petite brune me fait signe de rentrer. Je reste perplexe, j’ai honte de l’avoir autant regardé tout à l’heure mais je suis clairement en train d’attraper la mort ici.

« Excuse-moi, j’aurais dû penser à prendre mes vêtements et surtout m'assurer que tu ne sois pas là… » Dit-elle.

« C’est à moi de m’excuser, je n’aurais pas dû regarder. »

Elle rit, encore gênée.

« C’est rien, tu as dû en voir un tas de nanas beaucoup plus sexy que moi. »

Je me mords la joue intérieure en pensant : « Je n’ai jamais eu envie de leur faire ce que j’ai envie de te faire. »

« Je vais prendre une douche. » Est ma seule réponse audible.

J’attrape mon sac et lui montre avant de partir à la douche pour me moquer d’elle. Elle sourit sincèrement ce qui provoque un soulagement chez moi.

Sous la douche, je pense à elle. Mais merde, qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?

Je sors de la salle de bain, habillé et je ne peux pas m’empêcher de sourire face au spectacle qui se joue devant moi. Elle est assise sur le lit en train d’étudier attentivement le menu du service room.

« Tu veux commander un truc ? »

« Non, je…. » Elle est interrompue par un grognement qui provient de son estomac.

Je ne peux pas m’empêcher de rire en m’asseyant près d’elle pour prendre connaissance de la carte.

« Tu connais bien le japon kook ? J’ai envie de commander un truc traditionnel pour changer. »

Etonné par son engouement, je lui demande.

« C’est la première fois que tu viens au Japon ? »

« J’aurais voulu que ce soit dans d’autre circonstance mais oui. »

Mon cœur est pris de remords, je lui vole sa première fois à Tokyo à cause de ma popularité et des gens mal attentionnés à mon égard. Mes doigts lui volent le menu, décidé à lui faire plaisir cette fois.

 Une fois la commande passée, on se met à regarder la télé japonaise. On rit devant leurs pubs absurdes et leurs concepts d’émissions douteux. Ce pays et ces gens sont vraiment particuliers.

Je me perds dans son rire, dans ces moments de complicité avec elle. Je chéri chaque instant comme s’il s’agissait du dernier parce que je sais que cette bulle finira par se percer. Mais en attendant, je veux vivre cette idée farfelue à ses côtés. J’observe l’alliance encore enroulée à mon annuaire puis mes yeux se perdent dans sa contemplation. J’aimerais tellement qu’elle soit à moi. Au plus profond de mon être, je ressens ce besoin d’être près d’elle, de la faire rire, de la toucher, de l’aimer.

Et, pour la première fois de ma vie, j’envisage l’idée de me poser. D’appartenir à quelqu’un pour le meilleur comme pour le pire. D’avoir cette personne qui m’attend à la maison. Mélanger nos adn et être parents avec la meilleure des partenaires. Vivre toute une vie d’amour avec cette personne spéciale. Ne penser qu’à elle, ne rêver que d’elle, n’avoir envie que d’elle.

Et, cette idée me plait terriblement.