𝐋𝐢𝐥𝐢𝐭𝐡 [18 +] 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐢𝐱

Chapitre six
Il y a 3 ans (New York)

WARNING:

viol/ harcelement sexuel

Tout le monde est parti, les garçons, les hommes et les enfants. Nous, les "femmes", sommes toujours dans les cellules.

Après avoir eu nos règles, nous sommes considérées comme des femmes et si nous ne les avons pas avant seize ans, ils nous tuent.

Les filles et les garçons font le ménage et la cuisine pour tout le monde. Les "hommes" sont battus et entraînés. Ils les utilisent aussi pour tuer certaines personnes...

Ils te considèrent comme un homme quand tu as quatorze ans. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas.

Et nous, les femmes, nous nettoyons les cellules mais ils nous utilisent aussi pour d'autres choses.

Les enfants sont hors des cellules toute la journée mais les hommes reviennent dans l'après-midi. Il est maintenant seize heure. Je suis en train de nettoyer les toilettes de ma cellule quand je sens des mains sur ma taille.

- "Ne voyez-vous pas que je suis en train de nettoyer ?" Je dis à cet abruti.

- "Oui, mais je m'en fous." Il me murmure à l'oreille tout en touchant mes fesses.
J'essaie de repousser ses mains, mais je ne suis pas assez forte, je n'ai que 12 ans. Ils ne nous entraînent pas parce qu'on pourrait se battre contre eux. Il m'a poussé sur le lit. Mon ventre était sur les draps.

Il a ensuite baissé mon pantalon et mes sous-vêtements. Je regarde autour de moi et vois dans la cellule juste en face de la mienne les deux "hommes" de 16 et 18 ans.

Lorsque j'ai établi un contact visuel avec eux, ils ont immédiatement baissé les yeux et se sont concentrés sur autre chose. L'abruti derrière moi touche mes fesses et force mes bras à rester en place. Il me pénètre ensuite.

La brûlure que je ressens est forte même si ce n'est pas la première fois. Je ne pleure plus, je n'ai plus de larmes à verser. Il me baise fort et je sens quelque chose qui coule le long de mes jambes.

Je regarde derrière moi et je vois du sang. Quand il le voit, il sourit et y va encore plus fort. Je crie parce que c'était vraiment douloureux cette fois. Je sens ses mains partout sur mon corps, je sens son odeur et j'entends ses gémissements. Six, c'est seulement la sixième fois que j'ai été violée. Et ça fait deux mois.

Ils ne m'ont pas violée plus parce que j'ai eu mes premières règles il y a seulement un mois. Donc en un mois, j'ai vécu ça six fois. Ils m'ont tout volé. Ma virginité, mon innocence, mon corps, mon cerveau, et mes émotions.

Je sens ses mains sur mes cheveux, il les arrache presque. Il m'a pénètrée plus rapidement et j'ai crié.

- "Arrêtez ! Ça fait mal !" Je crie. Mais je savais que ça ne changerait rien.

Je me lève et je n'arrive pas à respirer. J'essaie de faire mes exercices de respiration. Je compte jusqu'à 10 entre chaque respiration. Et c'est seulement après m'être calmée que j'ai vu que Lorenzo était sur mon lit, me regardant. J'ai sursauté et j'ai crié.

- "Qu'est-ce que tu fais ici ?" Je lui demande.

- "Je t'ai entendu crier donc je suis allé dans ta chambre et j'ai vu que tu dormais alors je t'ai réveillé. De quoi rêvais-tu ?" me demande-t-il.

- "Je ne me souviens pas."

- "Eh bien, va prendre une douche. Tu peux descendre dans la cuisine pour le petit-déjeuner." Il dit avant de partir.

Je me suis douchée et je suis allée dans la cuisine. Je mangeais une pomme quand je l'ai vu entrer dans la cuisine.

- "Aujourd'hui, je veux que tu te battes avec moi. J'ai un endroit où nous pouvons nous entraîner." Il m'explique et j'acquiesce.

Il a essayé de me frapper au visage mais je l'ai esquivé. Je le frappe ensuite dans les côtes. Et avec mes jambes, je le fais tomber mais, dans sa chute, il m'a attrapé les bras et je suis tombé sur lui.

- "Tu vas me dire où tu as appris à te battre ?" demande-t-il.

- "Je l'ai appris quand j'étais adolescente mais pourquoi veux-tu le savoir ?".

- "Tu es jeune et tu sais te battre même en sachant que tu n'as pas eu une vie de mafieux.... C'est pour ça que je te demande, je trouve ça étrange..."

- "Je ne suis pas jeune, j'ai dix-huit ans et non ce n'est pas étrange. Assez de questions, je ne suis pas là pour ça."

Nous nous sommes battus pendant des heures avant que je ne sois trop fatigué. J'ai ensuite pris une douche et nous étions maintenant en train de manger.

- "De quelle mafia tu fais partie?" Je lui demande

- "Italienne. Ma famille est toujours là-bas mais je suis venu ici pour le travail."

- "Tu vas retourner en Italie ?"

- "Non, ma maison et mes contacts sont ici, alors je reste."

- "Pourquoi tu es seul ici ? Tu n'as pas des hommes de la mafia ou je ne sais pas, des gardes du corps ?" Je demande.

- "Je ne suis pas seul, au sous-sol il y a beaucoup de monde et à l'extérieur il y a des hommes armés pour protéger la maison. A l'intérieur il y a des hommes aussi et il y a des caméras partout" il sourit.

- "Attends, même dans les chambres ?"

- "Oui, même dans les chambres." Il sourit.

- "Ce n'est pas du tout effrayant." Je dis avec sarcasme. "Et tu gardes dans ton sous-sol ?"

- "Des gens qui n'ont pas fait leur travail correctement ou qui m'ont juste ennuyé."

- "Donc si je t'ennuie, tu vas m'y mettre ?"

- "Peut-être." Il sourit à nouveau.

- "Je peux le voir ? Le sous-sol ?"

- "Hum oui, si tu veux."

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