A la haine [TMNT LeoxKaraï]

8. Petite fête

Je me permets de placer ici un petit disclaimer. Comme j'ai pu le dire dans l'introduction de cette histoire, celle-ci contiendra sûrement des scènes de violences, des injures et... des scènes sexuelles. Il y en aura une justement dans ce chapitre. Je conseille aux plus jeunes de bien vouloir sauter ce chapitre, dont la lecture n'est pas spécifiquement essentielle à la suite de l'histoire. Aussi, ce chapitre risque d'être beaucoup plus long que les autres.

 Avis à un public avertit, bonne lecture !

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La musique était à fond. Ce n'était pas difficile de savoir qu'il y aurait beaucoup de monde, à entendre la musique électronique à l'autre bout de la rue. Karaï s'était préparée pour cette soirée, et elle avait sortit le grand jeu. Son but était clair, se rapprocher de Léonardo. Soit en allant directement vers lui, ou en utilisant l'un de ses proches. Elle hésitait encore entre le petit geek, le gosse au skate (hum, beaucoup trop jeune) ou la rouquine. Elle verrait une fois sur place.

Elle arriva bientôt à une maison entourée d'un jardin verdoyant, du moins luisant sous les lumières stroboscopiques qui émanaient de l'établissement. Une fois devant, elle remarqua un nombre incalculable de couples qui s'embrassaient sur l'herbe, contre le mur ou même, dans les voitures garées devant la maison. Il régnait une atmosphère électrique.

La musique emplit ses veines lorsqu'elle poussa la porte pour entrer dans la maison, beaucoup trop grande pour ne pas appartenir à une personne riche de la ville. Karaï n'était pas étonnée. Casey faisait partie de l'équipe de hockey, c'était un sport qui demandait un minimum d'argent. Pas étonnant que ses parents soient bourrés de fric, et lui aussi.

Elle avança dans la maison à la recherche d'une tête rousse ou brune. Elle ne trouva que des gens qui dansaient dans le salon, avec plusieurs autres assis dans les canapés. Encore des couples, des mecs de l'équipe de hockey avec parfois deux filles sur leurs genoux. On aurait pu se croire dans une mauvaise série des années 80. C'était assez risible à voir. Si jeunes, et déjà débauchés. Le salon était sur le côté gauche de la maison en entrant et donnait sur le jardin, où on pouvait trouver une piscine dans le terrain. Etonnant au coeur de New York, ce qui laissait penser encore plus qu'ils étaient riches.

Sur le côté droit de la maison, elle trouva la salle à manger, où la majorité d'entre eux étaient agglutinés autour d'un bar de fortune avec différentes bouteilles d'alcool et de la nourriture un peu partout sur la longue table. Karaï attrapa un verre et se servit un alcool qui ressemblait vaguement au saké. Elle en avala une gorgée et se délecta de sentir la brûlure habituelle dans sa gorge.

Il lui semblait bien que tout le monde la dévisageait. Elle avait opté pour une tenue assez osée, il fallait le dire. Mais une kunoichi se devait d'user de ses charmes pour attirer ses ennemis dans ses filets. Autant tout tenter pour attirer un garçon. Elle avait attrapé le premier pantalon moulant qui lui était tombé sous la main, faisant ressortir allégrement ses cuisses musclées et ses mollets. Les yeux des garçons étaient surtout rivés sur ses fesses. Les pervers. Des ados de dix-huit ans quoi. S'ils levaient un peu les yeux, ils découvrait un haut en cuir assez moulant aussi, dévoilant ses épaules et ses clavicules, ainsi qu'un peu de sa poitrine. On pouvait donc découvrir quelques tatouages parsemant sa peau, que son père lui avait offert à chacun de ses exploits.

Il y avait notamment un serpent et un dragon, qui se battaient en duel au-dessus de sa poitrine, juste en dessous de ses clavicules. Les deux animaux s'enroulaient sur ses bras jusqu'à ses poignets, invisibles lorsqu'elle portait des vêtements normaux. Dans son dos, on pouvait vaguement distinguer une pièce gigantesque du démon japonais de la vengeance, Hannya. Celle-ci, symbole de vengeance, de colère et de tristesse, avait été encrée dans sa chaire plusieurs jours après la mort de son père. Le visage du démon était de couleur rouge, avec des fleurs blanches tout autour de son visage, symbolisant la colère par le rouge, et l'envie de vengeance par le blanc.