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Cela faisait quelques jours qu'Oleya était au palais et elle avait toujours autant de mal. Elle stressée énormément pour sa tante. De plus, elle ne savait jamais ce qu’elle allait faire de la journée. Certes, elle avait un temps avec le roi. C’était chacune son tour, mais jamais dans le même ordre. Cela la tendait et le roi l’avait bien remarqué. Il décida que cette après-midi, il en discuterai avec elle. Dora et Amal étaient souvent ensemble. Cela n’était pas étonnant, elle se ressemblaient. Pas physiquement non, mais c’était toute les deux des femmes riches, superficielles et dédaigneuse. Malik devait continuer de les côtoyer. C’était une tradition qui avait était faite il y a très longtemps. Cela ne l’avait jamais vraiment déranger. Après tout, il ne s’intéressait jamais aux femmes. Il n’en n’avait pas le temps. Le royaume lui prenait beaucoup de temps et il avait dû mal à déléguer son travail. Pourtant, il avait confiance en ses conseillers. Mais son père lui avait tant de fois dit qu’être roi était un travail de tous les jours.
Malik était debout face à la baie vitré de son salon à attendre Oleya.
Il appréciait vraiment sa compagnie. Mais il avait également remarqué, qu’elle n’était pas très à l’aise. Il pouvait le comprendre car Oleya ne faisait pas parti du même milieu social que les autres.
Il entendit quelqu'un frappait à la porte. Cette personne entra et quand le roi se retourna, il put la voir face à lui. Il la trouve très jolie avec sa longue robe bleue. Ses cheveux noirs étaient relevés en un grand chignon négliger. Il n’avait jamais vu la longueur de ceux-ci. Elle avait toujours cette même coiffure . Elle avait des yeux noirs en amande, qui se mariait parfaitement à son teint brin délicat. Elle s'approcha de lui et s'inclina légèrement.

Oleya : Vous m’avez demandé Votre Altesse ?

Le roi s’approcha et lui indiqua une chaise où s’asseoir. Il s’asseyait à ses côtés.

Malik : En effet, je souhaitais avoir une discussion avec vous.

Elle le regarda légèrement et baissa les yeux.

Malik : Dites-moi vous plaisez vous ici ?

Elle le regarda presque étonnée de la question.

Oleya : Qui ne se plairait pas ici ?

Il lui sourit.

Malik : Vous peut-être ?

Oleya : Je me plais bien ici. Ma chambre me va très bien et votre gouvernante est absolument fabuleuse avec moi.

Il la regarda et il savait que quelque chose n'allait pas.

Malik : Il y a un mais, je suis sûr qu’il y a un mais.

Oleya : Disons seulement que c’est très compliqué pour moi.

Malik : Qu’est ce qui est compliqué ?

Oleya baissa le regard et joint ses deux mains nerveusement. 
Malik lui prit sa main délicatement et la caressa mais Oleya la retira rapidement. Elle ne l'avait pas fait brusquement mais il savait qu'elle ne désirez pas être touché. Cela lui fit légèrement de la peine mais il préféra ne rien dire. Il voulait savoir ce qu'elle avait.

Malik : S’il vous plaît, expliquez-moi. J’ai besoin de savoir ce qui ne va pas.

Oleya : Très bien.

Elle attendit quelques secondes puis inspira .

Oleya : Déjà je suis une personne assez angoissée, je m’inquiète terriblement pour ma tante. Elle est malade et elle est seule. Le fait de la savoir à la maison toute seule me fait de la peine. Nous habitons dans un quartier qui est… On va dire un petit peu dangereux. Quand nous sommes toutes les deux ça peut aller mais là elle est seule.

Il fronça les sourcils et la comprenait.

Malik : Elle aura accès à un nouveau logement dès ce soir.

Oleya leva les yeux et le regarda étonné.

Oleya : Pardon ?

Malik : En faisant partie des favorites vous avez accès à un logement qui vous est attribuée pour vous. Il sera à votre nom. Votre tante peut y avoir accès dès aujourd’hui.

Oleya : Mais qu’est-ce qui se passera quand je ne serai pas choisi ?

Il fut heurté par sa phrase.

Malik : Qui vous dit que vous ne seriez pas choisi ?

Oleya : Eh bien, il y a plusieurs raisons à cela. Le milieu social pour commencer. Le fait que je ne sois pas éduquée pour faire partie d'un milieu comme celui-là.

Malik lui sourit.

Malik : Seul Allah sait l'avenir. Ni vous, ni moi. Et pour dire vrai, ce logement vous est attitrée pour toujours. Tout ce que vous posséderez ici en faisant partie des favorites vous l'emporterez chez vous après.

Oleya était surprise mais rassurée. Sa tante avait eut raison.

Oleya : J’espère qu’elle va bien.

Malik : Vous ne pouvez pas lui téléphoner ?

Elle baissa les yeux mal à l’aise.

Malik : Oleya, dites moi.

Oleya : Je n’ai pas les moyens d’avoir un téléphone portable.

Il eut de la peine pour elle, elle était si naturelle et si différente des autres. C’était sûrement pour cela qu'il l'avait choisi.

Malik : Je vous en ferai parvenir un dans plusieurs heures.

Elle lui souri.

Oleya : Merci beaucoup.

Malik : Désirez-vous un thé.

Oleya acquiesça. Elle le trouvait très gentil et passait du temps avec lui n’était pas de refus.
Un serviteur était venu avec du thé et des petites pâtisseries qu’il posa sur la petite table. Oleya regarda le plateau ne sachant pas si c'était elle qui devait le servir ou non. Mais il valait vraiment mieux que ce soit lui. Surtout avec ses problèmes de psychomotricité.

Oleya : Vous pouvez servir s’il vous plaît ?

Les 3 Graines De Vérités Where stories live. Discover now