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Amina était triste pour sa nièce. Elle savait qu’elle l’aimait. Oleya n’avait fait que pleurer durant la fin de journée refusant que quelqu’un entre dans sa chambre. Elle se leva pour prendre une douche et eut du mal avec sa main droite. Elle était comme engourdit depuis ce matin et c’était très désagréable. Elle la regarda et la bougea légèrement. Elle fit couler l’eau chaud sur son corps et ferma les yeux. Soudainement,elle entendit la porte de la salle de bain vibrer.

Malik : Si vous ne répondez pas je devrais défoncer la porte.

Oleya : Je… Non… Je viens.

Elle sortit de la baignoire et glissa, quand elle voulu se rattraper, sa main droite ne lui répondit pas et elle tomba sur les genoux. Malik entendit un vacarme et un petit gémissement.
Il s’acharna sur la poignée et elle s’ouvrit.
Il avait les sourcils froncés et la regardait froidement.

Oleya : J’ai dit je viens.

Il la regarda quelques secondes avant de détourner les yeux. Elle était enveloppée d’une longue serviette. Ses cheveux terriblement long dégoulinés sur son corps. Elle le contourna en boitant légèrement.

Malik : Pourquoi n’avez-vous pas répondu ! Cela fait dix minutes que j’hurle.

Oleya : Je suis navrée, je ne vous avait pas entendu.

Elle se retourna et serra sa serviette mal à l’aise. Il regarda son genoux rouge.

Malik : Qu’avez-vous à la jambe !

Son ton était glaciale elle en eut des frisson.

Oleya : Pas grand-chose.

Malik : J’ai dit qu’avez-vous à la jambe ?

Oleya : J’ai glissé en sortant.

Il y eut un silence.

Malik : Demain matin, il y a une conférence de presse.

Elle le regarda. Son regard était si haineux mais elle comprenait.

Malik : Soyez là et pas en retard !

Il partit et claqua la porte. Elle s’assied sur son lit et souffla. Elle regarda son genou, elle fronça des sourcils en le touchant. Mais étrangement, elle ne sentait pas la sensation de son genou sur sa main. Elle regarda celle-ci étrangement. Est-ce qu’il était possible que la dyspraxie évolue ? Quand elle avait senti cette sensation ce matin, elle ne s’était pas inquiétée plus que ça. Elle se dit qu’il valait mieux pour elle ne plus y penser. Assez de problèmes comme cela. Elle s’habilla et Sarah lui avait servit son repas dans la chambre. Le roi dînez avec Amalia ce soir là.

Oleya : C’est une catastrophe hein ?

Elle s’assit près d’elle.

Sarah : Vous devriez manger.

Oleya : Vous devriez me répondre. Si personne ne me dit rien comment je peux savoir ?

Sarah : Disons que c’est compliqué. Le peuple désire que le roi se marie depuis de nombreuses années. Ils auraient été fou de joie.

Oleya eut un sourire nerveux.

Oleya : Bien sur, le peuple aurait aimé que le roi se marie avec la pauvre fille à la maison sans fenêtres.

Sarah était peinée.

Sarah : Ne dites pas cela. Vous n’êtes…

Oleya : Je suis cette fille. Je suis pauvre et oui je n’avais pas de volets à mes fenêtres. Ce n’est pas un mensonge, la presse a dit vrai.

Sarah : L’important est le bonheur du roi. Peu importe avec qui il finit par se marier.

Oleya : De toute façon c’était faux. Jamais il ne m’aurait enlevé, jamais il n’aurait… Pas avec moi.

Sarah était choquée de son défaitisme mais elle la comprenait. La journée avait été difficile et demain serait bien pire. Mais le savait-elle seulement ?

Oleya : Sincèrement, je n’ai pas faim, je préférais dormir.

Sarah acquiesça et prit le plateau.
Oleya se réveilla vraiment très tôt ce matin. À vrai dire, elle n’avait pas dormi. Ses yeux étaient rouges et légèrement enflés. Elle n’avait fait que pleurer. Il la détestait désormais et que pouvait-elle faire ?
Malik était avec Émir.

Émir : La presse ne va pas tarder Votre Altesse.

Malik : Oui !

Émir : Amal sera à votre droite et Oleya…

Malik : Elle n’apparaîtra pas !

Emir le regarda étonné.

Emir : Votre Altesse, si elle n’apparaît pas à vos cotés, la presse …

Malik : La presse s’acharnera sur elle si elle est à mes cotés !

Émir : Oui mais…

Malik : Écoutez moi bien ! Le fait d’avoir rappeler Amal ici alors que je m'étais d'ébarrassait des favorite avant cela... De... De devoir la… la supporter pour faire taire cette histoire d’enlèvement est déjà assez difficile ! Je ne vous laisserais pas détruire une autre personne ! J’espère que c’est clair.

Émir le comprenait.

Malik : Est-ce que Samir est à ses cotés ?

Émir : Il ne la quitte pas.

Malik mit sa cravate.

Malik : Je veux un rapport tous les soirs.

Il regarda son conseillé.

Malik : La chemise ? Ça va ?

Émir : Vous êtes parfait. N’oubliez pas de sourire.

Il le regarda en levant un sourcil nerveusement.

Émir : Navré Votre Altesse, vous devez paraître heureux.

Malik : Le paraître, n’est-ce pas la première chose que vous m’avez apprise ?

Émir s’inclina et le laissa. Le roi n’était pas bien c’était évident. Entre son devoir, les traditions et son cœur, les choses se compliquaient. Mais Émir avait peur de ce qui arriverait dans le futur.

Les 3 Graines De Vérités Where stories live. Discover now