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Elle descendit et Malik l’attendait devant un gros crossover blanc. Il était beau, il portait une tenu de touareg qui lui allait merveilleusement bien. Elle s’approcha de lui avec un grand sourire.

Malik : Je vais devoir vous mettre un foulard sur les cheveux pour éviter la chaleur.

Elle acquiesça et étrangement sa proximité ne la dérangait vraiment pas. Ils montèrent dans la voiture avec un chauffeur. Trois autre crossover les suivaient. Ce qui était normal, c’était sa sécurité personnel. Oleya était vraiment très heureuse.

Oleya : On va dans le désert c’est ça ?

Il adorait son sourire et son regard enfantin.

Malik : Oui.

Oleya sauta sur son siège. Il la trouvait adorable et lui sourit. Une fois arrivé, il l’aida à descendre de la voiture. Le sable était chaud et le paysage était sublime.
Des dunes à pertes de vue, elle s’avança lentement les yeux rivés en face d’elle. La couleur était magnifique. Certes, il faisait chaud mais ça en valait le coup. Malik s’approcha d’elle.

Malik : Tenez, buvez de l’eau. Je ne veux pas que vous soyez déshydraté.

Elle prit la gourde et bu. Elle s’essuya la bouche de sa main.

Oleya : À vous.

Elle lui tendit la gourde, il en fit touché.

Malik : Cela vous plaît ?

Oleya : C’est comme je l’ai imaginé. C’est splendide.

Elle fit quelques pas puis trébucha légèrement. Malik s’approcha rapidement d’elle.

Malik : Vous allez bien ?

Oleya : Oui le sol n’est pas tout droit, j’ai marché dans un trou.

Malik : Vous ne vous êtes pas fait mal au moins ?

Oleya : Non ne vous inquiétez pas pour moi .

Malik : Je m’inquiéterais toujours pour vous.

Elle se mit à rougir et lui sourit.

Oleya : Maintenant que nous somme là ; nous pouvons faire une balade ?

Malik : J’ai une meilleur idée.

Le roi claqua des doigts et deux gardes du corps vinrent avec des luges en bois. Ils les déposèrent sur le sable et reculèrent.

Oleya :Oh c’est pas vrai ? Mais comment avez-vous fait ?

Elle se mit à sauter, toute heureuse. Elle se mit sur une luge et le regarda.

Oleya : Allez venez faire la course avec moi.

Il s’assit sur une luge, il étaient côte à côte.

Oleya : On compte jusqu’à trois et on glisse.

Malik n’avait d’yeux que pour elle ; elle était si simple et s’amusait de rien. Le comptage fait, ils descendirent la pente, ils entendirent tous le rire d’Oleya. Les gardes restaient à distance mais ils s’amusaient de les voir ainsi. Après plusieurs minutes, ils s’arrêtèrent.

Malik : Attendez, j’ai une autre idée.

Oleya : Quel idée ?

Malik : Nous contre mes gardes.

Elle se mit à rire.

Oleya : Oui excellente idée. On va les ridiculiser.

Oleya s’assit derrière le roi et s’agrippa à lui. Ses mains étaient sur son ventre. Sans sursaut, sans hésitation, elle ne ’était pas reculer. Il en eut des frissons. Il sentait son fameux parfum. Elle lui chuchota.

Oleya : Il faut gagner.

Il retourna légèrement sa tête et lui murmura.

Malik : En ce qui me concerne, j’ai déjà gagné.

Ils comptèrent et tous parti en même temps, bien sur le roi et Oleya seraient premiers mais le vent se leva. Le sable arriva sur leurs visages et le roi perdit le contrôle de l’engin. Ils firent des vagues et tombèrent sur le coté. Oleya fut éjecté quelques secondes avant. Elle se releva assez rapidement contrairement au roi. Soudainement, elle vit tous les gardes se précipitaient vers lui. Elle entendit le « le roi est blessé ». Elle aurait voulu s‘approcher de lui, voir comment il allait, mais un garde la prit fermement par le bras et la mis dans la voiture. Il la raccompagna rapidement.

Oleya : Dites-moi ce qu’a le roi ?

… : Je n’en ai pas le droit.

Les gardes l’emportèrent dans un des crossover, Oleya n’eut même pas le temps de le voir partir.

Oleya : Pourquoi ça !

… : C’est du domaine privé.

Elle haussa la voix pour la première fois de sa vie.

Oleya : Je suis sa favorite, il n’y a pas de domaine privé avec moi.

… : Il y a trois favorites, vous n’êtes pas l’officiel.

Oleya : La différence entre elles et moi, c’est que j’ai des sentiments pour lui. Et sachez, que je peux officiellement vous mettre mon pied aux fesses pour m’avoir rien dit.

Elle put le voir sourire. Mais, il ne dit rien. Le retour en voiture était horrible. Elle s’imaginait tout et n’importe quoi.
Elle descendit doucement, elle avait mal la jambe mais n’avait pas fait attention. La seule chose qui la préoccupait, c’était le roi. Quand elle monta les escaliers pour rejoindre l’entrée du palais.
Amal et Dora l’attendaient avec le regard noir. Elle voulu monter dans sa chambre. Mais Amal l’en empêcha.

Amal : Comme ça, tu as blessé le roi ?

Les 3 Graines De Vérités Where stories live. Discover now