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Mais elles étaient trois. Le roi demanda à Amal de se décaler afin qu’Oleya puisse être à ses cotés.
Elle le fit en grimaçant. Mal à l’aise, Oleya s’approcha et se mit à coté de Malik. Elle le regarda, il était si sérieux… et si beau. Il reçu les salutations des invités avec sympathie. Le repas se déroula sans encombre. Oleya était posé à sa gauche et Malik voyait bien qu’elle était mal à l’aise. Il s’approcha d’elle et lui murmura.

Malik : Ne soyez pas stressé ; vous êtes parfaite.

Elle fut étonné de sa phrase et son ton doux. Il avait pourtant était froid quelques heures plus tôt. Elle lui fit un délicat sourire. Amal, elle fulminé et tout le monde l’avait bien remarqué. La musique retenti, et Malik se leva, il donna sa main à Oleya qui soudainement fut effrayé.

Malik : M’accorderez vous cette danse ?

Tout le monde les regardait avec un grand sourire, sauf Amal et Dora.

Oleya : Je… Je suis désolée… je.

Elle baissa le regard silencieusement. Il fronça des sourcils nerveusement.

Amal : J’ adorerais ouvrir le bal avec vous ?

Malik dévia son regard et prit la main d’Amal dans la sienne.
Ils allèrent danser suivit par d’autres invités. Malik fulminait, pourquoi avait-elle refusé son invitation ?
Il commençait à trouver son comportement étrange et cela l’agacé. Pourquoi elle se reculait à chaque fois qu’il s’approchait d’elle ? Elle refusait qu’il prenne sa main. Pourtant elle n’avait pas refuser que le jardinier soit proche ?

Amal : Vous avez l’air ailleurs Votre Altesse.

Malik : Je suis désolé c’est impolie de ma part.

Amal lui caressa l’épaule.

Amal : Ne vous excusez pas enfin. J’espère juste que ce n’est pas à cause d’Oleya.

Malik : Pourquoi dites-vous cela ?

Amal : Et bien elle a refusé de danser avec vous. C’est une humiliation pour elle pas pour vous.

Malik inspira.

Amal : Son fiancé doit lui manquer.

Malik arrêta soudainement de danser.

Amal : Son quoi ?

Amal : Vous l’ignoriez ? Elle est fiancé depuis des années.

Malik : Je ne suis pas au courant.

Amal : C’est normal, elle espérait pouvoir le retrouver bientôt. Heureusement pour vous, je suis là.

Il la regarda et rejoint sa place. Oleya avait l’air très mal a l’aise, la tête baissait. Elle n’avait pas toucher à son plat. À chaque fois, qu’elle levait les yeux, Malik la regardait nerveusement, elle en avait des frissons. À la fin de la soirée, elle se précipita dans sa chambre. Il était trop tard pour appeler sa tante. Mais elle avait vécu un moment affreux. Entre le regard froid du roi et la haine non dissimulé d’Amal c’était trop. Elle s’endormit avec de grandes difficultés.
Malik était dans son bureau, ce matin il était très nerveux, d’ailleurs il avait très mal dormi. Il exigea de voir Oleya. Elle entra dans le bureau. Il se retourna et la regarda toujours aussi froidement que la veille. Elle s’inclina.

Malik : Dites-moi avez-vous oui ou non un fiancé ?

Elle fut choquée.

Oleya : Excusez-moi ?

Malik : Ne me faites pas répéter !

Oleya : Euh… Non.

Malik : En êtes-vous sur ! Sachez que je saurait la vérité.

Elle fronça des sourcils.

Oleya : Je ne sais pas pourquoi vous prenez ce ton condescendant avec moi. Mais sachez Votre Altesse que je n’aurais jamais accepter d’être ici si je l’avais été. Je ne sais pas de qui vous tenez cette information mais vous devriez revoir vos sources ! Maintenant, excusez-moi mais je préfère vous laisser !

Elle s’inclina et voulu partir mais elle l’entendit.

Malik : Oleya, j’espère que vous ne mentez pas !

Oleya : Sachez que le mensonge ne fait pas parti de mes défauts !

Elle partit sans même un regard.
Malik se sentait mal. Pourquoi avait-il cru Amal ? Il savait très bien que c’était une profiteuse qui écraserait tout sur son passage. Il était jaloux et ça l’avait rendu fou un instant. Maintenant Oleya lui en voulait, et il devait se rattraper. Mais comment faire ? Il demanda de l’aide à Sarah. Il n’avait pas vu Oleya de la journée, et en fut peiné. En revanche, il vit Dora et passa un temps avec elle. Elle était tellement insipide et inintéressante. Elle riait à gorge déployé de tout et surtout, il avait remarqué qu’elle charmait tous les hommes.
Cela ne l’avait pas déranger plus que sa. Car, il savait au fond de lui, qu’il ne la choisirait pas à la fin. Il espérait que cette mascarade ne durerait pas longtemps. Ses conseillés avaient votés « six mois» et il avait accepté. Après tout, six mois ne serait pas très long n’est ce pas ?

Les 3 Graines De Vérités Where stories live. Discover now