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Oleya se retourna.

Oleya : Pardon ?

Dora : On ne parle que de cela à la télévision et à la radio.

Amal : Il est hospitalisé, les gens pensent à un attentat.

Oleya : Un attentat ? Mais ce n’est pas ça du tout.

Sa respiration se coupa.
Amal : Le roi doit vraiment vous en vouloir.

Dora : Et bien au moins, nous ne serons plus que deux d’ici peu.

Oleya partit se réfugier dans sa chambre et se mit à pleurer à grosses larmes. Ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle avait été heureuse ; vraiment heureuse d’avoir passer ce temps là avec lui. Et à cause de ses idées stupides, le roi était blessé. Pire que cela, elle ne savait pas à quel point. Elle continua à pleurer plusieurs heures jusqu’à ce que Sarah entre dans la chambre avec un plateau qu’elle déposa sur le bureau.  Sarah s’approcha d’elle.

Sarah : Ne pleurez pas ma douce, tout va bien.

Oleya : J’ai envoyé le roi à l’hôpital.

Sarah : Je sais, mais ce n’est pas bien grave.

Oleya : Comment est-ce que vous le savez ?

Sarah : Il vient de rentrer, il se repose dans sa chambre.

Oleya : Qu’est ce qu’il a eut ?

Sarah : Six points de sutures au bras gauche.

Oleya se mit à pleurer encore plus.

Oleya : Ils disent que je voulais faire un attentat.

Sarah s’assit à ses cotés.

Sarah : Tout le monde sait que c’est faux. Demain matin, il y aura une conférence de presse dans le jardin. Vous vous y présenterez joyeuse et tout le monde verra qu’il n’y a rien.

Oleya : Il doit m’en vouloir.

Sarah : Ne pensait pas à cela. Vous devriez manger et vous couchez tôt.

Oleya : Non je préfère prendre une douche pour enlever tout ce sable. Et puis, je n’ai pas très faim.

Sarah : Très bien, si vous avez besoin de moi, prévenez-moi.

Elle lui sourit et quitta la chambre. Oleya n’était pas bien, elle ne voulait pas qu’il lui en veuille. C’était son idée. Une idée stupide. Elle alla dans la salle de bain et se déshabilla. Elle entra dans la douche et quand elle ouvrit l’eau tiède sur son corps. Elle eut soudainement une douleur au tibia. Elle se lava rapidement vu que ça lui brûlait. Quand, elle sortit de la douche, elle regarda son tibia et fut surprise. Il y avait une grande entaille qui commençait de son genoux jusqu’à sa cheville.  
Pourtant, quand elle était tombé elle n’avait rien senti ? Elle regarda encore cette plaie, ça n’était pas très jolie. Elle alla se coucher, épuiser de cette journée mouvementé. Cette nuit là, elle avait eu beaucoup de mal à dormir, elle bougea dans tous les sens, elle avait des bouffées de chaleur. Quand elle se leva le matin. Elle eut du mal, elle se leva difficilement, sa tête tournait. Quand Sarah entra dans la chambre, elle remarqua directement que quelque chose n’allait pas. Oleya était plus pale que de coutume, elle avait des cernes violacées sous les yeux. Et sa bouche si rosé habituellement était terne.

Sarah : Vous allez bien mademoiselle ?

Oleya : Je crois qu’il me faudrait un médecin.

Sarah : Vous êtes malade ?

Oleya : C’est ma jambe.

Sarah s’approcha et fut étonné par son état.

Sarah : Vous ne pouvez pas allé à la conférence de presse.

Oleya : Bien sûr que si ! C’est de ma faute tout ce qu’il se passe. Que diront les journalistes si la personne qui a fait ça n'est pas là ? On doit montré une bonne entente.

Sarah : Oui mais il faut un médecin.

Oleya : Oui après la conférence d’accord. En attendant si vous pouviez me trouver de quoi désinfecter. Je vais vite prendre une douche.

Elle acquiesça et sortit.

Les 3 Graines De Vérités Where stories live. Discover now