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Il ne savait pas quoi dire. Mais ils entendirent tous les deux une voix s’élever derrière eux. Quand ils se retournèrent et ils virent Amal s’avancer.
Amal regarda Samir.

Amal : Vous pouvez nous laisser.
Ce n’était pas une question mais un ordre.

Samir : Non.

Elle le regarda nerveusement.

Amal : Faites ce que je vous dis.

Samir : Je suis le garde du corps de mademoiselle. Je n’ai d’ordre à recevoir de personne à part du roi.

Amal : Je lui ferais part de votre attitude.

Oleya en avait assez.

Oleya : On peut aussi lui faire part de la tienne.

Amal se mit à sourire.

Amal : Je t’en pris, tu as mis le roi dans le pétrin et retourné un pays à toi seule. Crois-tu que le roi t’écoutera ? Il m'avait déjà de partir le jour ou vous êtes allés en Angleterre et il m'a presque supplié de revenir grâce à tes âneries.

Il s’avança.

Samir : Vous devriez partir.

Il faisait trois fois sa taille et au moins quatre fois son poids.
Elle le regarda nerveusement.

Amal : Vous avez raison je vais aller voir le roi. Il m’attend.

Elle sourit et partit.

Samir : Vous allez bien ?

Oleya ne répondit pas, elle alla dans le jardin pour faire un tour. Maintenant que plus personne ne s’y trouver, elle pouvait être tranquille. Bien-sûr que Samir n’était pas loin. Elle s’assied sur le petit banc blanc et ferma les yeux quelques minutes. Comment sa vie avait pu prendre une telle tournure ? Elle qui, quelques mois plus tôt avait une vie des plus banale et tranquille. Elle avait peur de ce qu’il l’attendait. Maintenant qu’elle avait le cœur brisé, comment allait-elle pouvoir vivre avec cette douleur à la poitrine. Entre le vide intense qu’elle ressent en elle et la tristesse violente qui la tenait. Elle se demanda combien de temps cela durerait.

***

Trois semaines s’étaient écoulé. Les choses s’étaient arrangées avec la presse. Le peuple pensait désormais que la favorite préférée était Amal et Oleya le pensait également. Elle avait gardé tous les bouts de journaux où ils les mentionnaient. Les photos d’eux ensembles, au restaurant, dans la rue, dans les boutiques. Elle les gardait dans un carnet. Sarah en était désespérée et Samir aussi. Ils étaient devenus amis. Il la protégeait toujours mais pour lui s’était devenu important. Il l’avait vu plusieurs fois pleurer et à chaque fois, il en avait mal au cœur. Il ne comprenait pas le roi. Comment pouvait-il encore la faire souffrir comme ça ? Comment ne pouvait-il pas avoir vu son changement de comportement. Elle respirait la tristesse. Elle vit au loin Amal mettre des bagages dans une voiture.

Oleya : Elle part ?

Samir : De ce que je sais elle fait un voyage en Allemagne.

Elle fut étonné.

Oleya : Il part avec elle ?

Samir : Le roi reste au palais.

Oleya : Ça sera probablement une déchirure pour lui.

Il la regarda avec de la peine.

Oleya : Arrêter de me regarder comme ça Will.

Il lui sourit.

Samir : Vous savez que mon prénom n’est pas Will ?

Elle lui mit un coup d’épaule.

Oleya : Ça vous va bien. C’est qui l’homme à coté d’elle ? Ils ont l’air proche.

Samir : Oh lui ? C’est Raoul, le conseillé du roi.

Oleya était étonné.

Oleya : Il a bien confiance en lui pour la laisser partir avec lui.

Samir : C’était le conseiller de feu son père. Il a une confiance aveugle en lui.

Il avait une intonation étrange et elle s’en rendit compte.

Oleya : Il a confiance mais pas vous ?
Il grimaça.

Samir : Je n’ai pas mon mot à dire.

Oleya : Vous pouvez le dire à moi quand même.

Il lui sourit.

Samir : Je ne l’aime pas beaucoup. Il était là lors de l’accident du père du roi.

Elle dévia son regard et le regarda, il avait l’air très strict.

Oleya : Oh !

Samir : Il n’a rien eu.

Oleya : Une chance pour lui.

Samir : Je ne dirais pas que c’est une chance.

Elle le regarda en fronçant les sourcil.

Samir : C’est le seul qui n’as rien eut.
Oleya comprit qui le soupçonnait de quelque chose.

Oleya : Vous en avez parler au roi ?

Samir : Certainement pas. Il ne croit que lui.

Oleya mit sa main sur son épaule.

Oleya : Moi je vous crois.

Les 3 Graines De Vérités Where stories live. Discover now