Chapitre 3 : Une Blague ?

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- Le petit mari cherche sa femme à ce que je vois. Dit-il en voyant mon téléphone vibrer.

- Je ne suis pas la propriété d'un homme. Dis-je d'un ton sec en prenant mon téléphone.

Je viens de me réveiller que je me fais déjà harceler par mon père de bon matin.

- Je viens de toucher l'égo de madame. Déclare l'homme qui vient de me démonter sur son lit d'hôtel.

- Tu viens surtout de me mettre de mauvaise humeur.

- Les femmes de caractère, mon pécher mignon. Dit-il en retroussant les manches de sa chemise blanche.

Il est beaucoup trop sentimentale à mon goût, n'empêche il a un beau corps d'Apollon.

Je décide de l'ignorer sinon je vais sortir de cette chambre en rampant.

- Ma tête va exploser ! Dis-je en grimaçant, passe moi la bouteille d'eau.

- Avec tout ce que tu as bu, c'est un peu normal. Dit-il en jetant la petite bouteille d'eau sur le lit. J'ai eu peur que tu vomisses sur mon petit garçon.

- J'excelle dans tout ce que je fais mon chou.

Je prend ma pochette poser sur la table de nuit, je prend une pillule d'aspirine et sors une cigarette avec mon briquet en même temps. Après avoir avaler ma pilule, je laisse balancer ma tête en arrière en inhalant une latte de fumée.

- Tu fumes souvent ? Me demande-t-il en me voyant remettre ma robe de la veille qui traîne sur le sol.

- Mon pécher mignon, dis-je en laissant la cigarette coincée entre mes lèvres, le temps de remettre mes bretelles.

Il pose beaucoup trop de questions, méfie toi !

C'est pas de ce genre de question que je dois me méfier encore moins d'un pauvre type comme lui.

C'est peut-être un espion ? Il travaille peut-être pour quelqu'un ?

- C'est quoi l'adresse de l'hôtel ?

Il approche à grand pas vers moi avec ce sourire coincé au coin de ses lèvres.

- Je peux ? Me demande-t-il en prenant mon téléphone des mains.

- Tu l'as déjà, pourquoi perdre ton temps à me demander ?

Il écrit l'adresse de son hôtel dans mon téléphone avant de me rendre cette chose dans la paume de ma main.

- Et pour l'avenir, si on se revoit un jour. J'aime pas parler au plafond. Dis-je en prenant le reste de mes affaires avant de prendre la porte.

Arrivée devant l'ascenseur je commence à mettre mes escarpins en attendant que les portes s'ouvrent.

- Quoi vous voulez mon portrait ? Dis-je en voyant les deux vieilles dames me reluquer de haut en bas, comme si je venais d'une autre planète.

Quoi ? C'est pas parce qu'elles sont âgées, qu'elles peuvent tous se permettre.

Après mon intervention, elles sortent vite de l'ascenseur sans rien dire. J'entre dans l'ascenseur, avant que les portes se rejoingnent entre elles, une mystérieuse mains bloque leurs fermetures.

Encore toi !

J'écarquille les yeux en voyant que c'est l'homme avec qui j'ai passé la nuit qui vient de me faire perdre quelques secondes de mon précieux temps.

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