Chapitre 13 : Jefe

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J'étais tellement dans un sommeil profond que je n'avais pas remarqué que l'arrosage automatique s'était enclenché. Il a fallu qu'Alessio me réveiller en panique pour que je puisse me réveiller.

- Putain ! On a vraiment dormi ici toute la nuit ? Dit-il en déboutonnant sa chemise.

J'ai un mal de chien à la tête.

Après cet incident, nous rentrons dans notre maison mouillé de la tête aux pieds. Tout le monde dort encore, il est que neuf heures. On était tellement mouillé, que se déshabiller est la meilleure solution possible. Voici comment on s'est retrouvé en sous-vêtement dans notre salle de séjour.

- 14h n'oublie pas. Dit-il en montant dans sa chambre.

Ah oui ! J'avais complètement oublié le rendez-vous chez le notaire, je suis tellement fatiguée que si je m'endors maintenant je vais me réveiller seulement le soir. J'ai besoin d'un bon café.

En montant dans ma chambre, la première chose que je fais, c'est de me jeter sur mon lit en sous vêtement, il fait tellement chaud. Lexa me manque, Juan me manque, ma famille me manque... Je m'ennuie à mourir ici.

***

Alessio

Nous allons être en retard, cela fait maintenant plus d'une bonne heure qu'elle se prépare et elle n'a toujours pas fini de se préparer et tout le tralala. Les femmes je te jure. J'ai juste eu besoin de prendre une douche, m'habille et me recoiffer vite fait, c'est pas si compliqué pour tant.

- Allez on ne va pas faire plus attendre ce petit vieux.

Enfin j'ai cru que j'allais y passer la nuit devant ces escalier. Tout ce foutue temps juste pour mettre un pantalon noir similaire à un sac poubelle, un top blanc et de escarpins, non mis sérieux ?

Sur le trajet, elle n'a pas dit un mot seul les tapotements de ses doigts contre son clavier se faisaient entendre dans la voiture.

J'ai donné rendez-vous dans un café pas très loin du local que j'ai acheté, pour se mettre un peu dans l'ambiance. Au loin j'arrive à l'apercevoir grâce aux vitres non teintés du café, il regardait nerveuse sa montre avant de boire un peu de son café.

- Pourquoi dans un café ? Demande-t-elle en mettant ses lunettes de soleil.

- Parce que c'est comme ça.

Nous sortons de la voiture, avant de se retrouver à terre pour éviter les coups de feu. Ça doit sûrement être des guerres de gangs, la plupart des jeunes que j'ai engagé, faisaient partis des leurs à une époque. Mon premier réflexe était de la protéger , elle était si distraite par son téléphone qu'elle a oublié de se protéger.

- Este é o nosso território (C'est notre territoire). Dit l'un des hommes avant de repartir aussi vite qu'ils sont venus.

Je sens son cœur battre, elle a peur, elle ne comprend pas ce qu'il se passe. Nos regards se croisent, nos corps chaud se frôlent légèrement à cause de sa poitrine. Nous entendons des cris de peur et d'angoisses autour de nous, mais la seule chose qui compte pour moi, c'est de savoir si elle est blessée.

- Tu n'as rien ? Demandai-je à cette dernière avant qu'elle ne me recale.

- Tu me fais mal, dit-elle en essayant de dégager mon corps imposant sur son petit corps. Allez dégage là.

The LegaciesWhere stories live. Discover now