Chapitre 4 : Obligation

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Je savais que mon père était sadique, mais envoyé sa fille dans une mission suicidaire, c'est la goutte d'eau qui fait débordé le vase.

- C'est pour quand tout ça ? Demandai-je calmement en prenant mon deuxième verre.

- Assieds-toi et arrête de boire. M'ordonne sèchement Aàron

Il est toujours là pour me donner des ordres alors que je suis majeur et vaccinée. Je m'assoie sur le divan en croisant mes jambes. Je peux voir l'autre héritier me reluquer de haut en bas tout en restant figé sur mes fines jambes nus.

- De nouvelles identités vont vous êtes transmises plus tard, un jeune couple mariés qui emménage. Personne ne peut vous soupçonnez de quoi que ce soit. Dit l'homme qui me sert de père. Et vous partez demain à l'aube pour le Brésil chers enfants.

- Et combien de temps nous allons devoir rester au Brésil ? Demanda Alessio

- Le temps qu'il faudra, peut-être deux à trois deux mois grand max.

Ils nous parlent de la mission pendant encore plus de 10 minutes. Je n'arrive toujours pas à y croire, une mission à long terme ce n'est pas rien. Qui va me remplacer en mon absence ?

C'est sûr qu'ils préparent ce coup depuis longtemps et ce n'est que maintenant qu'ils daignent nous en parler, nous... Acteur principaux de la mission.

***

Après que mon père est monopolisé la parole, je suis directement aller au bureau pour faire face de la situation à mes hommes. Je demande à Juan de réunir tout le monde dans la salle principale.

- Vous en avez mis du temps. Dis-je en me posant sur le divan en cuir.

- Une livraison d'armes Madame.

- J'ai horreur de parler dans le vent Marisa.
Dis-je fermement en arrachant le téléphone des mains d'une de mes employées.

Je peux être très sympa comme très strict avec les humains qui me servent d'employer et de deuxième famille. Il faut montrer qui est qui sinon tout le monde va te marcher dessus.

- Très bien ! J'espère que tout le monde est présent. Je vais devoir m'absenter durant une longue période et comme tout le monde le sait, cette profession a besoin de quelqu'un pour la superviser. J'ai déjà une personne en tête mais ça reste à voir.

- C'est vrai que baiser la patronne, ça à certain avantage. Exprima une voix à peine audible dans la foule.

Il n'a pas tout à fait tord.

- Sais-tu que envier quelqu'un mène directement à la perte. Dis-je avec un sourire forcé sur les lèvres.

Je n'ai pas vraiment la tête et le temps de savoir qui est-ce qui a sorti cette phrase de sa vilaine bouche.

- Donc... Juan va me remplacer durant mon absence que ça plaise ou non. Autre chose à rajouter ? Demandai-je.

La plupart d'entre eux secouaient négativement la tête en guise de réponse.

- Bon si il n'y a plus rien à dire, retournez au travail.

Ils repartent tous dans leurs chemins respectifs, tout le monde se remet à travailler. J'attrape le poignet de Juan en le voyant me tourner le dos.

The LegaciesWhere stories live. Discover now