18. 𝑇ℎ𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑖𝑜𝑟

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18. The savior



Mira




— « : Ça fait longtemps. Tu ne peux pas me voir, mais je souris. »

— « : Pas assez longtemps à mon goût. Et moi aussi, je souris. »

Je regarde mon ordinateur et lève les yeux au ciel.

— « : C'est péché de mentir. »

Il fronce les sourcils et regarde autour de lui, avant de regarder la caméra en comprenant. Il marche rapidement et l'éteint, ne m'offrant plus la vue de ses magnifiques courbes.

— « : Laisse-moi deviner, c'est toi celle qui persiste à gagner toutes les enchères ? »

— « : Oui et je ne compte pas perdre aujourd'hui. Je veux ses filles ! »

Du coin de l'œil, je vois Saul m'observer bizarrement. Je lui fais un rapide sourire hypocrite et repart dans ma conversation.

— « : Écoute moi bien Ivan, je suis en déjeuner d'affaire, donc je ne vais pas tergiverser longtemps avec toi. Soit tu cèdes, soit je t'envoie Gotham. »

— « : Je préfère Gotham, il est moins cruel que toi. »

— « : Je ne suis pas cruelle, mais créative. Nuance. »

— « : Si je refuse de céder, tu vas faire quoi ? Tuer ma femme ? Tu l'as déjà fait. »

— « : Et je le referais encore, félicitations pour ton nouveau remariage. »

Il ne répond pas immédiatement, sûrement trop choqué.

— « : Tu n'es pas partie très loin. La cousine de ta défunte femme, faut le faire !»

— « : Comment l'as-tu su ? »

— « : Je sais tout Ivan, ou presque. »

— « : Pour quelqu'un qui déteste les russes, tu restes bien informé de ma vie. »

Je souffle d'agacement.

— « : Ta 6h pour me donner ses filles et pour un 1 euro symbolique. »

I'm their savior.

Je raccroche sans attendre sa réponse.

— Tu as finis ? me questionne Mei-Gi.

Je hoche la tête, raccroche et tourne l'écran de mon Mac vers Marc. Il regarde incompréhensif devant les chiffes qui sont affiché.

— C'est le prix que vaut votre vie.

Son visage devient tout blanc lorsqu'il comprend.

— On vous a payer pour me tuer ? Et vous juste pour de l'argent, vous allez le faire ?

— Il ne s'agit pas d'argent. Croyez-moi quand je vous dis que l'argent qui m'a été versé pour votre tête, c'est limite 100 euros comparé à mes tarifs habituels. C'est un service que je rends pour en obtenir un autre en retour.

— Vous ne valez pas mieux que les gens de mon pays. Pour quel cartel travaillez-vous ?

— Pour aucuns, comme je vous l'ai dit. C'est un service que je rends.

|| PASSION OU POUVOIR || [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant