CHAPITRE 61

3.3K 362 67
                                    


















Il recula, et lui administra une violente tape à la base des fesses et elle s’entendit gémir bruyamment de plaisir, si bien qu’elle recula les fesses contre lui, mais déjà il partait. À cet instant elle aurait accepté une fessée qu’importe ce qu’il aurait utilisé pour le faire.

— Je veux un gâteau à la meringue comme dessert. Et tu es autorisé à avoir tous les orgasmes que tu veux à partir de maintenant.

Elle serra les poings que colère.
Il lui fallut une heure pour savoir quoi cuisiner, et le poisson l’emporta haut la main. C’était rapide à faire, tel fut l’unique argument. Ces foutues boules avaient été placées à dix heures, à onze heures, c’était toujours supportable, à douze heures, beaucoup moins, et à treize heures, elle avait l’impression que son cerveau était ivre, à quatorze heures elle avait commencé à pleurer sans raison aucune, les larmes ne s’arrêtaient tout simplement pas, à quatorze heures trente, elles tremblaient comme si elle avait froid. Elle n’arrivait plus à parler, bouger c’était pire, mais extrêmement agréable, et pisser c’était l’expérience la plus belle qui soit. Elle avait cessé de compter le nombre de ses orgasmes, tout comme elle avait cessé de compter le nombre d’assiettes, et de verres qu’elle avait cassés avec tous les tremblements qui la parcouraient.

Elle n’arrivait plus à avoir une inspiration normale, seulement des halètements. Au moindre frottement, son sexe partait dans une extase sans pareille. Elle avait le vagin en mode pilotage automatique et un distributeur permanent d’orgasme qui s’y logeait. À quinze heures, un repas qui devait prendre quarante-cinq minutes pour cuir n’était toujours pas prêt. Et jamais elle n’y arriverait. Son cerveau bourdonnait, son corps était comme en apesanteur, et ses cuisses étaient si moites qu’elle s’était essuyée avec tout le papier présent dans la cuisine sans que le liquide qui criait son excitation ne cesse de couler. Elle avait chaud, ses pupilles était si dilaté qu’on aurait dit un trou sans fond quand on la fixait, ses seins si lourds, et les tétons érigés appelaient à la délivrance, pourtant elle en avait eu des orgasmes.

Au bout d’un dernier effort, sanglotante, Dorabella se dirigea vers la seule personne qui pouvait l’aider. Sans le savoir tous ses mouvements, quelque il soit, était empli d’une intense sensualité, elle marchait en ondulant lascivement les hanches, sa voix était basse, rauque, et chaude à souhait, tout chez elle n’était que ça, plaisir, luxure et tout ce qui allait en ce sens.

Aleksandr n’avait pas bougé de toute la journée, elle le retrouva donc au même endroit, là, assis sereinement à jouer au jeu vidéo, superbe torse nu, ses cheveux lui tombant sensuellement sur le front. Ses biceps se contractant et se relâchant à chaque fois qu’il appuyait sur les boutons de sa manette avec une frénésie sans pareille. Elle déglutit, accrochée au mur pour ne pas tomber.

— Al… A.. Aleksandr…

Elle savait qu’il l’avait entendu venir avec tous les tintements que produisaient ses bijoux, mais il resta concentré.

— Aleksandr, reprit-elle le souffle court dans un sanglot immédiatement suivit par un autre, et plus rien ne s’arrêtait.

Dorabella glissa au sol, et se mit à pleurer abondamment sans qu’elle ne sache comment tout stopper. Elle murmura son prénom, encore et encore, pleurant comme une enfant, et la jeune femme ne s’aperçut de sa présence que lorsqu’elle cligna les yeux pour chasser ses lourdes larmes. Il s’accroupit devant elle, le regard innocent, et il embrassa ses larmes, puis il se leva et ramena un torchon avec lequel il la moucha comme une enfant, et elle se laissa faire, puis Aleksandr essuya sa sueur qui la recouvrait comme un vêtement.

DOMINUM Le cœur du papillon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant