(J'ai attendu six Chapitres et 180 parties pour vous proposer ces musiques donc permettez-moi d'insister pour les écouter, sur les trois prochaines parties-
Les paroles sont très. TRÈS. importantes. Si ça vous intéresse, allez les voir après votre lecture)
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Le silence est la seule chose qui suit mes dernières paroles.
Pas de confirmation, pas de protestations, rien.
Juste Moanaura crispée sur sa tribune. Seo-jun au bord des larmes.
Et Emerens qui continue de sourire.
Emerens qui reste immobile.
Emerens qui me regarde.
Avant de lever, doucement, les mains.
Le petit claquement que j'entends est peut-être la seule chose que je parviens à percevoir, au-delà du bourdonnement dans mes oreilles. Le genre de petit bruit qui à chaque écho résonne en un craquement. Parce que ça ne peut pas être...
Ça n'est pas Emerens qui applaudit.
Non.
Ce n'est pas possible.
Ce n'est pas possible, et pourtant, c'est bien ses mains que je vois bouger, c'est bien ses bagues qui se cognent les unes contre les autres, c'est bien de là qu'émane l'écho. Alors que son foutu sourire prend des accents bien plus terrifiants.
Et qu'un petit rire l'accompagne.
« Bravo, Thibault ! Félicitations, vingt sur vingt ! »
Craquement.
Sa voix brise toutes les dernières barrières, tout le reste de déni que je pouvais garder. C'est ma tribune qui, seule, m'empêche de m'effondrer au sol, me permet de rester debout alors qu'il joint les mains, les lève à hauteur de sa joue, et me fixe avec un tel air, de tels yeux presque satisfaits que...
Que je crois que c'est un miracle que mon cœur ne se soit pas arrêté sur l'instant.
Même si je crois que je n'en suis pas très loin.
Le léger rire d'Emerens se réverbère sur les murs comme un écho.
« Tu as raison. »
Il me fait un léger clin d'œil, que je ne peux m'empêcher de trouver terriblement beau. Terriblement cruel, dans sa beauté.
« C'est moi. »
Toutes mes dernières digues s'effondrent.
Ma tête est vide. Vide de sons, de pensées, de questions.
Il n'y a plus de colère. Il n'y a plus de déni. Ni de marchandage. Ni même de dépression.
Seulement le vide.
Il vient d'admettre. Il vient d'admettre, putain, et je crois que c'est, plus que l'aveu, la manière dont il le dit, le putain de sourire, les yeux froids, bien trop froids, qui m'achèvent. L'absence de regret. D'hésitation. Cette espèce de contentement qui dégouline de sa voix. Qui m'empêche de parler, de hurler, de demander des explications.
STAI LEGGENDO
The Art of Creating Hope
FanfictionSeize Ultimes perdus dans les airs, Perdus dans les airs, Dans les airs.... Se réveiller dans une cité inconnue est déjà très étrange. Se réveiller dans une cité inconnue dans un monde agité par le meurtre programmé de génies est franchement inq...
