Chapitre 43

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THEA

C'est peine perdu, j'ai essayé de me libérer mais mon corps est beaucoup trop faible.
Après m'avoir débattue pendant plus de 2h j'ai fini par tomber de fatigue.
Je ne me suis réveillée que plusieurs heures plus tard avec la visite de mon bourreau.

Rafael
- Alors on m'a dis que tu avais faits beaucoup de bruit cette nuit Thea ?

Je ne lui réponds pas, franchement j'ai plus goût à rien.
Mon silence le pousse à me frapper encore une fois, mais je ne sens plus rien à nouveau c'est comme j'étais à des kilomètres de là.

- Réponds-moi !

Moi
- Ça doit être les rats.

Il me frappe à nouveau.

Rafael
- Ne me prend pas pour un con !

Je sais que j'ai faits du bruit même si j'ai essayé d'être discrète mais tout cela avait un but.
Il est temps de mettre mon plan à exécution.

Moi
- Tu vas pas me reprocher d'essayer de me libérer.

Il me frappe à nouveau et il regarde enfin au-dessus de moi, je prie pour qu'il regarde l'installation qui tient les chaînes.
L'installation qui commence sérieusement à fatiguer.
Je me retiens de fermer les yeux pour prier, c'est ma dernière chance.

Rafael
- Tu es une petite maline je dois l'avouer, franchement tu crois vraiment que ça sera aussi facile.

S'il savait...
Hier j'ai vite compris que c'était peine perdu me libérer, pour cela il fallait me hisser à la force des bras jusqu'au plafond avant de me laisser tomber d'un coup mais vue le poids de mon corps cela ne servirai à rien.
Cependant les paroles de mon père me sont revenues, alors j'ai décidé de prendre mon destin en mains si cela signifier encaisser encore plus de coups.
Donc quand ma décision a était prise je me suis amusée à faire des bruits assez suspects en espérant que les boulets de Rafael lui en fassent part.
Je suis maline mais crois-moi Rafael tu ne sais pas à quel point.

- Paulo transporte-moi cette petite maline dans une des cellules.

Je me mords la joue pour contenir mon sourire et à la place je sors mon meilleur jeu d'acteur.
Je me débats puis je sens le coup de poing de Rafael et c'est à nouveau le trou noir.
Une cellule c'est toujours mieux que d'être pendu au plafond avec mes poignets à sang.

Mika

Nous sommes en route vers l'adresse que nous a donnée Alejandra, après les multiples consignes d'Aaron.
« - Ne pas donner la vraie raison de notre venue,
- en cas de soucis tu la boucles,
- tu me laisse faire,
- si jamais il y a quelque chose qui me semble suspect on part et pas question de jouer les rebelles,
- Ne boit pas ce qu'on nous sert, on ne sait jamais,
- pas de signe d'affection,
.... »
Bref du Aaron tout cracher avec les consignes qui l'accompagnent, 25 minutes de voiture et 25 minutes d'un discours à mourir d'ennuis.
Quand nous arrivons elle nous y attend déjà, elle se lève avec un grand sourire.
J'adore cette femme.

Alejandra
- Mikael comme tu es beau.

Elle me serre dans ses bras et quant à Monsieur bonne humeur il reste éternel à lui-même il s'assoit sans un mot et me lance un regard noir.
Ce mec respire vraiment la joie.

- Tu dois être l'ainée de Callendo....Aaron il me semble.

Aaron
- Hum hum.

Franchement j'abandonne ce combat il est perdu d'avance, ce mec est un cas désespéré.

Devenue un monstre Where stories live. Discover now