21. Rencontre avec tension

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Quelque part au dessus de l'océan Atlantique, 19h45.

Je suis actuellement en train de travailler... Les professeurs étaient censés ne pas nous donner de travail pour que l'on profite à fond de ce voyage, mais c'est perdu d'avance.

Alors certes, aucun professeur ne nous on donnés un devoir mais mon professeur d'option de philosophie a donné à ma classe de philo une dissertation... donc je fait partie de ces élèves, je suis même la seule personne de ma classe à avoir pris cette option. C'est dans ces moments là que je regrette mes décisions.

À côté de moi bien évidemment, Noah me regarde travailler en scrutant chacun de mes mouvements, mais je n'ai pas le temps de m'occuper de lui, je suis trop concentrée sur mon brouillon.

La philosophie est une matière très compliqué qui demande beaucoup de concentration avec une approche psychologique et sociale. Bref, c'est difficile dans un avion où il y a plus de deux cents voyageurs dont certains qui sont « perturbateurs ». Ces passagers sont en partie les enfants, les mamans, et bien sûr Noah, comment pourrais-je oublier de mentionner mon voisin qui me taquine depuis Los Angeles et qui commente chacun de me faits et gestes et chaque mots que j'écris sur mon brouillon ou ma copie.

Mon sujet de dissertation est : Le bonheur. C'est très vaste mais en même temps très petit. Car si on réfléchit bien il y a plusieurs notions dans le bonheur.

Mais la j'ai déjà décidé de quoi j'aller parler dans ma dissertation. Je vais parler dû bonheur qu'on les lecteurs à inventer un monde des qu'ils se plongent dans leurs lectures.

C'est délicat car il faut pas faire du hors sujet, mais je peux y arriver.

— À ta place, je ne ferais pas ce devoir...

Je réponds à Noah sèchement sans le regarder :

— Et pourquoi je ferais ça ?

Il rigole puis s'approche de ma tête qui est penché sur mon brouillon où je continue de mettre à plat mes idées :

— Car techniquement, les professeurs n'avaient pas le droit de nous donner de devoirs, à part des livres à lire. Donc voila ton excuse.

Il replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

— Je vais quand même terminer ce travail car j'aime ça sinon je n'aurais pas pris cette option, et tu remarque bien qu'il n'y a pas d'autres occupations.

— Ça c'est toi qui le dis. Mais on peut faire une multitude de choses dans un avion. Dit Noah avec un air narquois.

Je rougis en comprenant le sens de sa phrase.

— Ferme la s'il te plaît...

Nous somme dans l'avion qui nous emmène pour Genève et il faut dire que ça commence à devenir long. L'escale à New York a été plus longue que prévue car l'avion n'était pas encore prêt pour accueillir des voyageurs, et surtout je n'ai aucune nouvelle de Emma.

— Tenez madame, votre plateau repas. Et en voici un pour vous monsieur. Dit une hôtesse.

Je débarrasse mes feuilles de brouillons de ma table et les ranges dans mon sac.

— Merci. Dis-je avec un sourire en attrapant le plateau pour le poser sur la table.

Pour le repas, la compagnie aérienne nous a servi en plat des spaghettis à la bolognaise avec en entrée une petite salade de tomates mozzarella.

— On regarde un film ? Proposais-je à Noah.

— Oui pourquoi pas. Tu veux voir quoi ?

Until ThenWhere stories live. Discover now