28. Aucune discrétion

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Chalet, 19h56.

C'est le moment, je suis presque prête. Je dois retrouver Noah dans sa chambre dans exactement quatre minutes, vingt heures. Emma a déjà rejoint Max, alors Noah m'a proposé de m'emmener au restaurant pour retrouver les autres. Je suis vraiment contente car à son habitude, elle respire la joie de vivre. Mais la, c'est deux fois plus. Je sais déjà que les prochaines nuits, je vais les passer seule. Du moins, jusqu'à la fin du voyage. Mes nuits vont rester calme, cependant, pour Emma, je doute qu'elles soient reposante. Ça ne me dérange pas du moment qu'elle ne me parle des détails. Elle est du genre à débarquer dans notre chambre en trombe et me citer un par un tous les éléments croustillant selon elle.

Je regarde une dernière fois cette robe que j'affectionne énormément depuis qu'elle m'appartient dans le miroir de la chambre. Après l'avoir plissé pour la millième fois, je vais à la commode chercher une paires de boucles d'oreilles. Je les accroche à mes lobes d'oreilles, puis je court chercher mes escarpins que m'a acheté Noah. Il m'a offert une paire de Louboutin, j'ai dit « non » à plusieurs reprises en protestant que « c'est beaucoup trop cher » et qu'il n'a pas à m'offrir ça. Il ne m'a pas écouté et m'a tiré le bras pour m'obliger à rentrer dans la boutique. Je rêve d'avoir des Louboutin depuis mon plus jeune âge. Les escarpins noir avec la semelle rouge sont les classiques de la marque mais j'ai toujours flasher dessus quand je les voyais.

Noah m'a d'ailleurs acheté cette paire sans que je lui dise qu'elles me plaisaient. Alors je l'ai questionné sur comment il savait que c'était la paire que je voulais. Il m'a répondu : « Tu re publies que des vidéos de cette paire sur TikTok. Donc j'ai tout de suite fait le lien. ». Ça m'a tellement touché que il s'intéresse autant à ce que je re publie, que j'en ai rougis violemment.

Je prend mon nouveau sac à main que m'a offert Noah, c'est une petite pochette Yves Saint Laurent toute simple, noir matelassé avec juste le Y, le S et le L de la marque couleur or. Encore une fois, je me suis plaint en lui disant que c'était hors de question qu'il dépense encore autant d'argent pour moi. Mais il a refusé d'écouter mes dires. Mais je compte bien le rembourser, même si ça risque de me prendre un temps fou d'accumuler cette somme d'argent.

Après un dernier cou d'œil de ma tenue dans la glace, je me décide à quitter cette chambre. J'avance dans le long couloir en direction de la chambre de Noah. En arrivant devant la porte de sa chambre, mon bras reste en suspend devant sa porte. Dès que je vais me confronter à lui, mon corps ressens un pic de stresse avec une adrénaline assez excitante. Je finis par taper trois coups à la porte.

J'attends à peu près quinze secondes devant cette porte en bois claires puis je re toque. Toujours aucune réponse.

- Noah ? Dis-je assez fort pour que on puisse m'entendre derrière la porte.

Pas de réponse.

Je tourne les talons pour aller l'attendre au salon ou peut-être partir avec quelqu'un d'autre si lui est déjà partis. Il ne m'aurait pas laissé comme une conne au chalet ? Si ? Peu importe, je vais aller l'attendre on sait jamais.

Mais avant que je n'ai le temps de faire un pas, la porte s'ouvre dans un grand fracas. Et je retrouve un Noah complètement paniqué, en train d'essayer d'accrocher sa montre à son poignet avec sa bouche, une de ses mains peigne ses cheveux désordonnés et son autre main agrippe mon épaule pour me faire entrer dans sa chambre.

- J'ai cru tu étais partie ! Dit-il essoufflé.

- J'allais partir. Ironisais-je. Laisse moi faire. Je dis en désignant toutes les choses qu'il essaye d'effectuer en ce moment même.

Je ferme sa montre en observant sa taille imposante. Elle est en argent avec un cadran noir. Je l'examine de plus près pour observer les différents détails.

Until ThenWhere stories live. Discover now