Until Then

27. Cabines d'essayage

Courchevel, 15h26.

S'il y a bien une chose dans la vie que je ne peux pas me passer, c'est le shopping. Faire les magasins, c'est ma marque de fabrique. J'aime tous les magasins, y'en a pas un que je ne peut pas apprécier. Ils ont tous des petites merveilles, il faut juste bien chercher. Les clients lâchent trop vite l'affaire je trouve, et après on les retrouve sur un site pour commander ce qu'il chercher. Pourtant l'article qu'ils veulent est bien présent, mais ils sont pas assez curieux. Voila les problèmes de ces personnes la, moi je ne fait pas partie de cette catégorie et heureusement.

J'aime beaucoup les frips aussi, car des fois on trouve de sacrés pépites et à des prix vraiment raisonnable.

Alors me voila avec Noah en train de marcher dans le centre commercial de Courchevel. Je peux vous dire que la France a un pouvoir d'achat extravagant et cela se reflète jusque dans leurs centres commerciaux. De grandes allées sont décorées de lampion, avec des petits sapins exposés tout le long. Et les magasins sont.. cher. Pas d'autres mots pour définir ces établissements. On passe de Sandro, Maje, Moncler, Colmar, Gérard Darel, Isabelle Marant, Vivienne Westood, Longchamps, Lacoste, Zadig & Voltaire... Et encore je n'ai pas tout citer, et je n'ai aucunement les moyens de m'offrir ce luxe.

- Il y a pas d'autres magasins plus..soft ? Demandais-je timidement à l'attention de Noah.

Il a son bras autour de mon épaule depuis le moment où l'on est sortit du restaurant. Et sa chaleur m'apporte un certain réconfort que je ne pourrais pas définir. Je crois que je ne vais plus pouvoir m'en passer...

Et si je prenais du scotch pour coller pour l'éternité son bras à mon épaule ? C'est pas sadique, c'est de la légitime défense. Comme ça il me protège et il assure ma sécurité et mon côté émotionnel.

- Plus soft non. On est à Courchevel je te rappelle, y'a que les bourges de Paris et de la côte d'Azur ou les étrangers blindés. Par contre, plus hard, oui, gucci, Louis Vuitton, Chanel-

- Je crois avoir compris, merci. Le coupais-je dans son dialogue des marques.

On continue à marcher dans ses dédales de magasins puis je me tourne vers Noah et lui dit :

- Je n'ai pas vraiment les moyens...

Je l'ai dit d'une façon honteuse et il l'a remarqué presque instantanément. Il s'arrête m'entraînant dans son mouvement. Puis il se met face à moi, ses mains sur mes hanches. À l'aide d'une de ses mains, il sort une carte, que je devine être sa carte bancaire. Il la place entre son index et son majeur et il place sa main entre mes yeux pour je ne vois que l'extrémité de sa carte et ses deux yeux qui sont ancrés dans les miens.

- Mon argent est aussi le tien pour cette après-midi, et après notre mariage. Dit le brun sur un ton beaucoup trop calme à mon goût.

- Dans tes rêves beau gosse. Pour les deux, mariage er carte de crédit. Je dis sèchement.

Hors de question qu'il est pitié de ma situation par la faute de ma mère qui ne s'est pas gérer son propre argent et qui entraîne ses enfants dans ses stupides fautes. Heureusement que je me suis trouvé un job pour le week-end. Serveuse à Starbucks. Et c'est bien payé.

Il souffle d'exaspérations en mettant sa main qui était resté sur ma hanche, sur ses yeux.

- Enlève tous tes principes juste pour une après-midi et accepte mon cadeau. Me dit Noah d'un ton doux qui se veut affectueux.

J'expire de résignation, puis je finis par dire, oui.

Maintenant je me re concentre sur l'objectif final que je dois atteindre à la fin de cette séance shopping.