Dans le piège d'un mafieux

Évanouissement

<< Tu n'es pas la seul victime, elle l'est aussi...>>
Cela fait une semaine que cette phrase ne cessa de tourner en boucle dans sa tête, 1 semaine qui ne pensait qu'à ça, 1 semaine qu'il la voyait de loin, 1 semaine qu'il venait l'observer chaque nuit ne comprenant pas ce soudain attachement à cette fille dont la vie était inexistante.
Pourquoi la défendait-il?c'est lui la seul victime dans toute cette affaire, c'est lui qu'on utilise comme une vulgaire marionnette, c'est lui le bouffon, c'est lui le faible qui n'a rien pu faire pour la sauver, elle: la seul qu'il ait aimé, la seul qui était là pour lui mais il n'a rien pu faire, rien, il était juste là comme un spectateur.
Il n'est qu'un lâche, un incapable,qui n'a même pas pu lui faire parler. Il n'est juste un moi que rien.
Elle était morte à cause de lui, tout est de sa faute.
<< Tout est de ta faute>> lui souffla sa conscience. Sa mâchoire se contracta et sous le coup de la colère, il cassa le verre se trouvant dans sa main, puis Jetta tout ce qui se trouva dans son bureau. Puis sentant la porte s'ouvrir, il se retourna et la vut.
Elle était éclairé par la lumière de la lune, elle était là juste devant lui, le visage dont les bleus disparaissaient de jour en jour, les bleus dont il était responsable et sans savoir pourquoi il eût un pincement au cœur dû peut être à l'alcool qui remplissait tout son corps mais il chassa cette idée et se retourna complètement.
Il put déceler dans son regard de la terreur qu'il ne comprit pas. Il finit par comprendre quand il suivit son regard que cette peur était dû au sang coulant de sa main.
Quand il releva son visage, il rencontra ses yeux et il sentit des frissons parcourir son corps.
-Jayden : Que veux-tu ? dit-il froidement ce qui la fit sursauter
Quand elle détourna son regard du sien les mots de Calvin lui reviennent en tête, lui faisant réfléchir puis laissa toutes ses réflexions.
Il souffla puis alla se mettre sur sa chaise. Il s'affaissa sur celle-ci puis la regarda.
-Jayden : Si tu n'as rien à me dire va-t-en dit-il d'un ton qui se voulait glacial.
Il la sonda du regard puis la vit s'en aller je ne sais où. Il sourit face à sa réaction puis pencha sa tête en arrière.
Il la releva quand il sentit une présence à côté de lui mais n'ouvrit tout de même pas ses yeux. Et quand il sentit une main prendre la sienne, il les rouvrit et la vut tenant sa main toute sanglante. Il ne comprit pas pourquoi elle fit ça mais la laissa faire.
Il ne fit que la regarder ne comprenant pas la raison pour laquelle était-elle revenue pour le soigner.
Quand ses doigts entrèrent en contact avec les siens, il sentit tout son corps frissonnait face à ce contact. Les picotements qui le prit à ce moment lui fit du bien mais il ne comprit pas pourquoi il réagissait de cette façon pour un simple touché.
Il fronça les sourcils puis pencha sa tête en arrière ferma les yeux et souffla d'agacement et aussi de soulagement.
Plongée dans cette extase, il ne se rendit pas compte qu'elle avait fini et il ne s'en rendit compte qu'au moment où ses doigts eurent quitté les siens.
Quand elle tourna le pied pour s'en aller, elle sentit un bras la retenir. Et elle sentit un courant la traversait dans tout son bras, elle se retourna et le vit debout devant elle.
Elle fixa tout d'abord son torse dans les pectoraux étaient visible puis elle leva tout doucement ses yeux pour enfin rencontrer les siens dont la couleur la plongéat dans une bulle dont elle ne voulut sortir.
Elle quitta ses yeux pour examiner son visage, un visage digne d'un dieux grecs. Il avait la mâchoire carré avec ses cheveux d'ébène, il était d'une beauté extraordinaire.
Il était le plus bel homme qui lui était donné de voir dans sa pitoyable vie, puis tout doucement elle vint à ses lèvres qui l'attirait malgré elle.
Elle savait qu'elle ne pouvait penser ainsi, elle le savait très bien mais ne pouvait pas y résister.
Elle quitta ses lèvres pour plonger son regard dans les siens et pour la première fois elle ne vit pas de la haine envers elle mais un autre sentiment : de la compassion.
Elle chassa immédiatement cette idée de sa tête, jamais il ne pouvait avoir de la compassion envers elle. Elle put aussi déceler de l'incompréhension dans son regard.
Elle comprenait les raisons de son incompréhension mais ne pouvait pas répondre à ses nombreuses questions qui lui taroudaient l'esprit.
Elle dévia de ses yeux à son bras toujours dans sa main et il le comprit car il la lâcha de suite.
Il la sonda du regard la laissant perplexe puis il décida de rompre ce silence et dit:
-Jayden : Pourquoi ?
Elle fronça de sourcils elle aussi suite à cette question' il ricana et se retourna puis se dirigea vers la fenêtre derrière son bureau et regarda l'horizon une main dans les poches.
-Jayden : Pourquoi m'as-tu soigné or que je suis à l'origine de ta souffrance? demande-t-il
Elle ne savait pas comment répondre à cette question et resta là, le regard dans le vide. Un nouveau ricanement recouvra la pièce.
Il baissa la tête et dit:
-Jayden : J'avais oublié, tu ne veux pas parler.il marqua une pause, se retourna et s'adossa sur la fenêtre. Ça me trotte l'esprit, tout le monde me dit que tu ne peux pas parler et non que tu ne veux pas parler, alors j'aimerais que tu me répondes. Tu ne peux pas ou ne veux pas? demande-t-il en la regardant droit dans les yeux afin de discerner sa réponse.
Il la vit pâlir puis elle tenta d'ouvrir sa bouche pour la répondre mais elle se ravisa comme si quelques choses le lui empêchait et à ce même moment les paroles qu'Oshima lui avait dit lui reviennent :<< Nous l'avons très bien dressé>>
De quel dressage parlait-il, s'imaginant le pire, il sentit tout son corps se raidir et une colère l'envahir à cet instant.
Il ferma les yeux pendant un brève instant essayant de calmer cette soudain colère et les rouvrit.
-Jayden : Tu peux disposer dit-il en reprenyson ton glacial.
Il la vit se retourner mais au moment où elle fit un pas, elle s'écroula au sol. Il courut vers elle, s'accroupit et prit sa tête entre ses mains. Il vérifia son pouls et constata qu'il était faible. Un sentiment l'envahit à cet instant mais il en fit fi.
Il l'a pris dans ses bras et l'emmena vers sa chambre, la déposa sur le lit, prit son téléphone et l'appela.
Après un long moment d'attente, il décrocha.
-Jayden : Ramène t'es affaires et grouille toi.
-Calvin : Qu'est-ce qui se passe?
-Jayden : Grouille toi je dis dit-il en raccrochant
Il remit son téléphone dans sa poche et l'observa. Elle avait le visage pâle et la respiration alletante.
Il ne voulut pas l'accepter mais pendant un brève instant, il ressenti se sentiment qu'il détestait les plus au moins. Pourquoi avait-il ressenti ça ? Cette question resta dans un coin de sa tête sans répons