4. Affligé par le mensonge

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(Tw: agression physique et psychologique)

Laïs

Je souris au client avant de partir vers une autre table, ma dernière commande. Je dépose les bouteilles d'alcool sur la table et ne réagit pas quand l'homme me caresse le bras. Je souris machinalement avant de leur tourner le dos.

J'inspire un grand coup et dépose mon plateau, suite à ça je fonce aux vestiaires et change mon uniforme contre ma robe bleue marine à motif. Je pose la lance de mon sac sur mon épaule après avoir remis mes chaussures plates.

Je quitte les vestiaires et passe par derrière pour quitter mon lieu de travail. Après cette matinée j'ai décider de rentrer chez moi. J'en avais marre d'être dévisager et j'ai préféré récupérer des forces pour affronter ma soirée qui heureusement touche à sa fin. Devant la porte de derrière se trouve Paul, le vigil. Il est super sympa.

-Passe une bonne soirée petite, fait gaffe sur la route.

-Toi aussi Paul.

Comme à son habitude il reste à la porte me surveillé jusqu'à ce que je tourne au coin de la rue et quand la porte se referme dans un bruit sourd je me fais plaqué sur le mur avec violence.

Ma tête cogne contre celui-ci et je sens la douleur se rependre dans tout mes membres.

-Si tu ouvre ta gueule je te descend et je suis sérieux Laïs.

Mon sang se glace quand le visage d'Arris se matérialise face à moi. Je sens quelque chose me rentrer dans le ventre et en baissant les yeux je me crispe. J'ai une arme...il me pointe avec...

J'étouffe. Mes yeux deviennent humides instantanément.

-De qui?

Je fronce les sourcils.

-Avec qui t'as baiser putain!

Mon cœur bat à tout rompre. Je ne comprends rien, il parle vite et fort, sa respiration est saccadé et je crois bien que son arme va perforée ma peau.

Il place sa main sur ma gorge.

-Tu vas ouvrir ta gueule Laïs, je veux un putain de nom!

Quand il fait remonter l'arme sous mon menton je perds mes esprits. J'ai l'impression d'être totalement perdue pourtant le bruit de la sécurité me met une violente claque.

-J'ai rien fais Arris! L'arme est sur mon front. PUTAIN ARRIS J'AI-

Ma respiration reste bloquée quand il serre ma gorge coupant toute circulation d'air possible.

-Tu te fous de moi? Pourquoi Henry dit que tu es enceinte? Ça t'amuse de faire la pute? Me crache t-il à la figure.

-Très bien.

Henry? Je ne suis même pas sûre de savoir qui porte ce nom pourtant j'en paie les conséquences. J'ai l'impression que tout devient faux autour de moi, que rien de tout ça n'est réel.

Nos Âmes LunairesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant