𝟫. 𝖫𝖾𝗌 𝗆𝖺𝗋𝗊𝗎𝖾𝗌

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NDA : reflections - Scammasist -

Point de vue Hyunjin.



J'avais barré la porte des vestiaires, le temps que je puisse me changer en paix. Mais lorsque j'eus terminé, j'ai voulu débarrer la porte, mais elle avait été verrouillée de l'extérieur. Je tapai alors sur la porte, dans l'espoir que quelqu'un m'entende et remarquer que ce qu'elle avait fait était une erreur.

Mais la seule chose quand j'entendais, était les rires de Changbin et de Chan. Je m'étais alors reculé de la porte. Je commençais à sérieusement stresser. Je fis les cent pas dans les vestiaires avant de m'attaquer de nouveau à la porte.

Mais plus aucun bruit ne se faisait entendre, pas même leurs gloussements. Ils m'avaient abandonné. J'étais retourner sur mes pas pour prendre mon téléphone dans mon sac, mais celui-ci avait disparu.

Mon sang ne fit alors qu'un tour dans mes veines. Quelqu'un était embarré ici, avec moi. Je fermai longuement les yeux en inspirant et expirant. Allez Hyunjin, le pire qu'il va t'arriver, c'est qu'un monstre se tient derrière et qu'il va te manger dès que tu vas parler.

J'essaye d'ouvrir la bouche, mais aucun mot ne sort. Mes lèvres sont devenues sèches et ma gorge se bloque. Un gros silence se fait entendre, alors que j'essaye toujours de parler.

J'inspire un bon coup en fermant mes yeux et serrant mes poings, enfonçant ainsi mes ongles dans mes paumes.

- Y'a quelqu'un ? Chuchotai-je dans un bruit sourd.

- Que moi.

J'aperçu alors Félix, accoté contre une des cabines, en train de faire tourner mon sac dans ses mains. Celui-ci afficha un petit sourire en voyant la peur dans mes yeux. Il s'approcha de moi, toujours avec ce sourire en coin, et me tendant mon sac. Je ne me fis pas prier pour le saisir.

- À ce que j'ai pu comprendre, c'est verrouillé ? Demanda le blond, en contemplant la porte des vestiaires.

J'ouvris mon sac, sans vraiment faire attention à ce qu'il disait. Pour être tout à fait honnête, je m'en foutais un peu. Je sortis rapidement mon téléphone de la poche dans laquelle je l'avais mis.

Alors que j'allais appuyer sur le contact de Jisung, pour l'appeler, mon téléphone disparus de mes mains. Je levai le regard pour voir Félix, en train de regarder mon portable.

- T'inquiète, je vais nous sortir de là. Avait dit le blond en rangeant mon téléphone dans la poche de son jeans.

Je n'osai pas répondre, ou même récupérer ce qui m'appartenait, bien trop effrayé de savoir comment il pourrait me faire souffrir. Surtout que nous sommes seuls, dans ce vestiaire, sans que personne ne puisse m'aider.

Même si, ils agissent souvent en public, et personne n'intervient jamais. Peut-être qu'ils prennent plaisir à voir que les autres trouvent drôle tout ça. Je ne trouve pas que c'est humain. Un humain devrait venir en aide si un autre humain en a besoins. C'est faire preuve d'humanité.

Mais personne ne m'a jamais aidé, pas même ma mère. Alors je me débrouille seul, pour moi, ce n'est pas anormale, mais ça reste douloureux.

Je m'assis sur le petit banc, regardant Félix galérer à essayer d'ouvrir la porte. Il ne se donne que pour rien, elle a été verrouillée de dehors. A la place de faire le con, il devrait appeler ses imbéciles d'amis pour qu'ils nous sortent vite d'ici.

Il ne perdit pas plus de cinq minutes, et il vena s'asseoir à mes côtés, sur le banc. Je ne le regardais pas, mais je pouvais sentir son regard insistant sur ma personne.

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