𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟖

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Quelque semaine plus tard
*POINT DE VUE DE NISA *

Petit à petit je reprenais ma vie en main, je souriais de plus en plus et je ne voyais plus souvent la voiture de mes parents dans mes cauchemars, je pleure toujours à des moments mais grâce au travail, ma copine et mon cousin (ça fait des semaines que je n'ai pas vue Enes et Samir, et quand je leurs envoient un message pour savoir quand ils rentrent, j'ai seulement comme réponses que « tout va bien Nisa. » .) je pense à autre choses et surtout grâce à la boxe.
Ilyas m'a inscrit à la salle, il a dit que ça me ferait du bien et que je pourrais me défouler dans les coups de poing, au début je trouvais son idée con mais en réalité ça m'aide énormément.

Il était 22 heures et ça fait depuis 4 heures que je me défoule, je suis devant la salle mais y'a pas sa voiture, c'est grave chelou car normalement il arrive toujours en avance. comme à chaque fois, bon il a du oublier.
J'appelle Ilyas pour le prévenir de venir mais je tombe direct sur sa messagerie. Putain j'ai pas envie de rentrer en bus, surtout à cette heure là.

Bon, il me reste plus qu'à envoyer un message à Emir pour lui demander si il sait où est son collègue. Je vais sur insta et j'lui envoie :

Moi : Emir tu sais où est Ilyas ?

Il me répond direct, putain il a que ça a faire d'être sur son tel lui ?

Emir : nan pk?

Moi : il doit venir me chercher à la salle mais je tomber direct sur sa messagerie

Emir: ah

Moi : az jvais prendre le bus

Emir: t'es folle ? Reste la j'arrive

Moi : qu'est ce que tu racontes ça fait un moment t'es plus sur toulon?

Emir : tqt dans quelques minutes jsuis la Nini

Moi : kapa ceneni, bana öyle deme ! ( tais-toi, ne m'appelle pas comme ça !)

Emir : neden ? bu isim çok tatlı (pourquoi ? ce surnom est mignon)

Moi : sadece sevdigim insanlarin beni böyle çağırabilir. (seul les gens que j'aimes ont le droit de m'appeller comme ça.)

Emir : beni seviyorsun mdrrr (tu m'aimes)

Moi : Asla Emir. (Jamais Emir.)

Emir : Montes.

PUTAIN ! Il m'a fait sursauter ce con, il était juste en face de moi et tellement j'étais absorbée par ce qu'il me disait que je l'avais absolument pas remarquer.

Moi : Sale eşşek, tu m'as fait peur merde.

Emir: Mdrrr t'es vraiment une trouillarde toi, bon viens on décale j'étais juste au kebab de l'autre coter de la rue j'ai pas finis de manger.

Moi : T'était où depuis 2 semaines ?

Emir : J'avais une affaires à régler à Marseille j'ai du y aller.

Moi : C'est quoi ?

Entre temps on était dans sa voiture pour aller au kebab.

Chronique de Nisa : Son amour m'a sauvéWhere stories live. Discover now