Chapitre 22 : Comment on casse la gueule

14 7 70
                                    

Hop là, un chapitre un peu long qui vous plaira, j'espère ! ^^

Bonne lecture, et merci encore de votre soutien !  

~3000 mots.

***

Temple de M'zouteria, Maroc. 13 juillet 1994.

Les deux aventuriers erraient dans la salle somptueuse, éclairée par la lueur vacillante de la torche, cherchant frénétiquement la moindre trace d'une sortie. 

La salle était immense, gigantesque et ils avaient l'impression de n'en atteindre jamais la fin.

Au bout d'un moment, Jean-Pierre s'approcha d'une immense fresque murale, couvrant une grande partie du mur. Il l'observa de plus près, curieux de ces anciennes représentations.

— Jotaro, viens voir ça, appela-t-il.

Jotaro se rapprocha de Polnareff et examina la fresque. C'était une œuvre d'art complexe, représentant une multitude de personnes et d'animaux, sur ce qui ressemblait à des lignes brisées ou continues, parsemée de symboles étranges et d'inscriptions. Au centre de la carte se trouvait le même personnage que précédemment, gardé par des créatures fantastiques.

— C'est incroyable, marmonna Jotaro. Mais qu'est-ce que ça peut bien signifier ?

Jean-Pierre fronça les sourcils, cherchant un sens aux symboles. Il sortit de sa poche un livre sur les hiéroglyphes anciens.

— Depuis quand tu te balades avec ça toi ? s'exclama Jotaro, surpris. 

Jean-Pierre eut un sourire en coin. 

— Il est à Gwen. C'est un carnet qu'elle a agrémenté de notes, et d'informations diverses. Elle avait fait de longues recherches avant de venir ici, et me l'a prêté avant que je ne parte. 

— Tu parles l'arabe toi maintenant ? 

— Non, il y a des limites, je ne parle pas l'arabe mais Gwen peut le déchiffrer. Et j'ai son carnet ! déclara-t-il avec emphase.  

Jotaro soupira lourdement, s'appuyant sur le mur, les bras croisés et fermant les yeux. 

— Tu me préviendras quand tu auras quelque chose. 

— Entendu.

Le français, concentré, feuilleta le carnet à la recherche de symboles qu'il serait susceptible de reconnaître. Cela lui prit du temps. Au bout d'une demi-heure, il avait seulement deux mots mais deux mots qui les intéressaient particulièrement. Cette forme.. ça devait être cela.

— J'ai météorite et métal, Jotaro. Je crois que nous sommes tombés sur une autre indication.

Le brun ouvrit un œil, fixant Polnareff.  

— Mais encore ?

Le regard bleu de Jean-Pierre embrassa soudain la totalité de la fresque, avant qu'il n'écarquille les yeux de surprise.  

— Attends une minute, je crois que j'ai trouvé quelque chose, annonça Jean-Pierre. Il s'agit d'une carte ! Jotaro ! C'est une carte du monde ! 

Cette fois, Jotaro tilta. Une carte ? C'était intéressant. 

— C'est fabuleux. Je n'avais pas remarqué mais les contours terrestres sont un peu différents.. Regarde, là, on dirait l'Europe non ?

Le japonais hocha la tête. 

— En tout cas, ça y ressemble. Tu peux déchiffrer autre chose ? 

Jean-Pierre sourit, se replongeant dans le carnet. Il poursuivit sa lecture, les yeux brillants d'excitation.

Rome au crépusculeOnde histórias criam vida. Descubra agora