Chapitre 31 : Mission évacuation !

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San Francisco, Etats-Unis d'Amérique. 18 s eptembre 1994. 

Elisabeth laissa un rire amusé lui échapper alors que les doigts froids de Jotaro se glissaient sous sa chemise vert pâle. 

— Tu es sûr que Jolyne dort ? 

Il ricana, la faisant basculer sous lui pour la coincer entre son corps immense et le lit.

— Oui. 

Elle sourit de plus belle en entourant le torse de son époux de ses bras, en murmurant : 

— J'ose espérer que tu ne l'as pas assommée au moins ? 

Le brun eut un air horrifié. 

— Pourquoi voudrais-tu que je la tape ?

La blonde repartit d'un éclat de rire. 

— Avec une histoire farfelue je veux dire.. Qu'est-ce que tu lui as lu ? 

Le Monde de Némo

La jeune femme esquissa un fin sourire. Cela lui ressemblait bien. Peut-être que Jolyne finirait par suivre les traces de son père et travailler en océanologie ? Après tout, c'était une passion comme une autre, même si elle avait l'impression que son mari essayait d'influencer leur fille.

— Pourquoi ce sourire ?

— Pour rien. 

Jotaro haussa un sourcil, murmura : 

— Menteuse..

Et, remontant sa main le long de son ventre, il se pencha vers elle pour embrasser son cou au moment où le téléphone de l'appartement sonna. 

Ignorant royalement l'appel, Jotaro s'empara des lèvres de son épouse qui sourit dans le baiser, le lui rendant. 

Mais alors que le téléphone se taisait enfin, il se remit à sonner. 

Elisabeth repoussa le torse de son époux gentiment, murmurant :

— Peut-être que tu devrais répondre, c'est peut-être important ?

Il soupira, lassé, se relevant et marchant d'un pas décidé vers le combiné qu'il attrapa un peu violemment. Qui que ce soit, il avait intérêt d'avoir une excellente raison !

Monsieur Kujo ! Je suis heureux de vous avoir enfin au téléphone. Je vous contacte de la part de la fondation Speedwagon. 

Le visage du jeune homme pâlit légèrement. 

— Que se passe t-il ? 

Nous tenions à vous informer que nous avons reçu une demande d'évacuation pour la famille Polnareff. 

— Quoi ?! s'étrangla le brun, surpris au delà de tout. 

Qu'est-ce qui pouvait bien se passer à Poitiers pour en arriver là ?

***

 Poitiers, France. 18 septembre 1994.

Dans la voiture de police, Gwen triturait nerveusement ses doigts. Jean-Pierre avait repris sa voiture, après un bref appel, elle ne savait pas à qui. 

Sirène allumée, le véhicule zigzaguait dans les rues de Poitiers, Charles Martin, le conducteur, s'empressant de réagir aux indications de la jeune femme. 

— Ne vous en faîtes pas tant, je suis sûr que nous allons arriver à temps ! tenta-t-il de la rassurer, sans grand succès. 

Elle esquissa un pâle sourire forcé, concentrant son attention sur la route qui défilait sous ses yeux verts nerveux.  

Rome au crépusculeUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum