Chapitre 8

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J'étais totalement impuissante. Tout ce que je pouvais faire était d'observer ce qu'il se passait et rien d'autre. Cette fois, ce n'était pas à cause d'une punition, enfin pas totalement... Il était vrai que Marco m'avait ordonné de ne rien faire à cause de ma blessure qui était apparemment relativement profonde. Ce fut donc avec une énorme frustration, que je regardais les autres prendre soin de la petite Sigrid et aussi se rendre utile en continuant les réparations de la ville.

Je voyais au loin père boire avec quelques hommes-poissons. Lui aussi semblait s'amuser... Cela allait faire seulement une petite demi-heure que j'attendais sur le pont et j'en avais déjà marre de ne rien faire. Je me risquais donc de m'aventurer hors du Moby Dick, ne voulant plus voir la petite loin de moi. Il fallait que je trouve une occupation afin d'atténuer ma frustration.

Je sautais la rambarde et atterrissais assez lourdement au sol. La blessure m'avait fait mettre un genou au sol. Je me mordis la lèvre en tiquant. Je n'aimais pas me sentir faible et c'était en ce moment le cas. Alors que je me redressais et que j'allais amorcer ma marche une voix retentie.

- Marco ! Astra se fait la malle !

- Félix, sale traitre !

Je ne laissais pas le temps aux autres de réagir que je me mis à courir au loin en espérant que mon ami oiseau ne me rattrape pas. Bien évidemment, quand je me sentis voler, je sus que c'était loupé. L'aura que dégageait Marco était relativement menaçante également.

Il nous reposa au sol en douceur. Je fermais les yeux de peur de recevoir un coup de la part de mon ami. Mais finalement rien ne vint, rien du tout. Je l'entendis simplement soupirer de lassitude, puis il vint me frotter le haut du crane avec douceur. J'ouvris donc les yeux, surprise de sa réaction.

- Ne force pas, c'est tout ce que je te demande, yoi. Tu ne t'en rends peut-être pas complètement compte mais on est nombreux à s'inquiéter pour toi. En plus, il serait dommage que la seule femme combattante finisse avec une méchante cicatrice.

- Les cicatrices n'est pas un problème pour une combattante, au contraire ! Ça montre toutes les batailles auxquelles j'ai participé. C'est une fierté !

J'étais très fière de moi et visiblement Marco était désespéré par ce que je venais de dire, vu qu'il avait baissé la tête et posé sa paume sur son front en secouant la tête de droite à gauche. Je trouvais que les cicatrices étaient une fierté, cela prouvait que j'avais participé et remporté la victoire, que j'avais remporté haut la main mes combats ! Marco se pinça l'arête de son nez en soupirant en voyant que je ne comprenais pas quel était le problème d'avoir des cicatrices. J'avais l'impression qu'il ne savait plus quoi faire de moi. Il finit par me faire signe de partir vadrouiller, ce que je m'empressais de faire.

Je me promenais dans les rues à la recherche d'une quelle conque activité, mais les autres faisaient du bon travail. Tous les habitants dans le besoin étaient pris en charge, soit par mes frères, soit par les gardes royaux. Ce fut donc ennuyée, que je continuais ma recherche d'activité, mais sans grand entrain.

Alors que j'allais abandonner et rejoindre une équipe de reconstruction, je vis Thatch en difficulté pour faire le repas pour tout le monde. Ce fut donc tout naturellement que je vins à sa rencontre pour l'aider. Il y avait plusieurs sacs de légumes. En ce moment même, il était en plein épluchage de carottes et il en restait encore beaucoup avant qu'il n'en voie le bout. Ce fut donc tout naturellement que je pris un économe et pris place à ses côtés avec le sac de courgettes.

Forte pour vous !Where stories live. Discover now