06. 𝙎𝙩𝙚𝙛𝙖𝙣 𝙎𝙖𝙡𝙫𝙖𝙩𝙤𝙧𝙚

207 6 3
                                    










11h07, chez sarah, cinq aout.
Miami Beach

𝘓𝘜𝘡





——— . ———

𝘓𝘪𝘦𝘯 : (Sens figuré) Élément qui rattache deux ou plusieurs choses entre elles, assure leur relation.

——— . ———









Je suis réveiller depuis dix minutes environ.

Mes muscles sont encore douloureux, les courbatures vont rester quelques jours supplémentaires.

Mon corps n'a pas vraiment l'habitude de faire fasse à ce genre de chose.

C'est plutôt mes organes que j'abime de manière répété en particulier mon foie.

J'observe les lieux un peu mieux qu'hier soir, c'est jolie ici. Les couleurs sont clairs, le tapis apporte de la chaleur sur le parquet.

L'ordinateur en face de moi me fait de l'oeil, mais il n'es pas à moi alors je vais éviter pour le moment.

Il faut que je me lève, que j'affronte Sarah.

Plutôt je le ferra, plus vite je me sentirais libérer d'un poids. Comme un pansement qu'on arrache rapidement.

Il faut que je sache rapidement si je peux rester, je n'ai pas envie de faire des plants pour Aria si nous ne restons pas ici.

Je me redresse, la fatigue me fait légèrement tourné la tête, je n'ai pas vraiment eu un sommeil réparateur.

Ma jambe m'a démanger toute la nuit et chaques mouvements étaient plus dur que le précédent.

L'insomnie a joué avec mes nerfs pendant toute une partie de la nuit, il faut que je me repose, mais pas maintenant.

J'entend des bruits de fond dans la maison, la télévision par exemple, mais finalement c'est assez calme.

Je ne sais pas quel heure il est et j'espère ne pas paraitre impolie en trainant au lit.

Mes crampes d'estomac ne se sont pas arrêter une seule petite minute me faisant vivre un enfer.

J'ai trouvé du paracétamol dans la salle de bain après être entré du balcon, mais ça n'a pas suffit à calmer les lancements de mon ventre ou ceux de ma cheville.

J'ai surélevé ma jambe à l'aide d'un coussin toute la nuit, et maintenant je n'ose pas bouger.

Il faut que je replace l'attelle pour maximiser ma guérison.

De toute façon, je ne dors jamais bien et je ne rêve pas non plus ou alors rarement. De violentes paralysies m'empêche d'être tranquille. Elle non pas de visage, aucun but précis, elles sont simplement là.

Apres avoir finalement poser mes pieds par terre, je me dirige vers la salle de bain. Essayant de trouver le minimum pour me rafraichir.

Je prend une douche rapide, ne mouillant pas mes cheveux, je les ai lavé hier et je préfère laisser ma blessure cicatriser doucement.

𝘽𝙡𝙖𝙘𝙠-𝘽𝙪𝙧𝙣 [ 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙧𝙚́𝙧𝙞𝙚 𝙈𝙤𝙧𝙖𝙫𝙚𝙠 ]حيث تعيش القصص. اكتشف الآن