10. 𝙁𝙖𝙣𝙩𝙖𝙨𝙮

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1h17,sept aout, maison de sarah
Miami Beach

𝘓𝘜𝘡





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𝘐𝘭𝘭𝘶𝘴𝘪𝘰𝘯 : Interprétation fausse de ce que l'on perçoit. Apparence dépourvue de réalité. Le propre de l'illusion est d'être incorrigible, ce qui la distingue de l'erreur.

( Pour Freud, l'illusion est le fait de croire en la réalité de nos désirs. )


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La forte lumière du porche éclaire parfaitement toute sa silhouette.

Il est assis sur les marches du perron négligemment. Ses jambes écarter, son corps en avant, je vois les veines de ses mains qu'il a posé sur ses genoux.

Sa cigarette est terminée mais son mégot repose toujours dans sa bouche. Je le vois le maltraiter doucement. Son arme bien visible coincer dans son pantalon.

Puis je remonte mes yeux dans les siens.

Ça position n'est pas vraiment menaçante, mais ses yeux me montrent son mécontentement. Ils non pas virés au noir comme à l'Alpha, mais un orage y gronde.

Je me demande combien de temps il a passé ici, puis pourquoi est-il venu ?

Comment est-il arrivé avant moi et Alex ?

- Qu'est-ce que tu fais la ? Lui dis-je un peu en colère, aillant peur que Sarah sorte.

Je ne veux pas lui attirer d'ennuis, ou je ne veux pas qu'elle pense que je suis ce genre de fille. Il n'a pas le droit de se pointer ici.

Réajustant sa position, il lève un sourcil, probablement étonner d'entendre mon timbre de voix agacer.

- Je peux te poser la même question... C'est marrant, tu t'es enfuie comme une voleuse.

Abasourdie, je prends un temps pour encaisser la balle perdue que je viens de me prendre.

J'en ai marre de cette journée, pour une fois, je veux dormir. Je n'en peu plus de lui et de mes sauts d'humeur. Là je suis à bout.

- Tu as un culot toi, tu n'as aucun droit de venir ici. Tu m'as amené de force à quelque chose d'illégale. En plus tu m'as laissé en plan au milieux d'inconnue. Tu n'es vraiment qu'un enfoiré.

J'augmente le ton de ma voix, fini les petits tons doucereux et bas comme des chuchotements. Je n'ai pas du tout envie de rire ou de paraître polie à cet instant. Il n'a pas le droit d'être là.

Enfaite, je lui parle normalement, n'essayant juste pas de me canaliser ou de me faire passer pour une fille toute mielleuse.

Il suis la même cadence que moi, se relevant, il me surplombe de toute sa hauteur. Je suis obligée de lever la tête pour ne pas perdre la face.

- C'est toi qui a un culot pas possible sale emmerdeuse. Je ne t'ai pas mis un couteau sous la gorge, tu ne m'as pas demandé de faire demi-tour. Tu n'as rien dit du tout.

Il marque une pause dans sa tirade, il a beaucoup de chose a me reprocher et il a vraiment envie de vider son sac a se que je vois.

- Je t'ai laissé en sécurité dans ma voiture. Quand je me suis retourné, tu n'étais plus la et moi j'ai paniqué parce que tu étais sous ma putain de responsabilité merde !

𝘽𝙡𝙖𝙘𝙠-𝘽𝙪𝙧𝙣 [ 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙧𝙚́𝙧𝙞𝙚 𝙈𝙤𝙧𝙖𝙫𝙚𝙠 ]Where stories live. Discover now