𝐈𝐗 |𝐔𝐍𝐄 𝐂𝐑𝐈𝐒𝐄 ?

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Z A N E   C O L E M A N 

« La nuit me plonge dans un endroit sombre et terrifiant

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« La nuit me plonge dans un endroit sombre et terrifiant... »

02h12, Chez moi.

Pourquoi est-ce que je ne faisais que de penser à Eva et à ce qu'elle aurait bien pu vivre ? Son odeur ne voulait plus me quitter.

Elle pue vraiment.

{ menteur } me dit ma conscience.

Bon oui elle sent divinement bon, je veux ravoir son odeur qui titille mes narines mais son insolence... Chaque fois qu'elle ouvre sa bouche pour en sortir de la merde, j'ai une envie de lui tirer une balle en pleine tête tellement elle m'énerve, elle et son caractère de petite princesse.

Elle prend tout ce qui m'appartient ! MA vodka, MON paquet de clopes, et cette proximité... je n'ai jamais été aussi proche d'une femme. Je pouvais sentir son souffle glacial s'échouer sur mon visage, ses cheveux dégageant une odeur vanille, ses yeux émeraudes ensorcelants. J'étais si proche d'elle que j'avais même pu remarquer des tâches de rousseur sur son nez et au-dessus de ses joues. Elle ressemble vraiment à une espagnole ou je ne sais quelle origine latine avec sa peau mate.

Arrête de penser à cette débile parce que je sens que je vais lui loger une balle au centre de ses jolies yeux verts.

Je suis allongé sur mon lit, torse nu à ne rien faire. Je ne dors pas la nuit, où alors très rarement.

La nuit me plonge dans un endroit sombre et terrifiant.

La nuit m'emmène tout droit dans un cauchemar assuré, que je préfère éviter en ne dormant pas.

J'entends un bruit en bas. Un bruit de quelque chose de lourd qui tombe et ce n'est certainement pas ma télécommande qui vient de se casser la gueule.

Ne me dites pas qu'on me cambriole parce que je vais lui couper les mains !

Je me saisis de mon glock-17 qui était posé sur ma table de chevet et descends en silence les escaliers.

Une fois dans le salon, je regarde tout autour de moi, mon bras tendu ou le gun est tenu par ma main gauche. Malgré qu'il fait sombre, seule la lune laisse échapper une pointe de luminosité à travers la porte en verre, éclairant mon salon.

Je remarque une silhouette par terre, je me rapproche doucement et avec méfiance.

Eva.

Qu'est ce qu'elle faisait par terre ?

Elle est en pleurs et parle toute seule.

« — Ne me touche pas...s-s'il te plaît m-maman... »

ROSELLA Where stories live. Discover now