𝐗𝐈𝐕 |𝐏𝐀𝐑𝐎𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐎𝐔𝐋𝐎𝐔𝐑𝐄𝐔𝐒𝐄𝐒

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Si le chapitre vous a plus, hésitez pas à mettre l'⭐, comme ça je peux savoir si vous avez aimé ! 

PRÉ-NDA : de l'air, vous risquez de jeter vos tels par la fenêtre...

Bonne lecture ! 🥀

E V A   J U G A L E Z 

« La douleur des paroles fait parfois plus mal que celle physique

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« La douleur des paroles fait parfois plus mal que celle physique. »

«... Les yeux imbibés de larmes, j'essaie de retrouver ma vue à travers ce paysage coloré par le temps du printemps. 

Tout mon corps tremble à cause de mes sanglots violents qui ne veulent cesser. La respiration saccadée par l'effort, j'essuie du revers de ma main les perles salées sur mes joues puis je reprends ma course, effrayée à l'idée de me faire attraper.

Je cours. Ouais, je fuis.

Je fuis pour mon âme, mon cœur et mon corps.

Je cours à pieds nus sur ce bitume mouillé. Mes pieds souffrent le martyr par ces petites pierres qui s'enfoncent en eux. Une torture, mais je ne m'arrête pas car je risque de le regretter.

Chaque seconde est comptée.

Je les entends s'approcher progressivement et mon cœur tambourine à toute allure dans ma cage thoracique. Il aimerait sortir de sa place, s'il pouvait.

Je tente d'accélérer la cadence lorsque je sens soudain, une main se saisir brutalement de mon bras.

Tu pensais m'échapper, petite gazelle ?

Je me retourne affolée vers cette voix rauque et écrasante qui provoque en moi un millier de sentiments moroses et terribles. Son visage est flou, je n'aperçois rien.

Je ne vois que son imposant torse qui me fait face. Ce même corps qui me fait trembler de peur et ne cessera jamais de me glacer le sang. Cette voix qui pétrifie toute mon anatomie et me donne envie de me couper les oreilles pour devenir sourde.

Viens par là ma gazelle... Tu vas adoré ta petite séance... »

Je me réveille en sursaut, la respiration saccadée et le corps tremblant.

Bah t'es enfin réveillée !

Je pivote ma tête affolée vers cette voix et je découvre une femme assise sur une chaise en bois, son nez fourré dans des papiers. Elle me paraît grande et elle a les cheveux brun aux reflets rouges. Ses yeux sont très sombres et elle a des cernes sous les yeux. Elle n'est vêtue que d'une robe de chambre beige.

Je la regarde sans vraiment répondre et la panique me gagne. Mon cœur se met à battre frénétiquement et j'enfonce mes longs ongles dans ma paume de main pour diminuer cette angoisse qui grandit en moi.

ROSELLA Where stories live. Discover now