Les fantômes du passé.

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J'ai de la peine parce que j'ai l'impression de t'avoir perdu, d'avoir perdu celui duquel je suis tombée amoureuse. J'ai de la peine en pensant que celui qui m'a donné mon premier baiser parce qu'il voulait découvrir le goût de mes lèvres, celui qui me faisait rire aux éclats dans une petite chambre parisienne, celui qui se serrait contre moi parce qu'il se plaisait dans mes bras, celui qui me faisait rougir en me disant que j'étais belle, n'existe plus.

Je me dis qu'il faut que j'arrête de m'accrocher à ce qui n'existe plus, à des fantômes et de la fumée, parce que viendra le jour, où je me réveillerai avec dans mon lit, près de moi, du vide, de l'air et de la poussière.

Cœur briséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant