Si j'avais su

Chapitre bonus 3 : et ils vécurent heureux...

Point de vue de Maelie
Cela faisait deux ans, déjà deux ans que nous étions mariés.
Deux ans de bonheur, parsemés de quelques disputes, comme tout le monde, mais deux ans de bonheur.
Aujourd'hui, c'était le premier jour d'école de Lucas. Il entrait en petite section de maternelle. Le matin en le déposant, j'avais beaucoup d'appréhension, mais il avait passé le pas de la porte de l'école sans même se retourner. Il était heureux d'aller à l'école et de faire comme les grands. J'étais donc partie à l'université avec une petite larme à l'œil. Ça faisait tellement bizarre de laisser son fils comme ça.

*

Après avoir assisté à mes cours d'anglais et de russe, je filais rapidement chez le traiteur italien pour aller chercher ma commande. Je me dirigeais ensuite vers la pharmacie pour préparer une petite surprise à Damien.

Point de vue de Damien
Je travaillais maintenant dans une petite agence de voyage. Je l'avais ouverte à l'aide du père de Maelie, nous nous étions associés. Je terminais de traiter un dossier quand on frappa à la porte. Celle-ci s'entrouvrit et la tête de ma petite femme apparue. Surpris de la voir, je me contentais de sourire.
« Je t'ai apporté le déjeuner !
-Merci mon amour c'est adorable. »
Quand elle ouvrit le sac, une bonne odeur s'en échappa et je sentis mon ventre se tordre. J'avais très fin.
Nous dégustions alors notre repas tous les deux, dans le calme.
Soudain, le téléphone de Maelie sonna, c'était la responsable de la cantine. En voyant le visage de Maelie changer d'expression, je me rendis compte qu'il se passait quelque chose.
Elle se leva d'un bond et me pris le bras.
« Dépêche-toi, il faut aller aux urgences vite, Lucas s'est ouvert la tête en jouant avec un copain ! »
Quelle merde, ils peuvent pas surveiller les gosses ? C'est leur boulot bordel !

*
Nous arrivions affolés aux urgences. Maelie se précipitait à l'accueil pour savoir où se trouvait Lucas.
Chambre 312 aux urgences pédiatriques. Un médecin nous reçut, et je fus soulagé en un rien de temps, Lucas avait juste eu besoin de deux points de suture. La responsable de la cantine avait du paniquer en voyant qu'il saignait. Ce n'était donc rien. Une infirmière nous donna une ordonnance et nous sortions avec Lucas.

Point de vue de Maelie
Damien était retourné à son travail, il n'avait pas le choix, un rendez-vous avec un gros client. J'étais donc rentrée à l'appartement avec Lucas. Il était en train de faire une sieste pendant que je révisais pour mes prochains partiels. Je m'en sortais plutôt bien pour une maman étudiante.

Au réveil de Lucas, je lui préparait son goûter favori, du lait et des Oréos, il en raffolait depuis qu'il avait découvert ça chez mamie Sophie.

Point de vue de Damien
22h. Le rendez-vous avec monsieur Dupuis avait duré plus longtemps que prévu, mais il avait augmenté notre chiffre d'affaire au maximum. Il nous réservait des voyages pour des équipes sportives du championnat de France. Cette fois si c'était pour des patineurs.
Je refermais la porte ravi, mais épuisé. Je posais ma sacoche sur une chaise et enlevait ma cravate. Je me chauffais un plat que Maelie m'avait préparé.
Elle dormait déjà. Je me dirigeais vers la chambre de Lucas afin de vérifier qu'il dormait bien. Il serrait son doudou dans ses bras et dormais paisiblement, je déposais alors un baiser sur son front.

*

Je mangeais tranquillement sur la table du salon devant la télévision. Lorsque la publicité fut lancée, je tournais la tête et mon regard se posa sur une enveloppe rose. C'était l'écriture de Maelie, je l'ouvrais et explosais de joie. Je tentais tant bien que mal de ne pas faire trop de bruit. Il y avait un test de grossesse positif. Maelie était enceinte !

Après tout, dans les contes de fée, que dit-on ? Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

Hey ! Voici le dernier chapitre de Si j'avais su. J'espère que cette histoire vous aura plu ! N'oubliez pas de partager, liker et commenter !
J'ai commencé à écrire autre chose, Un amour de vacances. J'hésite à le publier. D'après vous, devrais-je le publier ?
Kisses - Margaux