01 - présentation

3.3K 136 68
                                    

"L'amour n'est en soi pas une preuve de confiance. L'amour est juste une preuve de reconnaissance. Quand on aime, on reconnaît qu'on a parfois tord mais aussi on reconnaît tous les biens faits que cette personne nous a faites."


Il y avait Zayn Jawaad Malik. Il avait 21 ans tout rond et collectionnait les passages au poste de police à cause de l'art de rue. Il taguait autant qu'il le pouvait et il avait du talent. Un énorme talent même. Il était métis, dans le mètre 70, des yeux marrons, des lèvres fines, cheveux courts teintés en gris mais à la base noirs, des lèvres charnues er fines, un piercing dans le nez, deux boucles d'oreilles à gauche et une à droite. Il avait souvent une barbe de quelques jours, n'ayant pas vraiment la patience ni le temps de passer ces journées tout le temps chez lui et à se raser au millimètre près tous les matins. Il s'en foutait totalement de ce que l'on pouvait bien penser de lui parce que ce qui comptait à ses yeux était ce qu'il pensait de lui-même. Il était narcissique. Jusqu'à la moelle. Il se disait souvent qu'il était et séduisant, le meilleur et tout ce qui peut aller avec. Si les autres n'étaient pas contents avec cela, il s'en foutait totalement. Il n'avait pas que ça à perdre, du temps pour rien.

Il avait pour habitude de souvent se mordre la lèvre inférieure, parfois jusqu'au sang. Il avait des épais sourcils noirs dont il prenait soin tous les matins. Il avait un cœur derrière tout ce masque d'apparence, d'art et de narcissisme. Un cœur plus gros, grand, fort et imposante que le Kilimandjaro. Sauf que les gens voyaient ce cœur comme un grain de sel. Il était renfermé sur lui-même et ne parlait pas souvent. Voire quasiment jamais. Il pouvait passé une semaine sans dire un seul mot comme passé une journée à parler tout le temps. Il avait la main sur le cœur mais ne le disait à personne pour ne pas que l'on s'en serve contre lui. Il n'avait pas la grosse tête et était même un peu fou et très solitaire mais il fallait l'aimer énormément avant qu'il ne commence à apprécier et ensuite aimer. Il fallait faire énormément de choses pour lui, pour qu'il finisse par vous en être reconnaissant. Il était une étoile livide qui menaçait de tomber du ciel alors que son cœur était en chute libre depuis bien longtemps et n'avait pourtant pas encore trouver le sol. S'il y en avait un. Il connaissait par cœur beaucoup de choses avec sa grande mémoire.

Il retient ce qu'il croit être nécessaire pour lui dans le futur. Il lui suffisait de relire une ou deux fois quelque chose et c'était ensuite dans sa tête. Il avait une vitesse de réflexion et un Q.I supérieur à la moyenne mais il n'y croyait pas vraiment malgré mes tests qu'il avait passé et qui l'on démontré. Même avec tous les défauts qu'il pouvait avoir, il était de loin la personne la plus magnifique intérieurement que les autres pourraient rencontrer s'ils prenaient seulement la peine de s'ouvrir à lui. Il était un solitaire perdu dans sa solitude. Il pourrait envahir et conquérir le monde s'il ne devait pas déjà le faire avec son monde qui lui filait entre les doigts. Il avait perdu beaucoup par le passer et menaçait encore de perdre tout ce qui lui restait ; c'est-à-dire pas beaucoup. Il passait plus de temps dans les rues de Bradford que dans son appartement de banlieue. Il passait plus de temps à son travail ou à taguer que dans son lit en train de dormir. Quand il n'arrivait pas à dormir à cause de se multiples insomnies et cauchemars, il peignait ou allait taguer. Il était un fumeur ni un grand ni un petit. Il était en quelque sorte dans la moyenne.

Il ne fumait pas excessivement mais pas non plus rarement. Cela dépendait de son humeur aussi. Plus il se sentait mal intérieurement ou en colère et autres, il fumait énormément. Mais s'il ne se sentait pas trop mal et sue "tout allait bien" il fumait tout de suite moins. Il y avait aussi le fait de si ces mains étaient occupées ou non. Il pouvait se faire griller une clope comme deux à trois paquets en une seule journée. Il n'avait pas beaucoup de rêves. Il les avait tous perdus au fil du temps et de la vie qu'il menait entre la douleur, la solitude, la méfiance, la trahison, la peine, la souffrance, la mort, le suicide, la haine, la colère, la rage, la répulsion, les regrets, les doutes, la maladie et les mensonges.

Il avait perdu goût à la vie depuis bien longtemps. Il faisait de l'art chez lui ou dans la rue pour se vider l'esprit de toute cette haine et de toute cette rage qu'il avait en lui sans oublier la tristesse, le manque, le besoin, l'absence et le chagrin. Il passait sa vie à dessiner celles des autres. Il passait son existence à donner vie à des choses qui n'avaient plus lieu d'être ou qui n'en valait plus la peine aux yeux des autres mais pas des siens. Il passait son temps à peindre et taguer des murs et des toiles pour, en fin de compte, finir par s'oublier lui-même et la personne qu'il était. Il avait perdu foie et confiance en tout, n'étant plus qu'un clone et un fantôme de lui-même. Il était devenu son ombre.

Il y avait Liam James Payne. 21 ans tout rond, des lèvres charnues et rosées, le plus beau sourire que la Terre ait pu connaître, une taille d'1m70, des yeux amandes, souvent une barbe de quelques jours ou plus, des cheveux bruns et courts, une peau blanche légèrement bronzée. Il était quelqu'un de bien, de parfait même malgré ces défauts. Il n'avait pas eu une vie facile comme beaucoup le prétendent mais lui c'était vrai. Il avait son cœur qui menaçait de lâcher prise à tout moment à cause d'une malformation cardiaque. Il avait vécu une grande partie de sa vie qu'avec un seul rein et c'était en l'opérant pour lui greffer un deuxième, que les médecins avaient trouvés son anomalie au cœur. Il était débarrassé d'une chose qu'une autre menaçait d'intervenir. Il était enfin tranquille que quelque chose de nouveau venait le faire chier. C'était toujours ainsi et ce depuis qu'il était tout petit. Cela n'était pas vraiment prêt de changer non plus. Il avait grandit avec cette optique alors maintenant il n'allait pas s'en débarrasser si rapidement.

Durant toute sa vie, quand quelque chose de bien et de positif lui arrivait, il fallait absolument qu'une mauvaise et négative chose pointe le bout de son nez. C'était pour cette raison qu'il avait peur d'être heureux ou des bonnes choses. Il avait peur de se retrouver ainsi avec un poids plus lourd sur les épaules mais c'était le genre de chose que l'on pouvait essayer d'esquiver mais cela ne fonctionnait pas toujours et puis, quand elles sont là, il n'y a pas d'autre choix que de les assumer. Il avait un grand cœur même s'il était malformé. Il savait dire les mots qu'il fallait au bon moment. Il n'avait jamais eu d'ennui avec la justice et à cause de son rein manquant pendant une bonne partie de son existence et ensuite la malformation cardiaque, il n'avait jamais pu vraiment profiter de quoi que se soit. Quand il était enfant, on le rabaissait. Quand il était adolescent, on le rabaissait. Maintenant qu'il est un adulte, il aimerait bien changer la donne. L'alcool, il avait cru pouvoir en boire après son opération des reins mais il ne pouvait pas à cause de son cœur. Il n'avait jamais eu de chance alors qu'il avait toujours donné toute l'attention et l'amour nécessaire au monde et aux personnes qu'il aimait ou encore qui était mal en point.

Il avait toujours été là pour les autres mais on le remerciait avec de la merde. Il n'avait que 21 ans mais n'avait même pas la vie devant lui. Cette malformation cardiaque l'épuisait, le tuait, le consumait, le détruisait, le bouffait, le martyrisait au fil des jours. Plus les secondes avançaient, plus la mort se rapprochait de lui. Sauf qu'in était censé mourir jeune, ne dépassant sûrement pas les trente-cinq ans. Il n'y avait rien à faire pour lui. Il avait du réduire son temps de sport par jour et par semaine pour ne pas risquer de s'évanouir ou de faire un arrêt cardiaque. Il devait constamment faire attention à son pouls et donc à ses battements de cœur.

Il devait faire aussi un travail quotidien sur lui-même pour savoir jusqu'où il peut aller, jusqu'où sont ses propres limites pour que dans un cas d'urgence, il ne les dépasse pas. Il devait se contrôler pour ne pas mourir plutôt que prévu et c'était un vrai défi. Cela faisait 2 ans qu'il vivait avec la connaissance de cette malformation cardiaque venue de quelque part sans que personne n'arrive à dire d'où réellement. Sans que personne ne sache dire depuis combien de temps elle était là. Peut-être qu'il en avait eu une depuis sa naissance et qu'elle s'était développée avec les années et donc ainsi les médecins ne pouvaient pas la voir directement.

Il l'avait peut-être eu durant un moment de sa vie qu'il n'avait pas passé à l'hôpital, autrement dit entre ces 7 et ces 19 ans. Il était là pour le monde mais il ne lui rendait pas l'appareil. Il était gentil et présent pour ceux qui ont mal mais on le laissait pourrir et poiroter avec ces problèmes. Il n'avait jamais eu de chance alors qu'il en accordait à tout le monde.

Zayn et Liam sont assez différents. Ils n'ont pas la même vision des choses mais la malchance leur ait comme même tombés dessus. Si pour une fois, on inversait les rôles et que c'était la chance qui leur souriait ?

***

Au meilleur commentaire, la dédicace du prochain chapitre ! Bonne chance et à vos claviers.



Simply You//ZiamWhere stories live. Discover now