SEXTAAP

Partie 5.

Point de vue de Neel.

J'ai observé toute la scène. L'altercation entre Madison et la nouvelle. Madison est ma copine, enfin, non, plutôt mon plan cul. J'ai aucun sentiments pour elle. D'ailleurs, là, elle se fait bien remonter les bretelles par la petite nouvelle. Je ne peux m'empêcher de rigoler quand Grâce lui renverse son verre à la figure. Elle a du culot celle là! J'avoue que j'aime ça. Enfin bref. Je regarde la nouvelle sortir du self et me dirige à mon tour vers la sortie.

Point de vue de Grâce.

Olala, cette histoire m'a carrément énervée ! Je vais dans les toilettes et me lave les mains. Puis, je ressors. Je me dirige vers mon casier, quand soudain, une main attrape mon poignet, et me fait me retourner. Je me retrouve plaquée contre un torse terriblement musclé.
-Salut poupée.. Me chuchote quelqu'un. Je lève la tête et me retrouve nez à nez avec Neel. Je me dégage alors vivement.
-Qu'est ce que tu veux ? Je demande alors sèchement.
-Je t'ai vu t'engueuler avec Madi.
Madi ? Je suppose que c'est la grosse petasse là.
-Mh ouais, et ?
-Et rien, je voulais juste te prévenir de faire gaffe. Cette nana est une vraie peste.
-Ahah, j'ai pas peur d'elle.
-Je m'en doute, mais fais attention quand même.
Je le regarde, la tête légèrement sur le côté. Pourquoi fait-il ça ? S'inquiète t-il pour moi ? Non, c'est impossible.
-Bref, à toute à l'heure, finit-il par dire avant de partir.

Point de vue de Neel.

Je sors une clope de mon paquet et commence à tirer. Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'image de la petite nouvelle dans ma tête.
-Neel ! Crie une voix. Je ne sais pas pourquoi, mais j'espère que c'est Grâce. Je me retourne et vois Madi arriver au loin. Putain pas elle. Une fois devant moi, je peux constater qu'elle a refait son maquillage. Un petit sourie se dessine sur mes lèvres quand je revois la scène de ce midi dans ma tête.
-Salut, je dis simplement. Et elle m'embrasse à pleine de bouche. J'accepte son baiser, même je ne ressens rien.
-Mhmh, j'ai envie de toi, là.. Me chuchote t-elle. Je soupire.
-Désolé, j'ai plus de capotes, j'ai utilisé la dernière ce matin, mentis-je.
-Ah...
-Bon, je te laisse, faut que j'aille en cours. Et je pars, la laissant seule.