SEXTAAP

Toi.

Je descends de la moto de Neel et le dévisage. Il fronce les sourcils.
-Quoi ? Me demande t-il.
-Pourquoi tu fais ça ?
-Pourquoi je fais quoi ?
-Pourquoi tu es si gentil, si serviable ?
-Pourquoi je ne le serais pas ?
-Parce que tu es censé être le pire bad boy du lycée.
-Oui mais avec toi, j'ai envie d'être genti, car t'es pas pareil.
Je hausse les sourcils, et je ne sais pas pourquoi, mais mon coeur s'emballe.
-Ah bon ? Et en quoi suis-je différente ?
Je le vois s'avancer vers moi, et il prend ma tête entre ses mains. Et on se regarde. Ses yeux sont brillants. Il descend ses yeux sur ma bouche et je le vois se pincer la lèvre inférieure. Je peux lire de... l'envie dans son regard. Est-ce possible ? Et à ce moment là j'ai tellement envie qu'il m'embrasse. J'ai tellement envie de sentir ses lèvres sur les miennes. Grâce ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Je ne sais pas ce que j'ai. Ce dont je suis sûre, c'est que Neel Daiwe ne me laisse pas indifférente, et je n'aime pas ça.
Puis, soudain, je le vois approcher ses lèvres. Et par pur réflexe, je ferme les yeux. Et j'attends. J'attends mais rien ne se passe. Et quand j'ouvre à nouveau les yeux, je vois Neel, le sourire aux lèvres, et je comprends que je me suis faite avoir.
-Salop ! Je crie en le poussant. Je prends mon sac et me dirige vers la porte d'entrée. Je cherche mes clefs quand soudain, des mains saisissent ma taille et me force à me retourner. J'allais de nouveau l'insulter quand sa bouche se colle sur la mienne. Et j'écarquille les yeux. Mes mains se posent sur son torse, tandis que Neel demande la permission d'entrer sa langue dans ma bouche, ce que j'accepte. Nos langues se découvrent petits à petits avant de danser ensembles. Et je ferme les yeux. Son haleine sent la menthe, et je pousse un petit soupir.
Puis, Neel met fin à ce baiser, trop court à mon goût, pour reprendre sa respiration. Il me plaque contre la porte et se colle contre moi. Il commence alors à m'embrasser dans le cou :
-Oh Grâce.. Tu me rends fou... Ses mots font comme un électrochoc, et je manque de défaillir. Je sens Neel aspirer ma peau, et je comprends qu'il est en train de me faire un suçon. Je ne peux m'empêcher de gémir.
-Neel... Je vais avoir une marque, je réussis à articuler.
-Comme ça tout le monde saura que tu es à moi... Grommele t-il en continuant son occupation.