« 3. »

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« L'injustice dans ce monde est présente, elle est arrivée, et ne partira pas. Elle est comme l'oxygène mais la différence c'est qu'on peut vivre sans elle. »

Partie 3.

.. - Jesym, Jesym réveille toi !

J'ouvre les yeux difficilement.

- Qu'est ce qui y a 'man ?

Ma mère - Y a la police ! Dit-elle d'un air inquiet.

Je souffle. J'en ai marre de ces pd déguisés en Schtroumpfs qui viennent nous cassés la tête tout les quatre matins.
Je me lève, met un short et sort rejoindre ces pd en bleus.

Policier - Bonjour Monsieur.

- Qu'est ce qui s'passe ?

Policier - Ça fait deux semaines que vous êtes installé, et vous n'avez toujours pas payer l'emplacement.

- Donc là vous êtes en train de me dire que vous êtes venu à huit heures du matin pour seulement trente euros ?!

Policier - Oui monsieur, c'est le règlement faut payer avant d'entrer.

Je vais dans ma caravane, je cherche ces trente putains d'euros et lui jette à la gueule.

- Tenez vos thunes maintenant dégagez !

Je referme la porte et me rendort. À la base c'est mon père qui s'occupe d'eux mais là ce matin il est pas là.

Je me re réveille, cette fois ci mon père est là.

Mon père - Tient tes sous mon fils. Dit-il en me tendant des billets.

- Mais nan, j'en veut pas. Garde les.

Mon père - Prend les.

- Non !

J'en ai marre que tout l'temps il veut me rembourser.
Même quand j'achète une baguette, il veut me redonner l'argent.
J'suis leur fils pas un étranger putain !
C'est normal que je les aide, j'en ai pas besoin de mon argent moi.

J'ai besoin de bouger, de m'aérer la tête.

- Mama, j'vais faire un tour.

Ma mère - Fait attention.

Bisou sur son petit front et je monte dans ma voiture.

Je m'arrête au supermarché pour acheter des gâteaux, j'ai la dalle.
À peine entrer dans Carrefour que je suis déjà surveiller.
Faut dire qu'avec ma tête de manouche aussi on me met direct une étiquette de voleur.
Je fais mes petites courses et passe à la caisse.
Derrière moi y a une vieille dame avec une fille, d'origine maghrébine.
Je les laisse passer devant moi, le respect ont me l'a inculqué.
J'aimerai qu'on fasse pareil à ma mère mais tout le monde n'a pas était élevés avec des valeurs et des principes.

C'est mon tour de passer à la caisse, je paye et sort.
Je roule en direction du camp quand dehors j'aperçois la dame et sa fille marchaient avec les mains remplit de sacs.
Je m'arrête à leurs hauteurs.

Bohémien balafré.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant