« 9. »

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« La mort t'a pris et elle a briser ma vie, incompris aux yeux des autres on me dit de rester fort mais c'est impossible. »

Partie 9.

Les heures d'attentes nous ont parue interminables.
J'avais l'impression que des années s'était écouler pendant ces longues heures d'attentes.

Je m'endormais à moitié sur cette chaise inconfortable lorsque le médecin arriva vers nous.
D'un coup mon père se leva rejoindre le médecin en prenant soin de me déposer délicatement Gina dans mes bras.

Je regarde son petit visage si innocent.
C'est fou comme elle ressemble de fou à la mama.
Je lui dépose un bisou sur sa petite joue rose.

.. - NON, NON C'EST PAS POSSIBLE ! IL PEUT PAS NOUS FAIRE ÇA, LE BON DIEU PEUT PAS NOUS FAIRE ÇA !

Je lève la tête et aperçois mon père les deux genoux poser à terre et les mains orientées vers le ciel.
Le médecin face à lui reste stoïque.

Je m'approche d'eux d'un pas incertain.
Et si jamais mes mauvaises pensées étaient vrai ? Non, non, non impossible !

- 'pa qu'est ce qui y a ? Oh 'pa ?! En le secouant.

Le médecin - Jeune homme. Je lève la tête.

- Qu'est ce qui y a ? Ma mère va bien ?

Le médecin - J'suis désolé mon garçon mais ta maman n'a pas survécue à l'opération.

Les mots n'arrivent pas à sortir de ma bouche. J'reste figé, les paroles du médecin n'arrivent pas directement à mon cerveau.

Je regarde mon père qui est toujours dans la même position et je comprend qu'en faite mes idées noires étaient vrai...

Il pleure à ne plus réussir à s'arrêter. J'essaye de trouver les bons mots pour le calmer mais moi même j'ai besoin qu'on me réconforte.

- 'pa y a Gina qui pleure, papa faut qu'on reste fort pour elle. Papa putain !

Il lève enfin la tête. J'crois qu'il a enfin compris qu'il faut qu'on reste fort pour la petite dernière.

Les jours qui ont suivis ont étaient horrible.

Je suis rester enfermais dans ma caravane jusqu'au jour de l'enterrement.
Chaque jour Mayeron venait m'apporter une assiette de bouffe, il essayait d'me faire la conversation mais à vrai dire j'm'en pété plus qu'un rein de sa conversation !

À ce moment là j'avais besoin de ma mère et rien d'autre !

Le jour des obsèques.

Toute la famille était venue pour ce jour.
Peu importe les différents, ils se sont déplacés.

Je me suis préparé seul, dans le noir.
Je suis sortis seulement au moment de partir.

À peine ai-je mis un pied dehors que Mima est de suite venue me prendre dans ses bras.

Mima - Mon fils, reprend toi. Ton père et ta soeur ont besoin de toi, s'il te plait.

Bohémien balafré.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant