« 38. »

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« On meurt de crises cardiaques et on vit de coups de coeur. »

Partie 38.

Je continuais ma vie comme il le fallait. Gina cartonne à l'école, elle a de très bonnes notes, c'est une futur tête d'ampoule la petite Hoffmann -rire-.
Milla arrive dans une semaine, elle sera hébergeai chez Sana, sa meilleure pote.
Quant à Jawed on a aucunes nouvelles de lui. Ces soeurs s'inquiète beaucoup pour lui, j'ai tentais de l'appeler mais rien, son numéro n'est plus attribuer. J'ai peur qu'il fasse une connerie ou bien qu'il lui arrive quelque chose. Il aurait pu au moins prévenir sa famille, merde ! J'ai l'impression d'être un gros traitre et j'aime pas sa.

Le collège de Léna -la petite soeur de Jawed- vient de m'appeler. Parait que la petite s'est embrouiller sévère avec son professeur principal. Une chance pour elle que Jawed n'est pas là sinon j'imagine même pas la scène.
Je dois m'y rendre à la sortie de mon travail afin de m'entretenir avec son proviseur. J'espère juste qu'il ne partira pas dans des monologues qui dure une heure. J'ai pas envie de passer mon temps libre assis sur une chaise à écouter un vieux dépoilu rabaisser Léna.

Comme convenu je me rend au collège. Léna m'attendait assise sur une chaise.

- Qu'est ce qui s'est passé ?

Léna - Rien, c'est lui qui m'a chercher.

Le proviseur arrive et nous fait entrer dans son bureau.
Il m'explique la cause du pourquoi je suis là. D'après le vieux binoclard -son professeur principal-, Léna lui aurait insulter sa mère. J'attend la version de Léna pour être plus sur.

Proviseur - Je ne peut pas accepter cette attitude, c'est donc pour ça que Léna sera exclue pendant trois jours.

Blablabla, toute façon ici c'est toujours la faute des élèves et jamais celles des professeurs.
On le salue et je ramène Léna chez elle.
Sur le chemin elle m'a raconté que son prof l'a insulter de « sale bougnoule », je vois le genre, un gros raciste de merde. Elle a bien eu raison de lui répondre.

Léna - Quand je vais dire ça à mes parents, ils vont me péter une crise.

- Ouais mais bon il t'a insulté aussi, propos racistes ça va loin tu sait.

Léna - Ouais mais bon.

- T'inquiète, tu va leur sortir ta plus belle tête de bébé et ça va passer. Dis-je en rigolant afin de lui redonner le sourire.

En arrivant chez moi je me suis allongé sur mon lit, cette journée m'a tué. Le garage était bombé de monde. J'avais pas une minute pour souffler.

Gina arrive avec sa poupée dans les bras.

Gina - Y a quelqu'un qui veut te voir.

- Dit lui que je dors.

Elle ressort et revient quelques minutes après.

Gina - Elle a dit que c'était important.

- Qui elle ?

Elle sort sans me laisser de réponses. Je me demande bien qui ça peut être. J'enfile un tee-shirt et je sors dehors. Je cherche des yeux la fameuse « elle » et la seule personne que je trouve sous mes yeux c'est Mayeron.

Bohémien balafré.Where stories live. Discover now