Bohémien balafré.

« 6. »

« Monde de putains, qui veut ton mal ? Qui veut ton bien ? Tu sait plus qui est qui comme un keuf qui promène son chien. »

Partie 6.

Le plus dur reste à venir.

Je sais pas combien de personnes se trouvent face à nous mais je sais que certains n'apprécient pas notre petite visite.

.. - Qu'est ce que vous faites là ?! Ce n'est pas une déchèterie ici ! Demande un re-noi assez costaud.

.. - C'est juste pour quelques jours, le temps que le maire nous accorde un endroit. Répond le plus vieux de la communauté.

De là part mille et une insultes. Y en a même qui sont prêt à se battre.

Heureusement que Jawed et sa mère sont arrivé.
Ils ont apaiser les tensions.

.. - Moi je le connais le petit Jesym, et je peut vous assurée que c'est des gens respectueux. Dit la maman de Jawed.

Je la remercie d'un signe de tête.

.. - T'façon l'terrain il servait à rien, autant qu'il sert à quelqu'un ! Crache Jawed.

Grâce à eux les gens ont enfin accepter qu'on reste. Mais bon j'me méfie quand même, ils étaient pas tous d'accord.
Un coup d'folie peut vite arriver, j'en suis la preuve vivante.

[ .. ]

Déjà un mois qu'on crèche tous ici. Pour le moment tout se passe bien, les gens de ma communauté s'entend bien avec les gens de la cité de Jawed.
Dans cette société on a réussi à se mélanger sans s'entretuer.

Comme chaque matin je pars charbonner avec mon père.

Mon père - Mon fils faut que tu pense à te marier. Dit-il d'un ton sérieux.

- J'vais faire comme-ci j'avais rien entendu. Dis-je en rigolant.

Mon père - Je suis sérieux, tu as vingt ans, faut que tu pense à faire ta vie.

- Mais j'fais ma vie là, j'suis avec vous j'suis bien.

Mon père - C'est comme tu veut, j'veut pas t'forcer.

Me marier ? Moi Jesym ? Qui voudrait d'un monstre comme moi ?
En ce moment mes renp's n'arrêtent pas d'me parler d'mariage, y a un truc qui s'combine par là.

- Lâchez l'affaire, c'est pas demain la veille que j'vais me marier. Dis-je d'un ton agacé.

J'm'intéresse pas aux filles, j'vis ma vie seul et c'est mieux comme ça.
J'suis un gars du silence moi, faire la conversation, tout ça j'y arrive pas.
J'm'exprime que par le silence, même les actes j'y arrive pas, seuls mes parents goûte à mes gestes.

Les semaines passent et les mois aussi. On a toujours pas de nouvelles du maire, notre ancien campement a était réduit en poussière, y a plus rien, seulement un vide.
On campe toujours en face des hlm.
On a réussit à se faire une place parmi eux.
Entre miséreux on s'entraide.