Chapitre 10- Un de perdu, 10 de retrouvés

2K 130 25
                                    

Je senti quelque chose picoter mes joues, un sentiment que je n'avais pas ressenti depuis longtemps.
Des larmes.
Mes yeux s'embuèrent encore plus à la vue de ma meilleure amie qui venait désespérément de mourir. Les Creepypastas n'étaient pas éternelles, je le savais bien mais à force de combattre comme des forcenés, je ne m'étais plus rendu compte que ç'a avait une fin. Tout ça avait une fin.
Les battements de cœurs, les signaux de faim, de soif. Tout ça avait une fin merde. Je pris la dépouille de ma feu-meilleure amie et la porta sur mes avants-bras. Elle semblait si lourde mais à la fois si légère, je ne me décidais pas. Un tas de plumes ou de briques?
Son corps était encore chaud et je pu ressentir pour la première fois ce que ça faisait, un être cher qui meurt... Ouais, mes parents, mon frère même sont morts. Je m'en balance d'eux. Ils le méritaient tout simplement.
Trinch, elle, elle ne méritait pas de mourir. Elle était belle, intelligente, son aura autour d'elle semblait illuminée en permanence comme un ange gracieux descendu du ciel. La comparer avec ce qu'il restait d'elle dans mes bras semblait un blasphème. Rien à voir avec la merveilleuse Trinch que j'avais connu.
Moi: Trinch, je te pardonne milles millions de fois pour l'affaire avec Ben...
Je savais que c'était inutile mais vider mes mots de ma tête semblait un bon moyen d'évacuer ma pression. C'est sûr que je ne m'attendais pas à ce qu'elle me répondre: «Ah bien merci meuf, ça fait chaud au cœur!» mais j'espérais secrètement qu'elle avait pu m'entendre, d'où elle était.
Moi: T'étais ma meilleure amie Trinch... Je vais faire quoi maintenant? Je vais parler avec qui le matin en prenant le «p'tit-dèj» comme tu disais? Je vais m'engueuler avec qui pour savoir si Jeff est vraiment beau ou pas avec son merveilleux sourire? J'en conclu que j'ai gagné et que Jeff est réellement beau? Ah Jeff... Comment je vais lui annoncer ta mort Charlie... Comment?
Les yeux rougis et les joues bouffies, j'entre dans le manoir anormalement calme après une telle guerre entre nous et les Creepyhunters.
Moi (d'une toute petite voix): Jeff?
Je jeta un dernier regard au cadavre de Trinch et la déposa sur la moquette du hall. J'entendis des bruits de pas sourds descendre du premier étage.
Moi: J-Jeff? J-J'ai besoin d'aide...
Je renifla bruyamment et essaya d'essuyer un tant peu mes larmes. Après quelques secondes d'attente, je vis le joli visage de Jeff dépasser l'encadrement.
Jeff: Salut ma tueuse en série favorite! T'as vu Tri—
Il vit le cadavre ensanglanté posé sur le parquet et ravala sa salive. Son regard croisa le mien et il vit mes yeux remplis de larmes encore mouillées.
Jeff: Oh Lou, vient ici...
Il me prit dans ses grands bras protecteurs et me laissa pleurer sans être convenable... Ses doigts se mêlaient à mes cheveux mauves et bruns très foncés qui continuaient à devenir de plus en plus sombres jours après jours.
Moi: Elle est morte devant moi, sous mes yeux.
Jeff: Lui as-tu dit que tu l'aimais bien?
Moi: Même pas! (Mes larmes continuèrent de tomber de plus belles) En tout cas, pas avant qu'elle meurt...
Jeff: Ce n'est pas grave. Reste forte HackerKiller. Tu tues. C'est ta passion, ta raison de vivre alors que Trinch soit morte est regrettable mais... On est des Creepypastas. Nous n'avons des sentiments que pour les gens réellement importants. J'en ai pour toi par exemple. J'en avais pour Trinch, elle était une cousine formidable pour orchestrer ma vengeance contre Ben en y allant à l'aveugle et en me faisant entièrement confiance. Elle était vraiment belle en plus.

Jeff me guetta du coin de l'œil pour voir si je n'allais pas avoir un élan de jalousie envers... Envers une morte..?

Je repris difficilement mon souffle, secouée par mes larmes qui semblaient s'entrechoquées pour sortir de mes yeux.

Jeff: T'es forte. Tu es une Creepypasta HackerKiller. HackerKiller, la tueuse en série qui a fait plus de 100 victimes en moins d'un an ne pleurerait pas. En passant...
Il souria (encore plus que d'habitude).
Jeff: La rougeur de tes yeux et le mauve de tes pupilles s'agencent bien.
Il me fit sourire parmis les larmes et il me plaqua un baiser sur les lèvres. Ce geste m'avait presque fait oublier la mort de ma meilleure amie, ici, au manoir.
Moi: Nous devons aller l'annoncer aux autres et l'enterrer. Elle mérite au moins ça.
Jeff acquiesça et nous nous dirigeâmes vers le salon où se tenait Slenderman, Eyeless, Creepygirl, Ben, Jane, Nina et BloodyPainter. Beaucoup de monde mais comme mentionné tantôt, étrangement silencieux. Ben jouait silencieusement sur sa console à Call Of Duty 2 tandis que Nina, Jane et Creepygirl discutaient à voix basse. En nous voyant entrer, Slenderman s'avança vers nous, inquiets.
Slenderman: On vous a cherchés longtemps. Où étiez-vous!?
Moi: On-on cherchait Tri-tri—
Je ne parvint pas à finir ma phrase. Prononcer son nom m'était insupportable.
Jeff: Ce qu'elle veut dire c'est qu'on cherchait Trinch. Hacka l'a trouvée... Elle est morte après l'arrivée d'HackerKiller et sa dépouille est dans le hall sur la moquette.
Les traits de Slenderman (enfin, ceux qu'on pouvait déterminer) s'adoucirent. Il posa sa grosse tentacule noire sur mon épaule et la tapota pour montrer son empathie envers nous. Je la repoussa subtilement, sentant déjà mon sweat-shirt s'humidifier au toucher de l'immonde chose qu'était là tentacule de Slendy.
J'aurais bien aimé savoir ce qu'il pensait mais mes talents psychiques se résumaient malheureusement aux humains.
Slenderman: Hum hum. Tout le monde ici!
Les regards des Creepypastas relaxant dans la salle de séjour se posèrent sur Slendy et Ben ferma sa console d'un trait. L'atmosphère c'était considérablement alourdie et le silence ce fit complet.
Slenderman: Une des nôtres est...
Le malaise était palpable et omniprésent. On aurait pu le toucher. Slenderman poursuivit son petit discours et le fit rapidement en ligne droite pour en terminer le plus vite possible comme si ça lui demandait énormément d'efforts.
Slenderman: Une des nôtres est décédée. Trinch. Nous allons faire le rituel à l'arrière demander à tout le monde de venir.
Eyeless fut le premier à aller au premier étage pour aller chercher les autres. Creepygirl, Nina et Jane suivirent, précédant Ben dans l'escalier. Slenderman s'engouffra dans le hall et en ressorti aussitôt.
Slenderman: MA MOQUETTE!
J'entrevis sa moquette, ensanglantée à présent... Oups. Les trois ensemble, nous transportâmes le cadavre jusqu'à l'arrière.
Slenderman: Attend un peu... Il prit une de ses tentacules et décrivit sur la pelouse bouetteuse un cercle ayant un diamètre approximatif de 4,5 mètres. Il fit ensuite un gros «X» à l'intérieur. Les shémas tracés par sa tentacule était phosphorescent en plein jour... Étrange. Voyant mon air perplexe, Jeff m'expliqua:
Jeff: C'est le rituel... On enterre pas vraiment. On va appeler les démons pour qu'ils amènent son corps où il se doit.
Plusieurs minutes passèrent avant que la foule de Creepypastas soit réunie à l'arrière. L'espace entre le manoir et la fin du bouclier de Slenderman était restreint mais on arrivait à tenir tous ensemble à l'intérieur en plus du gros cercle muni d'un «X». Quand Slenderman débuta le rituel en marmonnant des paroles inaudibles, tout le monde se tût.
Après des minutes de silence et de mots bizarres prononcés par notre «chef», l'étrange motif à plat sur la terre se mit à briller plus fort. Slender entra dans le rond et y déposa le corps de Trinch.
Soudain, un éclair lumineux venu du ciel nous fit perdre la vision durant quelques secondes; aussitôt qu'on pu rouvrir nos paupières sans avoir peur d'être aveuglés, nous vîmes un ange...
Enfin, un ange aux ailes noirs qui semblaient pleurer du sang par les globes oculaires... À vous de le qualifier d'ange ou pas.
Une aura flottait autour de lui, charbonneuse et mélangée comme si on mettait dans un robot culinaire plusieurs ingrédients mystères étranges. Juste en voyant «l'ange» je senti une boule sur mon cœur, comme s'il se vidait de sentiments (déjà presque inexistants)...
Slenderman: Prenez le corps d'une des nôtres qui est morte au combat.
L'ange émit un étrange gargouillis et prit dans ses longs bras le cadavre de Charlie. Mon sang semblait figé à la vue de cette scène bizarroïde. Je réprima un frisson et mon cœur recommença à pomper mes globules rouges. Je me sentais vraiment mal et tout tournait. L'ange reproduit son éclair blanc qui nous aveugla et en rouvrant les yeux, ma feu-meilleure amie n'était plus de ce monde; officiellement, selon le rituel des Creepypastas.
Slenderman: C'est fini. Tout le monde retourner à l'intérieur.
Eyeless, Ben, Creepygirl, Daniela, Cherry... Ils retournèrent tous au manoir en un silence pesant. Seul Jeff et moi restèrent un peu à contempler le cercle qui s'éteignait peu à peu...
Moi: Je n'arrive toujours pas a réaliser que je l'ai perdue. Je ne la reverrai plus.
Jeff: Je sais... C'est pareil pour moi.
Il me prit la main, sans être sûr de bien faire face à la situation. Je le repoussa doucement.
Moi: Je vais aller en ville.
Jeff: Attention, ne te fais pas reconnaître...
Moi: Je m'en fou de me faire reconnaître Jeff. J'ai perdu 50% de mes amis aujourd'hui et j'ai failli perdre l'autre 50% de peu. Laughing Jack, puis Trinch... Je m'en fou de me faire reconnaître Jeff. Je m'en vais tuer.
Il recula lentement.
Jeff: T'es sûre que ça va Hacka? T-Tes yeux...
Moi: Qu'est-ce qu'ils ont!?
Jeff: Ils sont mauves intenses...
Je lui faisais peur? Je recula moi aussi de quelques pas pour être sûre de mettre un peu de distance entre lui et moi. Avais-je vraiment fait peur à LE Jeff The Killer? Même son sourire semblait moins rayonnant qu'à l'habitude.
Moi: Je dois y aller.
Sans prendre la peine de lui dire au revoir, je couru à travers les bois. Je rencontrais les corps morts des Creepyhunters mais tout cela me dépassait. Depuis quand avais-je vraiment tourner en tueuse en série? Depuis quand j'étais devenue crainte par l'homme que j'aimais?
Je me pris une branche dans la figure mais je l'ignora jusqu'à ce que je sois en ville. Je pris la capuche de mon sweat blanc ressemblant à celui de Jeff et le plaça sur ma tête de façon à recouvrir mon regard violet. Je pris une petite marche en longeant un bar louche, une épicerie chaleureuse, un salon de coiffure à l'ancienne et un petit restaurant italien sûrement sympathique pour des gens qui n'aimait pas le goût du sang. Je repéra plus loin un homme dans la quarantaine accompagné d'une femme blonde qui devait avoir 20-25 ans... Hmm, probablement que le mec trompait sa femme alors aussi bien en finir avant que son joli petit secret éclate. Au pire, la petite blonde était sa femme et j'en finirais avec les deux. Je pris mon couteau fétiche offert par Jeff pour mes 17 ans et l'empoigna discrètement dans ma poche-kangourou. Lentement je m'approchait d'eux. Mon pouvoir psychique sonna comme une alarme dans ma boîte crânienne. Telle une lumière d'urgence rougeoyante qui clignote, la peur flottait autour du couple.
Désolé les amis; je suis une tueuse en série.
En à peine deux minutes j'avais eu le temps de leur couper leur jolies petites têtes. Sympathique sortie en amoureux les gars! J'empoigna la tête de la fille et la souleva pour déchirer pour de bon le bout de cartilage qui retenait son crâne de rouler comme une boule de bowling comme son copain. Je laissa glisser ma lame sur ses joues.
Moi: Tu serais fier de moi Jeff...
Je leur dessina un magnifique sourire d'ange à tout les deux comme Jeffrey. Après mon œuvre d'art, je lécha goulûment le sang accumuler sur la lame. La saveur métallique et salé du liquide chaud et poisseux se répandit sur mes papilles. Mmm... Je sentis le sang descendre dans mon gosier et je me releva, sans prendre l'attention de cacher les corps. Quelle folle resterait en ville pour retrouver de nos nouvelles victimes après un double-meurtres? Moi.
Je continua ma marche et alla à une bonne demi-douzaine de rues plus loin. L'écho d'un klaxon d'automobile résonna dans une ruelle. Je continua plus loin jusqu'à ce que je croise un homme. Environ 16 ans, le genre de type sans peur, sans craintes (pour l'instant hahaha!). Je fis mon innocente et lui demanda gentiment le chemin jusqu'à la station de métro la plus proche. Il m'indique une direction vers le Nord et je le remercia chaleureusement. Je lui demanda son prénom comme une fille normale: Théo. Pour continuer ma comédie, (et enchaîner la conversation malaisante) je lui demanda s'il avait entendu parler d'un meurtre récemment.
Théo: Ouais... Ces saletés de tueurs ont tués une fille à mon collège; pas que je l'aimais bien mais c'est quand même con.
Moi: Ah oui tellement! C'est quoi son nom à la tueuse déjà? Hmm...
Théo: Euh ça ne serait pas Trinch? Tu sais, celle qui signe en laissant un cœur?
Ma gorge se serra à la mention du nom de ma meilleure amie décédée.
Moi: Non, non. Je parle de l'autre en sweat à capuche et aux yeux mauves.
Théo me regarda, visiblement mal à l'aise.
Théo: Ha-Hack-HackerKiller?
Je lui souria à pleine dents:
Moi: Présente!
Je sorti rapidement mon couteau et lui planta directement dans le cœur. Pauvre chou, en plus ce mec était sûrement bien et j'avoue, quand même joli (même s'il ne se comparait pas à Jeffrey). Ses cheveux couleur de blé et ses yeux bleus comme l'océan n'arrivait pas à la cheville de Jeff; lui et ses yeux noirs charbonneux et ses longs cheveux noirs... En plus, il n'avait même pas l'air d'un tueur ce type! Pff, amateur.
Je pu savourer pour la deuxième fois en une heure le goût envoûtant du sang et laissa le cadavre sur le côté de la rue. Je continua ma promenade: rien de mieux qu'un début d'après-midi de tuerie sauvage pour se défouler et se changer les idées.
Je pris une fille au hasard et recommença le coup de «la-fille-perdue» et en quelques minutes, elle était les tripes à l'air. Ça me faisait un bien fou de voir toute la misère se lire dans leurs yeux vitreux deux millièmes de secondes avant de rendre leur dernier souffle... Adorable. Vraiment.
Quand le soleil se mit à tomber et que les ombres s'allongeaient à vue d'œil, je vins pour retourner au manoir mais je croisa (malheureusement pour lui) un jeune homme. Dans la vingtaine au maximum; les yeux déjà vitreux et de courts cheveux bruns. Je ne sais pas ce qui m'attirait mais je l'approcha; sans vraiment savoir quelles étaient mes intentions envers lui.
Moi: Bonjour monsieur, je vous dérange?
Homme: Non HackerKiller.
Je ne pouvais pas me voir, bien-sûr, mais je senti mon teint devenir livide. Était-il une Creepypasta qui rentrait lui aussi au manoir? Ou pire, était-il un policier?
Moi: Pardon? Qui est... HackerKiller?
Homme: Vous avez bien entendu, Hacker. La police se doute évidemment que c'est vous, l'auteure de tous les crimes commis en moins de cinq heures dans la ville.
Moi: Je suis vraiment désolée mais je ne connais pas d'HackerKiller, monsieur.
Homme roula des yeux pour signifier l'impertinence de mes paroles.
Homme: Bien alors «pas-HackerKiller», mais si vous l'êtes, je tiens à vous dire longue vie avec Jeffrey.
Mon cœur lâcha pendant quelques secondes. JEFFREY!? Pourquoi Jeff était-il impliqué là-dedans? Je décida de jouer le tout pour le tout, de toute façon, si ça tournait mal, je le tuais illico.
Moi: Bon, je l'avoue. C'est moi. Qui êtes-vous?
Homme: Je m'appelle Liu. Liu Woods.
Woods? C'est le nom de famille à Jeff non? Avec toutes les légendes sur lui, je doutais de me tromper sur le nom de famille à Jeff. J'en étais persuadée, Woods était le nom de famille à Jeff. Sans laissez paraître ma panique, je pris l'aptitude «Poker Face» et continua notre petite conversation.
Moi: Vous feriez bien de vous mettre à table et plus vite que ça. Qui êtes-vous? D'où est-ce que vous connaissez Jeffrey? Pourquoi vous rôdez par ici à une heure tardive? Répondez et vite sinon j'explose votre joli petite gueule, est-ce claire?
Contre toute attente, Liu explosa de rire. Devant mon expression perplexe, Liu s'expliqua entre deux fous rires:
Liu: Je suis désolé c'est que... Hahaha! Je suis le frère de Jeffrey. C'est la première fois que je rencontre sa petite amie et je vois déjà pourquoi il est tombé en amour avec vous! Hahaha! Bref, je venais ici car je ne suis pas une Creepypasta, (vous vous en doutiez sûrement) alors je ne peux voir mon frangin qu'en se donnant rendez-vous à la lisière de la forêt. Aussi, Jeff risque d'arriver dans quelques minutes; souhaiteriez-vous vous joindre à moi pour l'attendre?

Je recula de quelques pas. C'était Liu. Le Liu. Liu Woods. Le fameux duo de Woods. Le tueur et le frère parfait qui plaisait toujours aux parents. Je ferma mes deux paupières, espèrent me réveiller ailleurs, sans le frère mort de mon petit ami. La pluie commença à tombé en gouttelettes.

Liu: Je suis désolé de vous avoir brusqué... On dirait que vous venez de voir un fantôme!
Moi: Vous en êtes un pauvre con.
Liu pouffa. Décidément, ce mec avait le meilleur sens de l'humour du monde. Sans se vexé, il répondit à mes sous-entendus:
Liu: Je suis encore vivant; contre toute attente. En passant, vous pouvez me tutoyer.
Moi: Ok, tu peux faire pareil.
Je ne savais pas pourquoi mais je ne le sentais pas, ce «Liu». Maintenant, la pluie et les coups de tonnerre nous détrempait.
Liu: Ah, voilà l'autre psychopathe!
Je vis Jeff arriver d'un pas nonchalant. Liu le salua de la main et je vis Jeff pencher la tête de travers pour signifier qu'il ne comprenait pas ma présence...
Loin dans le bois nous entendîmes soudainement un bruit sourd.
CRAAAAAAAAC!
Puis des flammes commencèrent à lécher le feuillage des arbres.

Jeff The Killer 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant