Too many secrets in this family

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Chapitre finaaaaaaaal ! J'ai du retard, je sais. Mais celui-ci fait 4200 mots, le double des autres. Ca fait bizarre de me dire que j'ai fini (enfin, ça c'est vous qui voyez, pensez à lire la note en fin de chapitre)

Bonne lecture !

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Je me jetai sur Vernon. Litteralement. mon nez heurta son genoux lors de l'atterrissage. Oui je ne savais pas viser. Heureusement, je ne sentis aucunement du sang couler hors de ma blessure, ce qui n'atténua en fait pas grandement mes tracas du moment. Ils étaient bien tous les quatres là, tous dans le même état. Je respirai difficilement. Alors c'était mon père qui avait fait ça ? En même temps, je faisais des allers-retours cabane-maison depuis deux jours maintenant, il fallait être idiot pour ne pas avoir la puce à l'oreille que, tiens, il y avait peut-être quelque chose là-bas. On aurait dû être plus discrets. Mais quelle idée de les avoir mis là aussi Théophile ? C'est vrai qu'il n'y avait pas non plus beaucoup d'autres possibilités, mais quand même !

Théophile, exceptionnellement plus rationnel que moi, s'approcha de The8 et lui prit son pouls. Mon cousin resta impassible, j'en déduisis qu'il devait encore battre. J'inspectai Vernon à l'aide de la lampe de poche de mon GSM. Il fallait que je me rende à l'évidence. C'était mon père la cause de ce massacre. Mon inconscient avait dit et redis, que si mon paternel l'apprenait, ça tournerait mal, très mal en l'occurrence. Mais qu'est-ce qui lui avait pris ? Je me serais attendue à me retrouver à une table avec lui face à face, lui m'expliquant les dangers de ramener des garçons-loups à la maison.

- Laure, remonte. ordonna mon cousin. Il ne faut pas que tu te casses le plâtre.

- Comment veux-tu que je le casse, je ne fais absolument rien avec ! soupirai-je en le rejoignant en marchant à genoux.

- Je dis ça pour toi moi... bouda-t-il.

- C'est pas le moment Théophile. répliquai-je sèchement. Il faut les remonter.

- Pour avoir compris ça Laure, je devrais te donner une gommette.

Voilà. L'once de sympathie que je lui avais trouvée il y a quelques heures s'était envolée ; et ça m'étonnerait que je le revoie de si tôt.

- Je te propose un plan. repris-je plus calmement. Je remonte, tu les amènes à moi et je les soulève. Cool ?

Théophile acquiesça. Je l'aidai à tirer Hoshi, lui par un pied et moi par un bras. J'espérais que cette manière de les transporter les réveillerais, parce que celui-ci pesait déjà un poids considérable pour un seul bras. Soudain, une voix s'éleva derrière nous.

- Je peux savoir ce que vous faites ?

Je sursautai et lâchai le bras de Hoshi. Sa tête heurta le sol et la mienne, en voulant par réflexe fléchir mes jambes pour retrouver une position normale, le plafond. Mon cousin était tétanisé, mais tenait fermement SoonYoung. Je me retournai et tombai sur ma soeur, les yeux écarquillés, le chien dans les bras.

- Laure. demanda Manon en bégayant. Il se passe quoi là ?

- Rien de grave mon chou. la rassurai-je.

Tu parles. C'était la situation la plus abracadabrante à laquelle j'ai jamais pris part. J'étais dans un vide-ventilé, traînant un corps pouvant aisément passer pour mort dans le but de le remonter. Quoi de plus sain comme activité ?

- C'est moins glauque que ça en a l'air. souffla Théo, sous le regard horrifié de la petite soeur.

- Mais qu'est-ce que tu fais là ? demandai-je.

Run, there's a wolf ( Vernon SEVENTEEN )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant