Chapitre 4, 1ère partie

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Je me réveil en sursaut. Prise de panique, car je ne reconnais pas le lieu, je commence à respirer difficilement. « Calme toi, respire normalement » j'essaie de me résonner pour ne pas laisser ma crise d'angoisse prendre complétement possession de mon corps. Une fois calmé je me souviens de toute cette nuit et que je suis à présent « chez moi » si je puis dire.

Un bruit de vaisselle retentit au fond du couloir et mon estomac gargouille violement. Le réveil indique 15h30. Je me lève ankylosé par tant de sommeil et me rend dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner tardif. Luke est dos à moi, en short, torse nu. Je prends le temps de bavé sur ces épaules large et ses fesses sculpté. Puis le voyant qu'il bouge je détourne les yeux rougissant. Je passe à côté de lui sans lui prêter un regard et ouvre les placards à la recherche de quelque chose à manger. Je trouve un bol et opte pour un chocolat chaud. Je m'installe en face de lui à la table et commence à boire ma préparation. Je zieute sur le paquet de céréale au chocolat (mon petit péché) qu'il tient dans sa main. Il le remarque et me le glisse pour que je puisse me servir. Il porte toujours son alliance, il n'a même pas dû penser à l'enlevé. Je le remercie du bout des lèvres et lui redonne.

Mes yeux balaient la grande pièce en multipliant les allers retours sur Luke. J'espère qu'il ne remarque pas mon petit manège, mais sa presque nudité m'embarrasse. La maison, elle, n'est pas franchement décoré, si on met de côté le bouquet de fleur qui trône en bout de table et les nombreuses plantes diverses et variés, éparpiller un peu partout. Les murs sont vierges de tout tableau ou de photo quelconque. Je pourrais accrocher Luke au mur pour mater ses petites tablettes de chocolat autant que j'en ai envie. Cette réflexion intérieure me fait sourire. Mais je repense à lui en train de satisfaire les exigences de cette fille dans la voiture et sa me calme net.

Enfin, il se lève, débarrasse sa table et se dirige vers le couloir. Je profite de ce moment de répit pour finir de savourer ce petit déjeuner. Une fois fait, je me dirige vers la baie vitré et l'ouvre en grand pour m'imprégner de la lumière du soleil. Le jardin est tout en herbe et de petite marguerite pousse ici et là. Sa serait dommage de les tuer par ma mauvaise humeur. Il y a de grande haie à toutes les extrémités de la propriété. On est bien caché ainsi. Il y a un barbecue sur la terrasse couverte ainsi qu'une table et des chaises, deux bains de soleil et un parasol. J'aurais bien aimé en profité mais je suis obligé de rester cloitré ! Une espèce de chant magnétique nous retiens à l'intérieur. J'avance un doigt sur l'extérieur et prend une petite décharge qui me fait bondir. Bon fallait bien que je tente ma chance. Je m'appuie alors contre le mur et rêvasse de l'extérieur qui me tend les bras.

Je m'arrache à ma contemplation pour aller prendre une bonne douche et m'habiller avant que les parents n'arrivent. J'ouvre la porte de la salle de bain et ne comprend pas tout de suite quand je vois toute cette bué étouffante. Mes jambes se paralysent et ma bouche s'ouvre en grand sans qu'aucun son n'en sorte quand je découvre Luke complètement nu, qui sèche son corps ruisselant d'eau. Il suspend son geste en m'apercevant et sourit en coin, devant mon expression choqué. Je commence à bafouiller des excuses incompréhensibles, les joues cramoisies, puis recule lentement alors qu'il s'approche de moi sans cacher sa nudité. Je percute le mur du couloir de mon dos ce qui me remet les idées en place. S'est alors qu'il m'adresse un simple :

-    Tu permets que je finisse !

Et me claque la porte à la figure. Je pars en trombe dans ma chambre. Je viens de voir Luke LAROCHE complètement nu! Et il est trop bien foutu ! Des abdos mais sans exagération, des biceps bien saillant et surtout le V des hanches qui descend jusqu'à l'entre jambe... bien membré d'ailleurs ! La vache ! Il doit faire de la muscu pour avoir un physique à tomber. « Sa suffit pense à Thomas, ton petit ami ! Et puis lui aussi est casé !» m'insurge ma conscience.

Notre infini [TERMINE]Where stories live. Discover now