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« Mon réveil sonne, je me lève et je vais directement dans la salle de bain, comme tous les matins c'est un mécanisme. Je m'attache les cheveux et regarde mon état dans le miroir, mais c'est sans compter que mes yeux se pose sur son manteau encore posé sur la chaise derrière moi. Même au bout de quatre ans je n'ai pas réussi à l'enlever.

Pourquoi vous me direz, car quand il l'a posé ici ça n'était pas par hasard. C'était au début un oublie à cause de mon retard, comme toujours. Mais c'est sans compter aussi que quelques semaines plus tard il était partit.

Je me rappelle de ce jour comme si c'était hier, le jour où il est venu après une dispute.

Mais il est parti, et il m'a laissé là comme ça, comme une vulgaire chaussette qu'on oublie dans le fond de la bannette à linge salle. Me laissant seule avec mes démons et faisant de ma vie un véritable enfer, comme avancer avec un cancer qu'on arrive pas à se débarrasser. Qui fait mal au coeur, qui nous affaiblie et nous rend triste qui enchaîne une dépression.

Flashback

Je me maquillais vite fait pour être présentable à mon rendez-vous pour mon nouveau travail. Il était sur la chaise derrière moi, je le regardais par l'intermédiaire du miroir et il soufflait d'exaspération et il regardait sa montre, signe d'impatience. Et qu'on allait être en retard comme à notre habitude.

- T'es longue Albane pour te préparer, souffla mon beau brun.

- Ah bon, dis-je sur un ton innocent. 

Il était vrai que j'avais à peine mit du mascara et pourtant j'arrivais à être en retard. Je me retourna enfin et planta mes yeux dans les siens. Je le détaillais, et je voyais bien son regard noir quand je me foutais de sa gueule. Mais contrairement à lui je le regardais pleine de désire, chose qui le fit s'adoucir au bout de quelques minutes. Donc au final, on a jamais été à ce foutu rendez vous, bien trop occupés par le désire qui était apparu quelques minutes avant.

Fin du flashback.

Nous notre histoire elle a commencé quand j'avais dix huit ans à l'époque, et maintenant j'en ai vingt-deux. Nous sommes l'inverse physiquement, je suis petite, les cheveux blond et long et des yeux bleu ronds, j'ai un nez retroussé, une bouche plus ou moins pulpeuse. Je vis avec mes deux meilleurs amis, et au passage son meilleur ami.

Donc après mettre lavée et habillée et maquillée, relatif évidement car ce n'est que légèrement du mascara, je suis partir dans la cuisine prendre un petit déjeuner, je commençais à neuf heures trente.

Une fois mon rouge à lèvres rose nude sur mes lèvres, mon débardeur blanc correctement ajusté dans mon pantalon carotte, car je ne veux pas qu'on voit ma poitrine volumineuse. Je finis enfin par prendre ma paire de converse blanche basse et les enfila pour finaliser ma tenue. Mon meilleur ami dormait encore sur le canapé, non trop loin de ma meilleure amie qui elle était dans sa chambre.

- Ken, dis-je en le secouant un peu.

Il laissa échapper un grognement.

- Je vais travailler, finis-je par lui dire en touchant ses cheveux pour me faire pardonner de l'avoir interrompu dans son sommeil.

Après ça j'ai pris mes clefs, et j'ai descendu les marches de mon appartement. Comme tous les matins je prends un Uber pour me rendre au travail. Je travail en temps que secrétaire. Ma journée se passe comme d'habitude, sur les coups de dix-huit heures trente je pus enfin partir. Mais pour une fois j'allais prendre le métro. J'en profita pour trouver une place assise et prendre mes écouteurs et plus les musiques défilés, mieux je me sentais. Mais bien sûr c'est sans compter que j'entende la voix de mon ex copain et son frère dans un de leur "freestyle". Sa voix grave et rauque me manque je l'avoue, il me manque depuis qu'il est partit de toute façon. A peine j'ai posé le pied dans mon appartement que je vais dans ma chambre pour m'écrouler sur mon lit, mais avant direction l'armoire où je me change.

- Métier de merde, soufflais-je.

Quelqu'un rentra dans ma chambre, je savais qui c'était. Ken. Il y a que lui qui rentre sans frapper.

- Albane on a un problème, dit-il embarrassé.

Je me releva et regarda droit dans les yeux de mon meilleur ami, qui, lui fuyait mon regard.

- Il est de retour, finit-il par me dire.

Il avait dit ça sur un ton calme, mais a la fois angoissé par ma réaction. Je me suis jamais remise de cette séparation à vrai dire, la preuve son manteau trône encore dans ma putain de salle de bain. J'ai tout pour être heureuse, je cohabite avec mes meilleurs potes, fin de base qu'avec Mila mais Ken a rejoint la partie car il a la flemme de payer un appart tout seul, soit disant. Ma mère est en bonne santé, vivante, mais niveau amour j'ai été brisé. J'aimerai vous raconté toute l'histoire mais j'ai littéralement pas le courage pour l'instant. Ou alors je garde ce moment pour après.

- Pourquoi, demandais-je d'un voix qui se valait faible.

- Pour nous, le crew.

C'est vrai que le phénomène SeineZoo avait prit une grande tournure depuis l'album Feu de Ken. Alors il était bien évident qu'il reviendrait sur Paris, mais je n'étais peut être pas prête à le revoir aussitôt.

AgainWhere stories live. Discover now