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Une fois que sa respiration devenait régulière et avec quelques ronflements, je suis sortie du lit. Un frisson m'envahît tout le corps quand je posa le pied sur le sol froid. Je ramassa mes affaires et partie dans la salle de bain et je remis mes habits. Je passa de l'eau sur mon visage. Je me remémorais la nuit, il avait été doux comme la première fois avec moi. Beaucoup de choses ce chamboulait dans ma tête, c'était quoi ça, ca signifiait quoi. Qu'avais-je encore fait, me criait ma conscience.

Je mets mes chaussures et prends mon sac et je suis sortie de l'appartement. Il était cinq heures du matin, les gars devaient à peine rentrer de la boite. J'envoie un message à Ken, et à ma plus grande surprise j'ai obtenu une réponse assez rapide. Je prends le premier taxi qui disponible et en arrivant devant la porte de mon appartement je souffle. J'ouvre et je tombe sur Ken avec juste un bas de jogging en train de déjeuner. Je suis partie le rejoindre.

- J'avais archi faim, dit-il en poussant son bol.

Je rigole.

- J'ai fais une connerie je crois, lui dis-je.

Il relève la tête vers moi et il me dit de continuer.

- J'ai couché avec Hakim, lâchais-je super vite.

Il me regardait pour voir si il y avait pas une trace d'humour, après quelques secondes il regarde la table quelques instants et un sourire ce dessine sur ses lèvres, il a du sortir une connerie dans sa tête ou je n'en sais rien car je ne vois rien de drôle.

- Non mais alors vous on vous lâche quarante secondes et vous couchez ensembles, vous êtes des galères la vie, me dit-il toujours avec ce sourire aux lèvres.

Je le regardais avec un air dépité, il partit dans ma chambre, il se posa sur mon lit et il me tendit ses bras, je m'affala sur lui, il rigole puis il pose son bras autour de mes épaules.

- T'en a fait une belle connerie, finit-il par me dire.

Je souffle.

- Ne m'en parle pas, je reponds.

Pourquoi fallait-il que ça m'arrive maintenant sérieusement. Je suis déjà pas très au point dans ma tête, si en plus il vient rajouter sa petite touche, on est mal barré. J'avais l'impression d'être partie comme une voleuse. Bon ok c'est clairement ce que j'ai fais mais je n'allais pas attendre qu'il se réveil. Je n'avais jamais ressenti ça, je l'aimais, ça c'était clair dans ma tête. Je crois que je pourrai jamais autant aimer quelqu'un que lui, c'est une évidence pour moi. Mon téléphone sonne ce qui fait grogner Ken, je n'avais même pas relevé qu'il s'était endormi. Quand je regarde mon téléphone je vois le prénom de " Lukas " s'afficher.

Lukas : Nous avions rendez vous, je t'ai attendu, j'espère qu'il ne t'ai rien arrivé.

Merde.

Flashback

Cela faisait déjà plus d'un mois que je ne parlais plus aux gars et ce midi la alors que je m'apprêtais à aller manger, une tête qui ne mettait pas inconnu se pointa devant mon bureau. C'était Lukas, un nouveau qui venait d'arriver, il était blond, grand et les traits de visage assez fin. Ce n'était pas mon genre mais il avait un charme et il était sympa.

- Salut, me dit-il simplement.

Je lui souris, je lui répond et on commença à parler, tout en restant à mon bureau.

- Je vais manger, tu viens avec moi, on pourrait faire plus connaissance, me dit-il.

- Euh ouais, lui répondais-je tout simplement.

Il m'emmena dans une pizzeria pas très loin de notre travail, ça ne pouvait pas me faire de mal de parler à un homme. Tu vis trop dans le passé en même temps , me crie ma conscience. Je l'ignore de toute facon si je l'écoutais, je me retrouverai surement sur les quais défoncée sous prétexte que je suis jeune et que j'ai plus rien à perdre maintenant. Mais je ne la laisserai pas faire, du moins pas quand je suis sobre. Pendant que le blond me parlait, je le détaillais, il était blond aux yeux marrons, j'en conclus que c'est un faux blond vue ses racines noir. Il avait le nez droit, dentition alignée, il n'était pas super beau, il avait juste un petit charme. Il ne me plaisait pas physiquement, mais mentalement, il était assez intelligent, un peu raciste sur les bords à ce que je comprenais au fur et à mesure, mais je passais outre on va dire et encore.

- Et sinon toi, me demande-t-il.

- Comment ça moi, lui répondais-je.

- Bah je sais pas il se passe quoi un peu dans ta vie, continua-t-il.

Tu parles du fait que mon meilleur ami m'ai mentit pendant deux ans, comme tous mes potes. Que ma soeur est décédée ou même encore que je n'ai jamais connu mon père ? Que celui que j'aime s'est éloigné de moi pendant quatre ans et qu'il ne me reste que ma mère ?

- Ma vie est plutôt banale je t'avoue, je vis avec mon meilleur ami, j'ai pas beaucoup copines et voilà c'est tout, lui répondais-je.

Il me sourit, ma réponse lui a suffit et c'est tant mieux. Je n'avais pas l'envie de lui faire un faux monologue sur ma vie. Il avait insisté pour payer ma pizza à la fin, j'avais accepté, c'était tout de même cool. Il m'avait proposé que l'on se revoit et j'avais accepté. On se voyait souvent, il avait toujours un côté gentil même si je cautionnais ses idées, je passais outre car ce n'était ni un flirt ni un ami.

Fin du fb

Double merde, faut que j'invente un mensonge.

Moi : Je n'ai rien de grave merci,  je suis malade, je n'avais pas la force de venir désolée de pas avoir pu te prévenir avant et je n'avais plus de batterie. Je suis désolée.

Qui utilise encore cette expression de plus avoir de batterie, mais j'allais pas quand même lui dire " je m'envoyais en l'air avec mon ex ".

AgainWhere stories live. Discover now