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Quand nous sommes arrivés, je me suis précipitée de prendre un verre. Histoire d'être moins nerveuse, car je savais qu'il serait là et que je ne pourrai m'empêcher de le regarder et ça me faisait paniquer. Beaucoup de personnes m'ont déjà dit des choses quand nous étions ensemble, du genre : « mais tu es plus jolie que lui, tu pourrai avoir un mec plus beau» ou même comme quoi je méritais mieux qu'un petit voyou. Mais à vrai dire je n'avais pas envie de mieux je voulais Mekra un point c'est tout.

- Ca va ma petite, me dit Moh et me sortant de mes pensées.

Je lui fis une accolade et commença une discussion avec Mila qui me parlait de Ken et elle.

- Comment tu l'as sus, me demande-t-elle.

- Tu me croyais vraiment bête pour pas voir que vous vous aimiez, dis-je en rigolant. En plus vos bruits le soir merci quoi, finis-je par dire.

Elle se mit à rougir, rouge pivoine ce qui me finis rire aux éclats, ce qui attira d'ailleurs l'attention de Ken. Ils se lancèrent un regard complice, c'était beau à vrai dire. Elle me laisse seule donc pour aller se poser sur ken, il l'a regardait avec limite des étoiles dans les yeux, et les mains de Ken tenait les hanches de Mila. Je partis donc parler avec Doums qui me tendit son joint, je l'attrapa et tira dessus. Je ne pensais plus à lui, jusqu'à ce que j'aille dans la cuisine chercher du jus d'orange qui était d'ailleurs pour Doums. Mais il était la adossé sur la fenêtre, je ne le voyait que de dos.

- Je pensais pas que tu serai pas venu, me dit-il.

- Je pensais que tu étais pas la, mentais-je.

J'étais ni nerveuse, ni stressée, merci l'alcool et Doums. Il souffla, sa voix grave me manquait, il me manque de toute façon, j'ai tellement envie de l'embrasser, le retrouver mais je peux pas, pas aussi facilement. Il se retourna, et il marcha vers moi, je me forçais à fixer l'endroit où il était juste avant pour pas regarder ses yeux noir que j'aimais tant, il s'arrêta et tourna la tête vers moi, chose qui me fit frémir.

- Je ferai tout mon possible pour te récupérer Albane, sois en sûre, dit-il en partant.

Sa phrase me fit l'effet d'une bombe, et j'espérai secrètement qu'il me l'a dise un jour. Alors je pris sa place initiale et regardait par la fenêtre. Les étoiles, des immeubles allumés, Paris la nuit éclairé par tous ces reflets. Je comprenais pourquoi il était la, c'était quelque chose d'indescriptible. Je voulais me balader, je partis vers le concerner qui fumait dans son coin.

- Ça te dit on sort un peu, lui demandais-je.

- Si tu veux, me répondit-il.

Il finissait de rouler son deuxième et partit avec moi, c'était rare les fois où j'étais qu'avec lui mais j'avais toujours aimé sa présence.

- Excuse moi pour la dernière fois, me dit-il.

- C'est oublié, lui répondais-je.

On marchait dans je ne sais quelle direction, mais à ce moment là ça m'importait peu.

- Tu sais pour mon frère, ça n'a pas été facile non plus et je sais que toi encore pire, mais je pense qu'il faut que tu l'écoutes, il a des choses à te dire.

- Je sais Fram' mais je suis pas prête à les entendre pour l'instant, lui répondais-je.

Il passa son bras autour de mon cou, et on continua de marcher.

- Tu m'as manqué mimi, me dit-il.

Ah "mimi" que-ce que je l'attendais celui la. J'ai jamais sus pourquoi ils m'appelaient comme ça avec Mekra mais à vrai dire je m'en fichais, je trouvais pas ça dérangeant.

- Toi aussi Fram, répondais-je.

Je pense que si les gens nous croisais à ce moment là, on aurait pu croire un couple quand il a passé ses bras autour de moi et que j'ai resserré mon étreinte. Mais non nous étions juste des gens qui se retrouvait après longtemps, et qui tenait l'un à l'autre, Fram avait toujours sa place dans mon coeur comme tous les gars de l'entourage d'ailleurs.

- Il me manque, lâchais-je. Ton putain d'idiot de frere.

Pas besoin de me retourner pour savoir qu'il souriait.

- Tu lui manque aussi, je peux te l'assurer.

Je souriais à mon tour, t'facon quand c'était en rapport avec lui et moi mise à part la rupture je souriais.

- Il me soûlait tu sais, je devrai pas te le dire mais quand j'ai vu mon frere pleurer pour toi quand on est partit, tu peux être sûr que je savais que t'étais la bonne pour lui. La plus part des gens qui disent : « ouais ça fait pédé de pleurer machin » mais je pense qu'avec ce qu'il nous ai arrivé à ce moment là ne pas t'avoir à ses côtés lui faisait mal. Il faut que tu ailles lui parler, il a plein de choses à te dire, et plus vite vous serriez remit ensemble, plus vite on sera tous content.

Ça a l'air simple et rapide de pardonner pour lui, j'espère qu'il aura raison. Mais avec nos caractères on savait que ça n'allait pas être simple. J'ai de l'expérience avec lui et quand on s'embrouillait pour des petites conneries, on était tellement borné de fierté et de rancune qu'on avait du mal à se pardonner. Mais ça me semble vraiment ridicule maintenant que j'y pense, on aurait pu se passer de ça, et même mettre notre fierté de côté un peu, pour nos disputes bien trop futiles à mon goût.

Je l'aime putain de merde.

AgainWhere stories live. Discover now