Again

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On avait décidé d'aller en boite pour nos "retrouvailles", tu me diras ça ne peut pas me faire de mal. Drôle d'idée mais depuis le temps que je ne suis pas sortit de l'appartement. On est tous rentrés dans nos appartements respectifs pour nous préparer, j'étais donc avec Ken en ce moment en train de marcher, on avait décidé de longer presque tout Paris à pied, pour pouvoir parler.

- T'étais comment en ce moment, me demande-t-il.

Pas la peine de mentir à Ken, car même si je mentais, il arriverait à comprendre ce que je ressens vraiment.

- Seule, et toi, demandais-je.

- Incomplet, répondit-il.

Il passa son bras autour de mes épaules et on continua à marcher en direction de notre appartement, j'étais je pense la plus heureuse à ce moment là. Après deux mois sans se parler, retrouver Ken était pour moi un élément essentiel à ma vie. C'est sur vous pouvez penser : " ouais elle lui pardonne en deux mois alors qu'il lui a mentit pendant deux ans" ouais mais mettez vous à ma place, qui tiendrait à ne pas parler à une personne qui vous est chère et par la même occasion mon coloc. Puis on ne sait pas si la personne demain va se réveiller, si elle sera encore en vie alors je voulais profiter on ne sait jamais.

- C'est comment depuis qu'elle est partie, demandais-je en faisant référence de Mila.

Il regardait devant lui cherchant surement le terme exact pour décrire son état. Il voulait être précis, comme à chaque fois que l'on parle de quelques chose qui nous touche ou tracasse.

- Déjà tu vois je me sentais seul par ton départ, mais quand elle est partie, putain mais j'étais dans un état pitoyable. Tu vois quand elle était en train de faire ses affaires devant moi je suis resté immobile en me disant que clairement elle m'abandonnait, plusieurs fois dans ma tête je me suis refais le scénario que je la retenais. J'avais ce sentiment de vide je te jure, tu sais que j'étais amoureux d'elle, tu vois c'était le genre de meuf qui avait de la culture, même physiquement, elle parlait bien et tout. Je l'aimais comme un ouf, mais j'aurai du écouté les gars, ils m'avaient prévenu et moi j'en ai fais qu'à ma tête. Je suis naïf sur ça je te jure, je me méfierai et écouterai les gars.

On est restés dans le silence, chacun dans ses pensées. Seul le bruit de nos chaussures qui claquaient contre le béton et nos respirations ce faisait entendre. C'était ce genre de moments que Ken et moi préférions, juste nous deux, en parlant ou dans le silence. Cela nous importait peu, tant que nous étions tout les deux. On rentra dans l'appartement et je me changea, j'ai pris un jean noir taille et un t-shirt blanc qui faisait ni trop habillé ni trop décontracté, avec une paire de Nike. Pas besoin de se mettre sur son 31 quand on sait que Doums vient en jogging de Chelsea... Ken lui était resté pareil. Arrivés à la boite Ken et moi sommes montés directement au carré VIP rejoindre les autres, certains buvaient, d'autres fumaient ou encore même avec des filles. Je parlais un peu avec Moh et Doums et je décida d'aller au bar me chercher un truc, je m'assis sur un tabouret le temps que mon verre arrive.

- Salut, me dit un mec s'asseyant à côté de moi.

Il y a de la place partout mais faut qu'il vienne à côté de moi. Alors je me contenta de faire comme si je n'avais pas entendu.

- Pas très sociable a ce que je vois, je m'appelle Valentin.

- Rappelle moi à quel moment je t'ai demandé ton prénom, lui répondais-je sèchement.

Il s'approcha d'un coup de moi, comportement de mec complètement bourré.

- Écoute ma belle, je veux bien être gentil mais si tu commences à faire ta diva, ça va pas le faire alors soit gentille sinon, il me dit.

- Sinon quoi, dit une grosse voix derrière moi.

Pas la peine de vous dire qui c'est hein, c'était le cramé.

- C'est ta copine, demande le fameux Valentin.

- Oui maintenant tu bouges, lui répond-t-il.

Il est repartit aussi vite qu'il est arrivé, je mettais alors levée du tabouret et je me retrouva fasse à Mekra. Mais nos regard se croisèrent et c'était comme si on ne pouvait plus se détacher, nous nous regardions dans les yeux, j'avais l'impression que ce qui se passait autour de nous n'avait plus d'importance. Nous étions la juste tous les deux, mes mains étaient moites, et une sensation que je n'avais plus eu pendant longtemps. Il prit les devants et posa ses lèvres sur les miennes, ça faisait tellement longtemps, tellement de bien. C'était bien-sûr contre moi même, mais le désirs avait prit le dessus de ma pensée. Il posa ses mains sur mes hanches, et me ramena contre lui. Il prit ma main et m'emmena hors de la boite. Vue la route qu'il prenait j'en conclus qu'on allait chez lui, il n'habitait pas loin. Mon corps était incapable de réagir à ce qui était en train de se passer, et j'étais aussi incapable de le stopper par une parole ou quoi, c'est comme si mon corps ne répondait plus, à partir du moment où il a posé ses lèvres sur les miennes toutes barrières que je mettais imposée s'étaient envolés. Arrivés dans son appart, à peine la porte fermé qu'il reposa toute son intention sur moi. Il me regardait avec un regard adoucie et non dur comme la plus part du temps. Il m'embrassa, j'avais l'impression de nous retrouver il y a quatre ans, mais bien-sûr lui ses gestes était plus habitués, alors que les miens était encore maladroit. Il me porta jusqu'à sa chambre, clairement je ne pouvais plus arrêté ce qu'il avait commencé. C'était trop tard, mes vêtements ainsi que les siens s'étaient retrouvés par terre. Je passa mes mains sur sa tête quand il embrassait mon ventre. Nos gestes était de l'amour, pur et sincère. Quand il s'attaqua à moins faible je ne pouvais m'empêcher de lâcher des gémissements ce qui le fit sourire. Il rentra en moi  tout doucement, puis de plus en plus vite.

- Hakim, lâchais-je dans un soupir plein de désir.

Après cette phrase il avait atteint l'apogée en même temps que moi. C'est là que j'ai compris que ça avait été plus vite que je ne le voulais, c'était complètement contradictoire à mes pensées mais maintenant que c'est fait.